Une douche, ça fait du bien d'être propre. Dans la rue c'est ce qui me manque le plus. Le personnel de sécurité a eu du mal a accepter mon entrée dans ce lieu même après que Mathilde ait réservé et payé pour moi. Ils ont insisté pour que je prenne une vraie douche avec savon et shampoing. Heureusement l'amie de Mathilde en avait, sa peau craint le chlore. Je ne sais pas pourquoi elles ont choisit ce centre de balnéo pour qu'on se retrouve, elles auraient eu moins d'ennui et surtout moins de dépense avec la piscine municipale.

Je sens un regard sur moi sans doute les gars de la sécurité qui s'assure que je me nettoie bien avant de rejoindre les bassins. Un clodo ici ferait tâche, j'ai même eu droit a un rasoir jetable pour me refaire une tête correcte. Je me rase pourtant souvent pour quelqu'un qui vit dans la rue. Un gémissement étouffer me surprend. Je me retourne mais je n'ai que le temps de voir une jambe longue et musclée, élégamment bronzé. Apparemment cet inconnu espérait que la douche était libre et est repartit déçus.

Je rejoins les fille au bassin, je retrouve le plaisir de la nage autre fois je nageais beaucoup au lycée j'avais même fait partit d'un club mais avec L'IUT et ses contrainte j'avais arrêter et je n'avais jamais repris le chemin de la piscine je le regrette. Les filles me propose de tester le sauna. Elles ne semblent pas trop déçues de découvrir que c'est une plage horaire réservée aux hommes. Mathilde me pousse a en profiter me glissant à l'oreille un « tu nous raconteras » bien à elle.

Je rentre et ne vois rien dans la vapeur. Pour raconter à Mathilde ça va être coton. Je me sens frôler et remarque une jambe élégamment bronzée. Celle de mon inconnu de tout à l'heure peut être. Je la remonte, et distingue vaguement une chute de reins qui ne m'est pas inconnu, sans pouvoir dire à qui elle appartient. J'essaye de deviner le reste de la personne, mais la brume est trop dense. Il bouge, a t'il sentis mon regard insistant ? Je n'ose pas lui demander si on se connaît.

Un nuage de fumée blanche m'entoure brutalement et j'ai l'impression de sentir un corps se coller au mien l'espace d'un instant dans ce brouillard. Quand, enfin, le voile de gaz se dissipe, je constate que lui n'est plus là. Je m'assieds à sa place. J'ai un sentiment étrange comme un malaise persistant. Je connais cette personne, et je suis presque sur que c'est la même jambe que j'ai vue tout à l'heure. Je n'arrive pourtant pas à me souvenir de qui il peut bien s'agir. En tout cas, lui n'a visiblement pas envie de renouer. Sinon il m'aurait parlé tout à l'heure. Pas envie d'être en compagnie d'un PD sûrement.