Chapitre 2

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Cette après midi, on fait quelque course et je croise Mathilde et Jean ; on ce salut, pour Jean et moi, c’est la première fois depuis la gare. J’ai peur, mais tout se passe bien, soudain Matéo cris « papi ». Je cherche le père d’Émilie, mais ne le vois pas. Matéo lutte pour s’arracher à ma main, je ne le lâche pas. Dans cette foule tout peu arriver et je tiens à lui. Mon regard croise un autre regard connu, je mets un instant à réaliser qu’il s’agit de celui de ma sœur. Surpris pas sa froideur, je desserre un peu ma prise Matéo en profite pour s’échapper.

Je part à sa poursuite et réalise qu’il cours vers ma famille réunis avec des amis de la paroisse. C’est à mon père que son appel était adressé. Il lui sourit, lui dis bonjour et tente un bisous. La réponse est rude. Mon père le repousse d’un geste et continue sa discussion sans lui accorder un regard. Matéo est déstabilisé, je n’ai pas le temps d’intervenir qu’il retente en tendant à mon père un dessin fait pour eux. Mon père le déchire et le jette au sol en lui disant barre toi sale gosse.

J’attrape Matéo et part sans un mots, les larmes au yeux, Mathilde et Jean comprenne de suite le problème et m’apporte : lui son soutient , elle un dérivatif à la peine de Matéo en lui faisant faire le tour d’une boutique de jouer. J’ai honte. Que dire à mon fils ? Comment lui expliquer que ce n’est pas lui qu’il rejette ainsi mais bien moi ! Je me sens mal. Mal d’être gay. Mal d’être un père temps partiel. Mal de ne pas savoir protéger ce petit être que j’ai crée.

Je mets du temps à réaliser qu’une autre personne à rejoint Jean. Je les entends vaguement parler et relève la tête pour au moins saluer Philippe que je connais. Lui aussi faisait partir de mon cercle d’amis. Le choc est rude quand je réalise qu’ils s’embrassent. Au moins eux ne me rejetteront pas. Je fixe la vitrine pour leur laisser un peu d’intimité et j’ai un nouveau choc le vendeur de cette boutique n’est autre que mon ex qui les reluque avec une main sous le comptoir.

Un salop m’échappe. Il suffit pour que mes deux amis le voient et réalisent comme moi son manège. Philippe me pose une main ferme sur l’épaule et puis rentre dans la boutique. Il ne lui faut que quelques minutes pour obtenir de parler à la patronne. Cette dernière prend vite à part son employé. Nous rejoignons Mathilde qui à promis à Matéo un tour de manège, reste à trouver un manège.

Bien sur la psychologue m’accuse d’avoir mis en présence, sans précaution, mes parents et Matéo. Malgré tous mes efforts, ce dernier à très mal vécu cette entrevue. Je ne peux plus avoir Matéo chez moi que du samedi Matin au dimanche soir et les visites de la semaine son restreinte à du 16h-18h.

Je ne peux pas tenir ses horaires avec mon travail. J’ai l’impression de perdre pied. Mon droit pour en avoir la garde est remis en question. On m’accuse de ne pas vouloir le bien être de mon fils. J’ai même entendu un éducatrice me traité de pervers. Le soutient de mes amis ne me suffit plus, mais voir un médecin me fera perdre la garde.

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