Chapitre 5

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Je cherche mais ne trouve ni poignet ni trace d’une porte mais de toute évidence ce sont bien des vêtements. Je continue ma recherche et appuie accidentellement sur l’interrupteur ce qui plonge la salle d’eau dans le noir. Je peux enfin voir sans difficulté le dressing où je me trouvais auparavant mettant fin à ma curiosité. Le miroir n’est donc qu’une glace sans teint ce que je n’avais jamais remarqué.

Ouf ! Il n’y a pas d’autre pièce secrète immense caché dans les murs. Je retourne à ma douche amusé. Je ne l’aurais pas remarqué si je n’avais pas bêtement oublié d’éteindre la lumière en sortant avec mon emprunt vestimentaire tout à l’heure. Ce hasard m’a dévoilé un mystère amusant.

Je commence enfin mon petit plaisir matinal face à mon reflet, et donc au dressing. Les yeux mi-clos, je fais durer le plaisir, J’aime ce moment agréable et, au milieu de ce luxe écrasant, ce simple plaisir prend une puissance inouïe. Bien sur mon hôte n’est pas totalement innocent de ce plaisir intense, Il alimente mes fantasmes torrides. Le soulagement vient rapidement.

En me séchant, je remarque soudain que le miroir ne laisse plus deviner ce qui se trouve derrière lui. Pierre à du se lever et éteindre la lumière. Je m’habille et m’apprête à l’appeler en sortant pour lui dire que la place est libre quand une pensée délirante mais pas saugrenue me traverse l’esprit. Si moi je pouvais deviner le contenu de la penderie lui pouvait deviner mes gestes sous la douche.

L’idée qu’il m’est surpris en train de me masturber me laisse un certain gène et un peu d’excitation. Aurais-je des envies d’exhibition ? Je sors perdu dans mes pensées, sans prononcer un son, et le trouve de dos totalement nu. Dieu que ce garçon est beau, sa chute de rein à elle seul suffirait à poussée au viol un hétéro convaincu. Je file en lui balançant un vague bonjour avant de faire un geste regrettable pour moi et mon fils.

Je ne peux plus me permettre de retourner à la rue, j’ai Matéo. La tension est revenue dans mon membre et je me dépêche de rejoindre ma chambre. Là seul, je pourrais enfin me soulager avec en tête une vision de rêve : lui, nu, de dos, penché sur son lit, ses pommes d’amour offerte à mes pensées lubriques.

Il faut que j’arrête de me réveiller dans sa chambre je ne tiendrais jamais. J’ai envie de lui et je n’ai aucune chance de l’avoir un jour, nous ne sommes pas et ne seront jamais du même monde. Ma branlette fait son travail mais sans calmer mon angoisse quand à l’incertitude de mon avenir et surtout de celui que j’offre à mon enfant. Ma situation, pourtant féerique, m’amène des larmes.

Je reste allongé sur ce lit qui est le mien sans l’être dans cette chambre où je ne suis qu’un invité. Je réfléchis à ma vie au tournant qu’elle a pris. Grâce à Pierre J’ai pus débuter une vrais vie : J’ai un travail, un compte en banque et un peu d’argent. Étant logé gratuitement je n’ai pas vraiment utilisé l’argent que j’ai gagné, je peux sans problème avancer je pense les 3 mois pour obtenir un petit appartement ou vivre avec mon fils mais une fois ce pécule fondu saurais-je gagnais assez d’argent pour nous assurer à tous les deux une vie décente ? Qui ira le chercher à l’école le soir pendant que je travaillerais ?

Je peux bien sur tenter de revenir vers ceux que j’ai laissés sans nouvelles, amis et parents en espérant trouver une bonne personne partante pour une colocation avec un enfant et prier pour que sa marche. C’est risquer comme solution et j’ai l’impression de jouer avec la vie de mon fils. Je ne peux pas faire ça il faut quelques chose de sûr. Déjà qu’il n’a plus de mère.

Mais et la famille de sa mère peut-être que je devrais les contacter après tout c’est aussi sa famille. Il doit bien avoir des grands-parents. Les yeux fermés je me concentre cherchant désespérément le nom de celle qui lui a donné la vie. Impossible de me souvenir de quoi que soit, pas même de ses traits où de la manière dont on s’est rencontré si ce n’est que c’était au lycée. Mais oui le lycée par la liste des anciens élèves je devrais la retrouver.

Je me lève précipitamment. Un peu trop précipitamment, enfermé dans mes pensées, je n’ai pas fait attention que Pierre m’avait rejoint et s’était placer au-dessus de moi, sans doute pour voir si je m’étais endormi. Le choc est rude. Il perd l’équilibre et s’affale sur moi tandis que ma tête et mon buste retombe sur le lit. Je vais avoir une sacrée bosse et lui aussi.

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