Chapitre 3

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J'hésitai à en rester là, puis me dis que, quitte à l'avoir mis au lit, autant faire les choses jusqu'au bout et je lui retirai son pantalon. La chemise me posa plus de difficulté, mais, alors que j'en arrivais à bout, il bascula m'emprisonnant dans ces bras, sa chemise à la main. Je me retrouvais avec le corps bloqué par celui d'un apollon digne des fantasmes les plus torrides. La situation en aurait presque était cocasse. Je tentais vainement de me libérer ce qui n'eut pour seul effet de lui faire resserrer son étreinte. Je finis par m'endormir en me maudissant tout seul de ne pas l'avoir abandonné sur le canapé. Le sommeil fut long à venir me soulager de ma douce torture.

Le lendemain étant un mercredi, les garçons n'avaient pas école, ils faisaient la semaine de 4 jours. Une chance car d'après le réveil j'aurais dû être debout et même à mon travail depuis au moins 2 bonnes heures. Mon apollon me regardait, bien réveillé et apparemment pas fâché de mon intrusion dans son intimité si privé.

« Bien dormis malgré ta tenue ? » Et oui je l'avais déshabillé hier mais moi je ne l'étais pas. Jamais je n’avais envisagé de passer la nuit dans sa chambre et encore moins dans ses bras autrement que dans mes rêveries intimes.

Je tentais de bredouiller une excuse puis finis par lui expliquer que je l'avais attendu la veille pour lui transmettre un message on ne peut plus sérieux. Je transmis le message et décidais de passer sous silence ce coucher peu ordinaire en filant dans ma chambre à l'étage en dessous sous prétexte de m'habiller décemment.

Ce ne fut qu'arrivé dans ma chambre que je constatais que ma chemise était déboutonnée et la fermeture éclair de mon pantalon descendu. Heureusement le bouton lui était resté en place m'évitant de me vautrer dans l'escalier avec le pantalon aux chevilles. Je ne me souvenais pas d’avoir tenter de me déshabiller. Sans doute l’avais-je tenté inconsciemment avant de m’endormir ? Mon érection matinale était bien sur extrêmement visible et j’avais honte qu’il m'ait vu dans de telles circonstances et surtout dans cet état.

Cette nuit là s'est passée il y a peine un mois, et depuis, je me suis retrouvé quatre autres fois dans son lit sans jamais l’avoir voulu ni prémédité. La seconde fois, il s’est écroulé ivre mort dans le mien me réveillant en sursaut. Je l’ai ramené dans le sien tant bien que mal mais il m’a tenu serré comme si j’étais sa peluche... une réminiscence de son enfance sans doute. Impossible de lui faire lâcher prise. Il grognait à chaque tentative et me serrait plus fort encore. Heureusement j’avais pour une fois mis un pyjama. Je finis par me résigner à de nouveau dormir hors de ma chambre. Cependant, comme souvent dans ces cas là, au réveil mon pyjama ne couvrait plus grand chose. Je dois beaucoup bouger la nuit je pense.

Il m’a indiqué sa douche, et qu’il me prêtait des vêtements. J’ai commencé par refuser ce à quoi il a répondu avec un sourire « À ta guise mais autant te prévenir c’est réunion infantile en bas. Mon fils a rameuté tous ses petits camarades et leurs mamans pour ce samedi. » Bien sûr plus question de refuser vêtements et douche. Déjà que lui voyait mon érection me mettait la honte la plus absolue, alors d’autres personnes... J’ai donc mis pour la première fois de ma vie un boxer de luxe : la soie c’est super agréable à porter je comprends mieux l’envie des femmes, et les fringues pour faire simple tous mes salaires réunis n’auraient pas suffit à payer ce que je portais. Le regard curieux des mamans à mon arrivée m’a valu une sacré hausse de tension. Je ne sais toujours pas ce que Pierre leur avait raconté pour expliquer ma présence chez lui.

La troisième fois c’est après avoir découvert que la seule fille avec qui j’avais couché était tombé enceinte et qu’elle s’était suicidée me laissant un enfant de sept ans à charge. Les flics avaient eu du mal à me retrouver car personne ne savait ou j’étais. J’ai signé une tonne de papier administratif divers heureusement qu’elle m’avait désigné comme père.

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