Part 6

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En entendant les pas, s’éloigner, j’envoyais un message sur mon portable. Je n’étais pas le seul à savoir pour ma sœur, Wendy avait un frère, qui était au courant aussi. J’ignorais si il avait été informé de la chose mais je l’informais que sa sœur était en sécurité. Winston,c’est ainsi qu’il se nommait, me remercia et m’informa qu’il passerait demain.

Laissant tomber mon portable sur mon lit, j’attendis le retour d’Horace. Il ramenait avec lui, la jeune femme qui faisait battre le cœur de ma sœur. Je la fis asseoir sur son lit, et lui offrit à boire, j’avais quelques bières et du jus de fruit. Les bouteilles étaient dehors, sur le balcon et je dus ouvrir pour aller les chercher.

« Alors, peux tu me raconter ce qui s’est passé, et comment ça s’est passé ?» demandais-je.

« Naturellement,nous étions comme tu le sais parti au théâtre voir la pièce dont tous parlent. Je le lui avais promis et me concernant, je tiens toujours les promesses que je lui fais.» commença la jeune fille.

- Nous le savons, continue et sois sans crainte.» dis-je

- En arrivant au Théâtre Warner tout allait bien. Nous avons pris nos places et sommes allées nous installer. C’est au moment de l’entracte que les choses se sont compliquées. Des gens ont surgi avec des armes et ont cerné le bâtiment.» reprit-elle

« As tu réussi à voir à quoi ressemblaient ces gens ?» demanda Horace.

- Une chose que j’ai remarqué est qu’ils ne parlaient pas américain. C’était plus de l’arabe, à ce que j’ai entendu.» dit-elle

- La seule chose qu’on puisse faire maintenant, c’est dormir. Les hommes et femmes au service de ma mère vont tout faire pour la retrouver. Les gardes font des rondes mais ne rentrent pas dans les chambres. Cependant, par mesure de sécurité, personne ne sait que tu es ici,on va donc devoir partager cette chambre.» dis-je en me levant et m’approchant d’une armoire que j’ouvrais.

Et j’en sortis deux matelas que je disposais de part et d’autre du lit. J’invitais Wendy à prendre mon lit et l’informais que Horace et moi dormirions sur les matelas. Alors que nous sortions pour aller dans la salle de bains face à la chambre, je m’excusais. J’aurais aimé partager ce lit avec lui, et seulement lui mais la situation exigeait un sacrifice.

« Sois sans crainte, je comprends tout à fait !» dit-il

Dès que nous fûmes prêts, nous regagnâmes la chambre et nous allongeâmes chacun sur un lit. Wendy avait retiré la jupe et le pull-over qu’elle portait par dessus son chemisier. La couette recouvrait son corps, ne laissant rien transparaître. Et c’est heureux, cela m’aurait gêné si il en avait été autrement.

Elle avait mit deux verres d’eau près de nos matelas. Ma sœur buvant avant d’aller dormir, elle avait dut penser que c’était aussi mon cas. Je pris le verre et le portais à ma bouche, elle regarda d’abord de mon côté,puis de celui d’Horace. Quand elle vit que l’on était prêt à dormir, elle éteignit la lumière.

Une illumination, c’est alors ce que j’eus,une grosse illumination. Entre la Wendy que j’avais vu dans l’ambulance et celle-ci, quelque chose avait changé. Mais avant que j’eus pu aller plus loin dans ce constat, je fus pris d’une grosse fatigue. Fermant les yeux presque aussitôt, je rejoignais le pays des rêves.

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