Chapitre 1 : Une sœur insouciante

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- Joyeux anniversaire

- À toi, Emmy

- A tes 12 ans ma poupée

- Voilà ton cadeau

- ♬ Happy birthay to you, happy birthday to you ♬

- Bravo princesse

- Un an de plus !

- Bon anniversaire

- Salut, je te souhaite un bon anniversaire Emmy bisous

...

Ces mots ne cesser de se répéter aujourd’hui, et oui j’ai eu 12 ans et j’étais heureuse, tout allait bien dans ma vie !

Cette année, je fus si gâté des livres et même du maquillage; j’étais aux anges. Et oui, pour vous cela peut parrraitre anodin ou même peu, voire vieux jeu ou démodé, mais lorsqu’on a une seule sœur pour représenter l’entièreté de la famille, cela prend un tout nouveau sens.

Alors que je fus prête pour aller diner au restaurant avec ma sœur, car il y a deux ans ma sœur avait oublié mon anniversaire, pour se rattraper, elle me promit donc un diner au restaurant, mais mauvaise nouvelle, l’année dernière aussi elle a oublié, le téléphone de ma sœur sonna : Ce sont ses meilleurs amis :

Emma : Bonjour, vous faites quoi ce soir ?

Lucas : Je suis chez moi pourquoi ?

Emma : Manu et moi, on organise une petite fête pour l’anniversaire de Marion. Vous voulez venir ?

Lucas : Je ne la connais pas très bien, moi, Marion.

Lise (ma sœur) : Ouais carrément !! Allez Lucas...

Emma : Super Lise. Et Lucas, bien, justement, on se disait que ce serait une super occasion, pour vous, de faire connaissance.

Lucas : Tu crois ?

Emma : Il y a ce que je crois et il y a ce que je sais…

Lise : Emma !!

Lucas : Qu’est-ce que vous me cachez ?

Emma : Et bien, quand Marion t’a vu en photo l’autre jour, elle m’a demandé qui c’était… si on était bons amis… l’air de rien. Bref, je suis sûre qu’elle n’aura rien à redire à ta présence.

Lise : Au contraire haha

Lucas : Dans ce cas…

Emma : On commence à 19 h.

Lucas : Tu veux que j’arrive plus tôt pour aider ?

Emma : Non, et de toute façon, arriver plus tôt pour toi, ça signifie arriver à l’heure.

Lorsqu'elle eut raccrochée, je lui sautai dessus telle une lionne sauvage :

- Es-tu sérieuse là ? - lui dis-je colérique

- Quoi encore Emmy ? - me répond-elle soulé

- Et mon anniversaire Lise ? As-tu oublié ?

- Oh merde ! Oui j’ai zappé... Bah tant pis on ferra un truc l’année prochaine.

- Mais ... Ça fait deux ans que tu dis ça. - dis-je tristement

- Jamais deux sans trois. Allez à demain ! - me fit-elle avec un air supérieur

Sur ces paroles je monte dans ma chambre, je me retrouve seule dans la maison, depuis le décès de mes parents, c’est ma sœur qui s’occupe de moi et je vis avec elle, ce qui je l’ai bien compris la gêne beaucoup, mais je n’y peux rien. Et cette année, une fois de plus, je fête mon anniversaire seule, car non seulement ma sœur est ma seule famille, même si elle n’en a rien à faire de moi, mais en plus, je n’ai aucuns amis. En bref, je mène ma vie en solitaire.

LE LENDEMAIN :

Je me réveille, je ne me sens pas bien du tout, maux de tête, fatigue, crampes musculaires, pertes d’appétit...

Je décide donc que je ne bougerais pas de mon lit. Cependant, la réalité me rattrape vite :

- OH !! Emmy tu bouges ton gros cul de là et tu m’aides à faire le ménage, tu t’es cru où ma veille ?! - Lise, stop ...

- Pardon ?

- J'ai des maux de tête, je suis mégafatiguée, j’ai des crampes musculaires, je me sens vraiment pas bien !

- J'en ait rien à foutre, levé toi

Je me résous donc à lui obéir et à l'aider à faire les corvées, mais corvées après corvées, minutes après minutes, les douleurs ne fessait qu'empirer.

Ma tête avait l'air de subir une explosion digne de la seconde guerre mondiale, mes yeux devaient puiser l'énergie de mon corps entier pour ne pas retomber, leurs lourdeurs était comparable à celle d'un éléphant. Mon corps me tiraillé, je souffrais le martyre.

Mais rien n'y fait ma soeur refusait catégoriquement de m'emmener, voir le médecin ou aller aux urgences pour "si peu". Il fallait bien que je m'y fasse.

Dans l'après-midi, les douleurs ne cessaient de s'amplifier, me rendant de plus en plus faible, c'est alors qu'en sanglots je suppliai ma sœur :

- Lise ... Je t'en pris ... Aide-moi je-je ne vais pas bien du tout.

- T'as gagné, allez monte dans la voiture, et t'as de la chance que j'avais rien de prévue, je t'aurais laissé de démerder crois-moi !

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