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EXT : DEVANT LES URGENCES - JOUR

A ce moment-là, ils arrivent aux Urgences. Martine court alors vers l'accueil pour leur dire qu'ils ont un blessé sur la banquette arrière. Alors que Paul accourt vers une infirmière.

INT : Dans les urgences -jour

PAUL : (S'adressant à une infirmière)

"Excusez-moi Mademoiselle ? Est-ce que vous pourriez faire une radio de mon Kiki."

L'INFIRMIÈRE : (Etonnée)

"Non Monsieur, ce n'est pas possible. Il nous faut une prescription de votre Médecin."

PAUL:

"Mais non ce n'est pas possible, c'est urgent vous comprenez, il était coincé sous un pare choc de voiture..."

L'INFIRMIÈRE : (Qui pense)

"C'est pas possible. Encore un dégénéré sexuel."

PAUL :

"j'ai très bien entendu ce que vous avez dit, vous savez."

L'INFIRMIÈRE :

"Mais je n'ai rien dit."

PAUL :

"Si, si, si..."

L'INFIRMIÈRE :

"Bon Monsieur, si vous voulez avoir une prescription, vous faîtes le Kiki avec votre queue. Euh la queue avec votre Kiki, s’il vous plait… »

L'INFIRMIÈRE : (Au téléphone)

"Oui allo, je crois qu'on va avoir besoin d'un psychiatre."

Une fois le vieillard emmené dans une chambre, Martine rejoint Paul qui fait la queue avec son Kiki dans les bras. Elle lui propose alors de faire un constat. Paul toujours énervé refuse et demande de le faire dans une gendarmerie car il n'a pas confiance.

MARTINE :

"Mais ce n'est pas la peine, j'avoue tous mes torts."

PAUL :

"Quand même, je veux un gendarme comme témoin. Et vous feriez bien de prévenir votre avocat car je vais porter plainte contre vous."

MARTINE : (Qui pense)

"Mais c'est pas possible, j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi débile. Il se croit où avec son avocat, dans une série américaine ou quoi ?"

PAUL :

"Mais pour qui vous prenez vous pour m'insulter de la sorte ?"

MARTINE :

"Mais je ne vous ai jamais insulté."

MARTINE : (Qui pense)

"Je débloque ou quoi ? je ne me rends plus compte de ce que je dis."

PAUL :

"Oh oui ma chère, j'ai bien l'impression que vous débloquez complètement."

A ce moment même, l'infirmière passe près d'eux et en regardant Paul, elle se met à penser :

L'INFIRMIÈRE : (Qui pense)

"Tiens voilà l'autre dégénéré qui est encore là."

PAUL : (En s'adressant à l'infirmière)

"Et vous ça suffit, vous n'avez aucun droit de me traiter de la sorte…"

MARTINE :(Voyant la scène Martine l'interrompt)

"Mais elle ne vous a rien dit cette pauvre fille. Pourquoi vous l'agressez comme ça? Vous n'êtes vraiment pas bien ?"

PAUL :

"Comment ça ? Elle ne m'a rien dit ? Vous n'avez pas entendu ? Elle m'a traité de dégénéré. En plus d'être aveugle vous êtes sourde. C'est pas le nez que vous devriez vous décrotter mais plutôt les oreilles."

MARTINE :

"Oh là là !!! Là je crois qu'il se passe un truc pas ordinaire. Vous allez certainement penser que je suis dingue..."

PAUL : (Qui l'interrompt)

"Rassurez-vous, je le pense déjà..."

MARTINE :

"Je pense que vous arrivez à lire dans les pensées."

PAUL : (Qui ironise)

"Oui c'est ça, et en plus je sais prédire l'avenir. Par exemple je sais que je vais vous foutre un procès au cul, que vous allez perdre et que vous allez finir internée dans un asile psychiatrique."

MARTINE :

"Je vous trouve vraiment détestable mais sachez tout de même que je vais vous rendre service en vous prouvant que vous savez lire dans les pensées."

MARTINE :

"Vous allez vous boucher les oreilles et me regarder attentivement pour voir que je ne bouge pas les lèvres et vous allez vous concentrer. Je vais alors penser à quelque chose et je suis certaine que vous allez réussir à trouver à quoi je pense."

Martine s'exécute alors. Paul l'observe attentivement et se concentre. Au bout de dix seconde, Paul semble totalement bouleversé. Il reste complètement figé et soudainement s'exclame.

PAUL :

"Putain de merde, c'est pas vrai, c'est comme si je vous avais entendu dans ma tête. C'était clair comme de l'eau de roche. Si clair que j’avais l'impression que vous parliez pour de vrai. Vous auriez tout de même pu y aller mollo sur les adjectifs."

MARTINE ;

"Vous voyez que je ne débloque pas. Je vous l'avais bien dit."

PAUL :

"Oh les boules, je sais lire dans les pensées. Oh mais c'est génial ! Oh non c'est horrible mais je vais devenir complètement taré moi."

PAUL :

"Ah mais, j'y suis. Le vieux avant de s'évanouir m'a dit qu'il me donnait "le pouvoir de l'esprit", je pensais qu'il délirait mais en fait c'est lui la cause de tout ça."

MARTINE :

"Faut absolument aller voir ce vieux. Je suis sûre qu'il pourra répondre à toutes vos questions."

Totalement intrigués et légèrement paniqués, Martine, Paul, et Kiki courent dans les couloirs de l'hôpital pour rejoindre la chambre du vieux."

MARTINE : (Voyant Kiki courir avec eux)

"Vous voyez que votre Kiki il n'a rien. Il n'y avait pas de quoi en faire tout un fromage."

PAUL :

"Ah c'est bon. Taisez-vous donc et courez."

Une fois arrivés devant la porte de la chambre, une infirmière sort de la chambre.

INFIRMIÈRE 2 :

"Le vieux monsieur est réveillé mais il est très fatigué. Il ne faut pas le déranger pour l'instant, mais vous pourrez revenir demain si vous voulez."

PAUL : (Insistant)

"Non mais vous ne comprenez pas il s'agit d'une urgence. Il faut absolument qu'on le voit."

INFIRMIÈRE 2 :

"Ici les urgences c'est nous qui les gérons. Et l'urgence pour ce monsieur, c'est de se reposer."

MARTINE :

"Allez, laissez tomber vous reviendrez demain. Ça peut attendre quelques heures, maintenant. Du coup je vais vous laisser. Je pense que vous avez besoin de vous reposer après tous ces chamboulements."

PAU L:

"Hop hop hop... Vous croyez pas que vous allez vous enfuir comme ça. On a quelques différents à régler, il me semble."

MARTINE :

"Mais ne croyez pas que j'allais m'enfuir, je comptais bien vous donner mon numéro de portable pour qu'on puisse faire le constat."

PAUL :

"Ah oui votre portable qui est H.S."

MARTINE :

"Je vais vous donner mon fixe avec."

PAUL : (En prenant un crayon et un bout de papier qu'il sort de sa veste de jogging.)

"Allez-y, je note tout. A propos comment vous appelez vous ?"

MARTINE :

"Martine, je m'appelle Martine et mon numéro est le 06 ..."

PAUL :

"Bon très bien maintenant que j'ai vos coordonnées, comptez sur moi pour que je vous rappelle au plus vite car je ne compte pas en rester là avec vous. Sinon ce fut un plaisir de vous rencontrer. Mais qu'est-ce que je raconte là. Voilà que je débloque moi. Bon il faut absolument que je me repose. Allez, je vous dis au revoir et à très bientôt."

MARTINE :

"C'est ça. Au revoir et à bientôt."

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