The devil cries sometimes

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Dès le lendemain Antoine réitéra l'invitation. Le jeune homme savait se faire apprécier, et bien que sympathique le succès des événements dont il était l'hôte était en partie dû au cadre idyllique qu'il offrait à ses invités. La bande, avec plus ou moins quelques personne, confirma dans la grande majorité l'invitation. Alors que le reste de l'année les invitations se répartissent régulièrement sur le calendrier, l'été nul ne s'étonne de se rendre au même endroit trois jours de suite. L'invitation ayant été lancée la veille, Tom et Alex n'eurent pas à subir l'épreuve du premier message puisque le rendez-vous était pris. Evidemment Tom amènerai Alex et la ramènerai en toute sécurité. Il l'emmena donc, casquette retournée pour mieux contrôler ses manœuvres, un peu à contre cœur, chez Antoine. Il avait parfaitement compris que si Alex serait la bienvenue ce n'était peut être pas son cas. D'homme à homme il voyait clair dans les intentions d'Antoine. Cette femme était sublime, intelligente, charmante, et il doutait qu'Antoine, comme il avait pu le faire croire avec une déconcertante application la veille, était véritablement passionné par l'impact de la présence spatiale européenne à bord de l'ISS qu'Alex avait énuméré avec une adorable passion. 

Si les invités furent surpris de les voir arriver ensemble, personne ne le laissa paraître. Mais Tom, par une carrure architecturale et un aplomb certain, ne laissait que peu de place aux autres convives pour que ceux-ci expriment un quelconque mécontentement. En short, t-shirt ample et toujours coiffé de cette casquette, il avançait aux côtés d'Alex, une main dans son dos entièrement dénudé, sans pourtant jamais la toucher. Les doigts à seulement quelques millimètres, assez pour aiguiser les sens d'Alex. Sans jamais trop s'éloigner l'un de l'autre ils passèrent une soirée charmante, Alex rattrapai les dernières nouvelles avec Agathe, Tom chariait Paul avec affection. 

Alors que Tom était accoudé avec cette nonchalance irrésistible au bar de la cuisine extérieure, Alex entretenait des conversations en surface comme elle savait tant le faire. Malgré une culture couvrant les vastes plaines du savoir, et un goût non camouflé pour le débat et les combats de mots, elle savait pourtant, et avec moins de génie mais tout autant de dextérité, entretenir ces conversations de comptoir. Alors qu'Agathe se détourna d'Alex pour rapporter à Capucine les ragots qu'elle avait bien pu apprendre, Antoine en profita pour prendre avec subtilité sa place avec un raccord admirable face à la jeune femme. Il se montra charmant et moqueur, alors qu'à quelques mètres de là, Tom, probablement aidé par le souffle venant du lac, n'avait aucun mal à distinguer la conversation. Antoine n'était probablement pas fou d'Alex, mais il avait ce sens du défi, discutable, et voir que Tom avait gagné une manche avait certainement fait vaciller ses habitudes de compétiteur. Voyant cela comme une invitation à boxer, il avait en tête la jeune femme en réitérant son invitation pour le lendemain soir. Il roucoula, minauda, provoqua pour tenter de déceler une étincelle qui le laisserait la victoire à la seconde manche. Il envisageait même une victoire par forfait, pensant que Tom se contenterai aussi bien d'une Capucine ou d'une Agathe puisque, comme il en avait entendu parler, Tom partait bientôt en Opex. 

Antoine commença: 

-J'ai à peine eu le temps de te remercier d'être venu hier soir ! 

-Antoine je suis désolée mais je devais rentrer, j'espère que tu ne l'a pas mal pris, mais c'était une très bonne soirée merci de nous avoir invité.

Elle se rendit compte, et cacha sa gêne, qu'elle avait employé le "nous". Tom l'entendis et ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire. 

-"Nous"? Et bah il a pas perdu de temps, il me semblait que ton chauffeur était arrivé avec Capucine ?

-Tu as trouvé un stage Agathe m'a dit ? Tenta-t-elle pour dévier avec douceur la conversation.

Antoine était en voie de devenir ostéopathe et avait décroché un stage dans un luxueux centre pour sportifs dédié à la rééducation.

-Oui un très beau stage, répondit-il, fière en détaillant les luxueuses qualités de l'établissement. Mais pas d'inquiétude, pour toi je ne facture pas, c'est moi qui devrait payer, Antoine ajouta dans une tirade dégoulinante et peu sincère.

Tom trépignait sur sa chaise mais alors qu'il aurait plutôt eu tendance à lui sauter à la gorge, il savait que Alex ne manquerai pas d'envoyer Antoine au tapis sans ménagement.  

-Wahou quelle chance, dit une Alex interloquée. Tu sais j'ai entendu parler d'un centre pour vétérans blessés qui était ouvert aux bénévoles soignants et ils ont sûrement besoin d'un ostéo, je t'enverrais leur numéro si tu veux. 

-Alex, c'est fou comme en tant que femme tu penses tous le temps aux autres. Faudrait qu'on reparle ça un de ces jours toi et moi. Mais à force de t'occuper des autres qui s'occupe de toi, toi aussi tu as besoin de quelqu'un...

-Antoine que ce soit bien claire je n'ai besoin de personne et encore moins d'un homme. 

Alex ne se démonta pas et ne dévia pas le regard. L'insinuation d'Antoine sur son manque d'indépendance l'avait prodigieusement agacée. Tom se régalait discrètement en tournant entre ces doigts une bouteille de bière déjà bien entamée. 

-Alex ma belle je sais bien, répondit-il dangereusement. Mais tu peux avoir envie de quelqu'un. Ecoute je sais ce que tu peux bien penser de moi, mais si tu as envie de quelqu'un tu es ici comme chez toi. Et on pourrait aller à ce centre un de ces jours, je leur ferais un tarif sans problème. 

Cette fois Tom bouillonnait, autant de colère que d'exultation en écoutant Alex rendre coup pour coup. 

-J'ai peur que tu ais mal compris Antoine, tu donnes ton temps à des gens qui ont accepté de donner leur vie pour toi. Et ne tente même pas le numéro du mec qui doit bien gagner sa vie, on sait tous les deux que ce ne sera jamais un problème pour toi. 

Elle l'acheva:

-Que ce soit bien claire je n'ai pas envie d'un mec comme toi. Jolie maison, c'est cool, mais je n'y mettrais pas un pied seule, et je n'irais certainement pas te traîner dans ce centre alors que la seule raison qui te pousserais à y aller, ce serait pour mettre une nana dans ton lit ou pour enjoliver un CV. Ces mecs ont subis assez de merde et ont rencontrés assez d'ordures pour que je leur en amène une. Tu peux le dire ta réputation est assez merdique, mais tu vois je n'y aurais même pas pensé si tu ne te permettais pas en seulement quelques minutes de conversation de m'appeler "ma belle", de me dire que j'avais besoin d'un homme dans ma vie et que c'était naturelle pour une fille comme moi de vouloir cajoler les hommes autour d'elle. T'es pas un homme Antoine. Ce genre d'allusions, pas avec moi.

Elle déclama en articulant parfaitement sa tirade, sans jamais hausser le ton ou détourner les yeux, avec une froideur et une intensité surprenante. 

Tom finit par se lever pour apaiser le combat, au moment où quelques invités invitaient joyeusement à la baignade nocturne ou presque, puisque le soleil offrait ce soir là un salut d'un orange flamboyant avant de quitter la seine. Avec enthousiasme l'idée fit son chemin parmi les convives et rapidement les vêtements commencèrent à pleuvoir dans les cris de joie et de libération de laisser derrière sois sa pudeur. Tom plaça cette fois tout à fait sa main dans le dos d'Alex pour la détourner d'Antoine. Bordel cette fille était comme lui en mieux. Elle ne s'était pas laissée démonter, n'avais pas fui et plutôt envoya avec aplomb jab après coup droit après uppercut. Il était assez émoussé par cette femme encore raide de colère qui pourtant ne résista pas et suivi sa direction sans douter. Il ne l'avait jamais entendue parler de ce centre pour vétérans, évidement très peu de sujets avaient déjà été abordés. 

-Putain bébé, faut pas t'emmerder, lui chuchota-t-il, fière. 

Ils s'approchèrent eux aussi du lac reflétant le Roi Soleil quittant sa seine. Tom se débarrassa sans ménagement de son t-shirt et chaussures, et de son short pour ne garder qu'une caleçon en coton bleu nuit flottant autour de ses cuisses. Il pénétra dans l'eau avec agilité et bonheur, déployant en quelques mouvements de brasse des bras forts, des épaules puissantes. Tous le long de la berge chacun savourait la houle et le sel sur sur ses cils. Il s'arrêta de nager pour se retourner vers la plage et voir si Alex le suivrait ou non. Il avait peu de doutes, mais se demandait si elle aurait l'impulsion de se joindre aux joyeux baigneurs, si son instinct lui ferait suivre son instinct, ou si elle préférerai être spectatrice. Il la regarda avec des yeux de défi, et elle lui rendis le même regard. En l'espace de quelques secondes le soleil avait quitté l'horizon et la nuit encore claire aida Alex à se mettre à l'eau. Elle envoya voler plus loin des chaussures montées sur des talons stables, c'est ce qu'elle disait en tout cas. Il la regarda amusé, chercher dans son dos pour défaire des liens et baisser des fermetures éclairs. Il ne pouvait s'empêcher de penser que bon sang, cette nana était en train de lui faire un strip-tease sur la plage devant une bonne partie de leurs connaissances. Et il n'en loupa pas une miette. Alex finit par trouver et Tom allait pouvoir apercevoir ce qui se trouvait sous cette robe, quelques centimètres en dessous du dos dénudé qu'il n'avais pu s'empêcher effleurer, toujours avec douceur mais jamais innocemment. Finalement, le devant de la robe s'affaissa pour dévoiler une poitrine fière, contenue dans un balcon de tissus noir ornementé de dentelle, tulle, et soutenu par des baleines enchantées. Le bas de la robe suivit rapidement, et dévoila cette fois une culotte tout aussi noir, dessinant sur ses courbes un cœur de broderie. Tom vit bien que les regards masculins, certains étant pourtant déjà en bonne compagnie, se détournaient plus ou moins discrètement pour voir ce qui d'ordinaire se cachait sous de longues étendues de tissus. Il ne s'en irrita même pas, comment leur en vouloir. Il éprouvait même une certaine fierté à ce qu'Alex attise le désir chez d'autre alors qu'elle était à lui. 

Ne laissant que peu de temps au voyeurs et dans une pudeur encore collante, Alex s'élança depuis le ponton dans un plongeon, avant de rejoindre elle aussi en quelques coups de bras Tom, qui guettait le sommet de ses fesses transparaissant sous l'eau. Elle fit finalement surface, pour s'approcher avec plus de douceur de lui, hésitante peut être. Il dissipa ce doute en la rejoignant rapidement, passant sur son visage et le long de sa barbe une large main pour y déloger l'eau et le sel. L'eau était peu profonde aux bords du lac et la poitrine d'Alex n'était pas recouverte, se laissant perler d'eau et de sel sur leur courbure. Sous l'eau il tâtonna pour trouver une hanche douce qu'il agrippa pour l'amener à lui. Ses cheveux dégoulinants se collaient le long de son dos. Jamais ils ne s'étaient réellement touchés, et la seule fois où il lui avait fait l'amour il avait abandonné, face au territoire hostile que constitue une voiture dans cette situation, l'idée de se débarrasser de sa jupe et de son t-shirt. Mais elle était entièrement là, sans rien pour l'empêcher de se remplir les yeux de cette vue dont il ne se lassait pas encore. Il l'attira à elle pour qu'elle place la cuisse fléchie de Tom entre ses jambes captivantes, sur cette butte de sable qui découpait un cercle d'un bleu limpide dans une eau plus trouble. Elle se plaça naturellement, et enlaça son cou. Il ne pouvait s'empêcher de faire courir ses mains, de dévaler des collines et de s'aventurer dans des falaises. Elle recueillait avec délice ces caresses, intimidée de se sentir l'objet de son désir, intimidée par le manque d'intimité du moment qui pourtant entre eux n'aurait pas pu être plus confidentiel. Elle se plaisait à jouer avec ses cheveux mouillés, sa barbe détrempée, ses épaules courbaturées qui faiblissaient sous ses doigts. Agenouillé face à elle, son visage était plus proche de ses seins laiteux que de ses yeux farouches. Elle céda du terrain pour lui permettre, s'il le voulait, de sceller ses lèvres aux siennes. Il ne s'exécuta pas tout de suite, savourant le paradis qui le séparait de ses lèvres mouillées. 

Quelques minutes, secondes, heures, ils ne cédèrent pas à l'avidité de leurs lèvres. Puis Tom dérapa et saisit le visage de sa belle pour l'apprivoiser avec mordant. Elle d'habitude si dominante, si forte et ne lâchant jamais de leste, était fiévreuse par le simple fait de laisser, juste là et maintenant, la main à un homme. C'est lui qui décidait et elle ne l'aurait pas voulu autrement. Son lion intérieur luttait pourtant toujours avec ferveur pour ressortir. Elle se distancia de la barbe délicieusement mordante, pour s'agenouiller elle aussi. Tom sentit en perdant les pédales le paradis de ses cuisses épouser un quadriceps dessiné. Il repris immédiatement le contrôle en l'attirant plus près de lui, jusqu'à ce que la rêche broderie réveille son abdomen. Contre son propre torse elle reposait son balconage. Plus personne n'était dans l'eau, la brise avait eu raison des courageux. 

-Putain mais regarde-toi interrompit une voix sortie de la gorge rauque et serrée de Tom. 

Alex le fit taire avec un baiser le long de sa mâchoire piquante. 

A force de la faire attendre, Tom sentit qu'elle resserrait les cuisses, douloureuse. Il ne fit rien de plus pour autant, la laissant souffrir de désir. Il était tout autant en difficulté mais voulait attendre, encore attendre. Laisser s'étirer les délicieuses secondes avant un baiser, le délicieux instant avant l'union des corps quand rien ne peut soulager d'autre que l'autre. Finalement, et au prix d'un effort pour elle qui ne pouvait d'ordinaire se résoudre à demander, elle qui par peur préférait se contenter de ce qu'on voulait bien lui donner, elle souffla dans un déchirement:

-Je peux plus Tom, j'en peux plus.

Il ne put se résoudre à continuer de la torturer. Tendu, assez seul avec elle pour lui faire l'amour à nouveau sans craindre de l'exposer, mais assez proche du rivage pour être retourné par la perspective qu'on le voit la posséder, il céda aux supplications d'Alex. Il la redressa pour cette fois lui retirer la dentelle sombre. Plus rien entre eux, plus rien. Finalement il donna lieu à ses supplices, les rayons de lune s'invitant parfois dans la danse pour souligner une goutte perlant, la peau fiévreuse et en demande. Comment pouvais-ce être encore mieux que la première fois, dans la voiture de Tom ? 

Il ne la quittait jamais des yeux, soutenant son regard, admirant une épaule que la bretelle avait abandonné pour son plaisir à lui. Elle se montrait haletante, si vulnérable. Autour d'eux, seuls les clapotis de l'eau plus insistants, la houle qui s'invitait entre les deux corps. Jamais il n'aurait imaginé une telle vulnérabilité chez une telle femme et en était bouleversé, presque inquiet. Lui aussi avait d'immenses difficulté à maîtriser la situation. Lorsque suppliante elle s'agrippa à lui, il sut que c'était foutu. Cette fois c'était vraiment foutu. Leurs chemins ne pourraient se séparer, comme il l'avait naïvement imaginé, sur le tarmac. Comment allait-il pouvoir ne pas la posséder autrement qu'au téléphone pendant plus de six mois ? Comment surtout allait-il s'assurer que personne ne s'approcherai d'elle à des milliers de kilomètres de là ? 

Quand l'eau parut à nouveau glaciale sur leurs peaux brûlantes, Alex entama en premier un mouvement. Comme la dernière fois, elle se montrait soudainement plus distante, plus réservée après que le moment fut passé. Elle se sentait vulnérable, et elle détestais ça. Rapidement, elle localisa ce qui semblait dans l'obscurité être sa culotte qu'elle enfila en prenant grand soin de rester immergée. 

-Merde, lança Tom, ébranlé.

-Merde, répondit Alex, soutenant à nouveau son regard. 

Seulement quelques secondes après, son lion avait déjà refait surface ne lui laissant aucun répit. Mais Tom ne la voulait chancelante qu'avec lui, et cuirassée qu'avec le monde. Les deux oiseaux de nuit regagnèrent le plus discrètement possible la plage, la distance paraissait infranchissable désormais. Ils se saisirent des deux serviettes restantes du tas qu'Antoine avait mis à disposition. Il faisait vraiment frais maintenant, et les convives étaient rentrés pour se lover sur les canapés de toile. Les lumières allumées derrières les fenêtre offraient une vue imprenable sur le théâtre qui s'y jouait. Plus ou moins séchés, l'un comme l'autre se rhabilla en silence, seulement troublé par les assourdissants criquets. Ils regagnèrent finalement la maison. 

Alex se rendit compte qu'elle était affamée et accepta volontiers la part du festin qu'Agathe lui avait gardée. Tom s'arma de son habituelle bière et s'affala dans un fauteuil. Alex redouta que chaque seconde passée dans ce silence, et dans cette distance, ne rendrait le fossé plus infranchissable. Et si cela recommençait, et si ils finissaient par s'ignorer royalement jusqu'à l'été prochain ? Le diable s'amusait de la situation. 

Tom se demanda rapidement ce qu'il était en train de faire, à l'autre bout de la pièce d'Alex. Quand leurs regards finirent par se croiser, il l'invita par un geste universel du menton à le rejoindre. A sa portée, il la fit asseoir avec lui, une de ses jambes au dessus de la sienne. Il délaissa la conversation pour poser une joue piquante sur le dos nu d'Alex, qu'elle accueillit avec délectation. The devil cries sometimes.

Personne ne releva, mais on pouvait deviner si on y regardait mieux une Agathe opinant à cette vue, un Antoine vaincu et désavoué, une Capucine déçue et touchée, un Paul attendrit. 

-Laisse moi te ramener. Reste avec moi ce soir, murmura Tom dans les cheveux emmêlés par le sel d'Alex. 

-Maintenant ? se surprit Alex, ne relevant pas la requête de Tom même si elle en fût terriblement touchée. 

-Oui, rentre avec moi.

Et d'un même mouvement ils s'éclipsèrent, promirent de se joindre à telle et telle activité, jurant de rappeler untel pour parler plus longuement du problème posé. 

Sur le trajet du retour, jamais Tom ne la quitta, du regard, de sous ses doigts qu'il posait en propriétaire sur la cuisse d'Alex. Il n'eut pas le coeur de lui redemander de rester, mais elle le suivit naturellement hors de la voiture et jusqu'à une charmante et modeste maison. Tom, ragaillardit, ne la laissa pas s'ébahir sur les photos ornant les murs. Épuisé, il n'eut que le temps d'enfiler un pyjama, de se féliciter de la vue d'Alex dans un de ses t-shirts, avant de s'endormir dans une paisibilité que seuls les enfants connaissent. Lovée dans le torse du géant, Alex sombra avec lui. 

Et demain tout irait bien. 

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