Promesses

13 minutes de lecture

Le jour venu, Tom, épuisé par quelques jours d'entraînements spécifiques au départ en mission qui se rapprochait se prépara pour se rendre chez Antoine, comme il l'avait promis à Agathe. 

A la caserne, le départ se rapprochait, et il pouvait presque déjà sentir le souffle chaud des terres rouges Afghanes. La tension montait dans les baraquements, à la fois positive et négative. Certains étaient impatients, comme au départ d'une montagne russe lorsque le cœur tambourine et que malgré l'appréhension on n'attend plus qu'une chose, monter dedans. D'autres étaient moins pressés, ils étaient généralement moins à leur place, et faisaient partis de ceux dont les yeux ne brillaient pas lorsqu'une arme ou technique qu'ils ne connaissaient pas leur était montrée. Pour tous, les journées passaient avec un goût particulier. A la chaleur d'août succéderait la chaleur de l'Orient. Il savourait sans trop savoir d'où cela venait l'eau fraîche du lac salé sur ses pieds. Le vent qui se levait parfois avec délice en fin de soirée. Les rires. Un monde ou nul ne pensait ne serait-ce qu'une seconde à cet autre monde, parallèle, celui où certains donnaient leur vie pendant que d'autres faisaient la vaisselle après un barbecue réussi, malgré des merguez un peu trop épicées. Il savait que rien n'aurait plus le même goût dans quelques semaines. Pour se rassurer, et parce qu'il avait entendu des histoires de ce genre, il était allé au feu d'artifice du 14 juillet. Il avait alors observé avec satisfaction que son cœur ne s'emballait pas au son des pétarades. Et autour de lui, tous souriaient béant, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Dans leurs sommeils, les enfants ne redoutaient pas ces crépitements et explosions lointaines. Pour que tout ce petit monde continue de tourner, il devait y aller. Il voulait y aller. 

Il n'était pas enthousiasmé par cette soirée et regrettait d'avoir fait des promesses à Agathe. Inconsciemment il avait traîné avant de partir, lui d'ordinaire assez ponctuel. Finalement et non sans mal il envoya un message à Capucine, comme promis, pour la prévenir qu'il serait chez elle d'ici une petite dizaine de minutes. Il monta dans son véhicule et se mis en route, la fenêtre baissée après que le soleil ait tapé sur la tôle toute la journée, un avant bras bronzé caressant le vent et le soleil, et une autre sur le volant. Il avait revêtu à la vas-vite un short en molleton anthracite, un t-shirt crème qui dépassait sous un sweat qu'il avait enfilé en prévision de la température qui risquait d'être plus fraîche en bord de lac, là où Antoine vivait. 

Il se déporta finalement pour s'immobiliser devant chez-elle. Elle lui avait envoyé son adresse, mais il aurait probablement trouvé la maison tout seul. Dans le jardin, une piscine creusée, des bouées de toute tailles et formes y flottaient, devant des transats abandonnés. Elle ouvrit sa porté à la volée, chaloupant vers lui et grimpa avec un sourire assuré dans la bagnole. Il fut immédiatement très inconfortable. La dernière femme qu'il avait conduis avait fini sur ses genoux un an plus tôt. Capucine elle semblait particulièrement à l'aise, déblatérant les anecdotes de sa journée, et jouant avec la radio avant de trouver une station pop, visiblement à son goût puisqu'elle s'y arrêta. Elle portait un short déchiré à sa bordures et aux poches. Son haut était visiblement un maillot de bain. Quand elle s'était dirigée vers sa voiture il avait été forcé de remarqué des claquettes à talons, puisque sur la pierre menant à sa porte un cliquetis battait sur le tempo de ses pas. Elle était relativement tactile, n'hésitant pas à poser sa main sur son bras, voir parfois sa cuisse qui se tendait alors. On ne pouvait certainement pas lui reprocher une certaine passion, en tout cas un goût pour le jeu, le flirt, jeu dans lequel il se serait probablement engouffré dans le passé. Il se sentait à l'étroit dans son 4x4, Capucine prenait beaucoup de place, demandait beaucoup d'énergie pour répondre à son degré d'investissement. Tom ne faisait que donner le change à une Capucine qui ne semblait pas vraiment le remarquer, peut être n'en demandait-elle simplement pas plus de lui ce qui lui allait. 

En arrivant chez Antoine, le duo insolite découvrit une maison en bord de lac, bordée de longue baies vitrées offrant une toile mouvante au gré de la houle pour ses visiteurs. Vu le retard du duo, les festivités avaient déjà commencé, en douceur puisque les uns et les autres arrivaient après des journées de travail ou d'activités sur le lac particulièrement énergivores. Ils saluèrent à la cantonade pour ne pas imposer à tous l'exercice éprouvant de la bise sur des joues moites et salées. Alex était déjà là, exceptionnellement, et était dans un coin, à l'angle de deux immenses baies vitrées, assise dans ces fauteuils crème moelleux. Avec elle, Antoine. Ils entretenaient une conversation sympathique et dénuée de profondeur comme c'est la coutume, puisque l'hôte et son invité ne se connaissaient pas plus que cela. Tom vit le couple discuter ce qui crispa sa mâchoire mal rasée. La barbe entretenue autorisée avait laissée place à un plus désordonnée comme Tom Hardy pouvait porter. Décontenancé par sa réaction réflexe, il porta la main à son menton pour gratter cette barbe. Capucine n'y porta pas attention, contente de porter à son bras un militaire plus âgé pour son entrée. Alex remarqua également qui était la compagne d'un soir de Tom. Elle n'apprécia que très peu son choix de compagnie, elle s'entendait avec Capucine lorsqu'elles se croisaient, mais connaissait que trop bien le personnage et était sceptique quant à l'avenir du duo, sans parler de long terme elle doutait de l'épilogue de la soirée. Irritée de savoir qu'il avait réitéré le coup du taxi, faisant monter, supposait elle, une demoiselle à son goût dans son véhicule pour se poser comme galant chevalier de ces dames. Elle se dit avec dégoût qu'elle avait du s'asseoir là ou beaucoup d'autres femmes avaient frémis sous les doigts du chauffeur chevronné, que le volant avait déjà soutenu par le passé les courbes de femmes éprouvées. Plus qu'irritée à cette perspective qu'elle avait pourtant par le passé tenté d'écarter, elle repris de plus belle sa conversation avec Antoine. 

Enfin, tout le monde se mit à table. Antoine avait le luxe d'une longue terrasse qui pouvait accueillir sur sa terre salée tous les convives présents. Chacun pris sa place, les cartons de pizzas défilèrent jusqu'à ce que chacun déguste en silence le trésor huileux, le vent encore chaud daignant enfin se joindre aux festivités. Après avoir mangé, bu, rit, contemplé, le repas s'acheva pas des ventre repus et des pantalons ouverts pour laisser gonfler à leur aise les ventres rassasiés. Le jeu des chaises musicales commença pour reprendre ou entreprendre les conversations. Antoine pris la place d'Agathe, en bout de table à côté d'Alex. Il savait se montrer poli et charmant, et sans être insistant Alex avait parfaitement compris qu'il ne recherchait pas une belle histoire d'amitié, mais il était sympathique et elle n'éprouvait aucune aversion à l'idée de passer ces moments en sa compagnie. Tom avait cristallisé autour de lui des garçons un peu plus jeunes, intrigués par sa carrière, admiratif de son dévouement, avides surtout d'histoires sanglantes. 

Au détour de la conversation, Antoine lança fort pour atteindre le groupe parlant armée:

-Hé, Tom ! Si tu ramènes déjà Capucine je m'occupe de ramener Alex, ça t'évitera deux détours ! 

Agathe s'était chargé d'amener son amie et était censée assurer le retour mais elle ne payait pas attention à la conversation et n'intervint donc pas. A l'annonce d'Antoine elle ouvrit de grands yeux à la simple évocation d'un deuxième covoiturage. Tom ne s'y attendait pas plus et tenta en vain un regard vers Alex qui fixait le lac l'air pincé. Piqué sans trop savoir pourquoi, probablement par la distance qu'Alex s'efforçait d'entretenir, Tom répondit:

-Ouais occupe toi de ça comme ça je n'aurais qu'à me préoccuper de Capucine. 

Alex tenta de ne pas relever le "ça", mais se montra plus proche d'Antoine ensuite, n'hésitant pas à se pencher chers lui, lui poser la main sur l'avant-bras en parlant. Alors qu'elle éclata d'un rire sonore face à un Antoine hilare, Tom, définitivement à cran, se sentit l'âme provocatrice. Il pris alors place en face d'Alex et à côté d'Antoine, et dans un geste négligeant invita Capucine à approcher. Elle ne se fit pas prier et lorsqu'elle fut à sa hauteur il la saisit par les hanches pour l'inviter à s'asseoir...sur ses genoux. Capucine, flattée de cet intérêt soudain ne protesta pas, jouant avec sa barbe, ses cheveux, sa chaîne qu'elle avait trouvé au terme d'une exploration minutieuse dans son sweat. Quand il surprit le regard désapprobateur d'Alex, il posa sa main jusque là à l'abris sur les accoudoirs, sur la cuisse découverte de Capucine. C'en fut trop pour Alex qui cette fois était tout à fait irritée. Elle qui n'avait fumée qu'une poignée de fois dans sa vie, elle se saisit d'une cigarette dépassant d'un paquet abandonné et d'un briquet, pour traverser la maison avant de trouver un patio débouchant sur un jardin à l'arrière. D'abord satisfait de voir qu'Alex ne lui était pas aussi indifférente qu'elle ne le paraissait, il se trouva rapidement agacé de ce jeu, et son impulsivité, son besoin de confrontation qui grimpait à mesure que son départ en Opex approchait le fît lever Capucine sans ménagement pour suivre Alex. Après avoir ouvert toutes les portes sur son passage il finit par déboucher sur le jardin arrière où il trouva une Alex assise sur les hautes marches de pierre blanches lisses. Tête baissée vers ses pieds, il ne distinguait qu'une rideau de cheveux prenant la brise, l'odeur de tabac qui lui parvenait dans un nuage éparse, et le rouge vibrant du brasier à l'extrémité de la cigarette. En la voyant il claqua la porte derrière lui se qui fit se lever Alex immédiatement, sur ses gardes. Ils se regardèrent dans les yeux qu'on ne parvenait que difficilement à distinguer. En s'avançant il déclencha la lumière qui détecta son passage. Sous cette lumière crue il découvrit qu'elle arborait un air serré, des yeux tueurs, une bouche impatiente serrée autour de sa cigarette. 

-Qu'est-ce que tu veux ? Attaqua-t-elle de front. 

-Fumer, comme toi, rétorqua-t-il malin, en dégainant lui aussi le rare paquet de cigarette qui lui arrivait d'entamer au détour d'une soirée. 

-T'es en bonne compagnie ce soir, ajouta-t-il. 

-Je te retourne le compliment, ta voiture ne reste jamais vide longtemps. 

-Ce serait dommage de ne pas faire profiter de ma voiture aux autres, provoqua-t-il encore.

-Vas te faire foutre Tom.

C'était la première fois qu'elle prononçait son prénom, donnant d'autant plus d'impact aux mots crues sortant d'une bouche si délicate, bordée de vagues de chair rosée. 

-Ce qui me rassure c'est que toi aussi tu profites bien, sympa le Antoine, son lit en plume de canard sauvage doit être très confort, tu me racontera, répondit-il. 

-J'y manquerais pas. Je te dois rien du tout et toi non plus. 

-Alors pourquoi on est là ? interrogea-t-il en tirant sur sa cigarette écarlate.

-J'étais là et tu m'as suivie rappelle-toi, pourquoi toi tu es là, c'est ça la question.

-Je pars en Afghanistan dans quelques semaines, mon déploiement est décidé.

Oubliant quelques secondes leur joute verbale, Alex recueilli ces paroles, muette.

-Alex putain, je pars en Afghanistan. Quoi que je dise ou que je fasse je pars, j'ai pas à te demander quoi que ce soit.

-Ça change quoi que tu partes ou pas ? 

-Je crois que tu sais ce que ça change. Tu sais très bien ce que l'Opex veut dire t'écris sur le sujet toutes les semaines.

Plus curieuse qu'en colère, elle s'interrogea:

-Tu as lu mes articles ? Je ne t'en ai jamais parlé, pas qu'on ai jamais beaucoup discuté.

Il haussa les épaules pour acquiescer. 

-Je comprends pas, dit-elle les sourcils froncés.

-Tu ne comprends pas quoi ? 

-Capucine, la voiture, l'Afganistan. Toi, là maintenant. Toi qui est soulagé qu'Antoine se charge de la corvée de me ramener. Je comprends pas, c'est quoi ton problème ? répondit-elle en retrouvant son feu intérieur.

-Alex je veux pas que Antoine te parle. Je veux pas que tu montes dans sa voiture. J'en ai rien à foutre que Capucine monte dans ma bagnole, et si ça pouvait ne pas être le cas ça m'irait très bien. Mais je veux partir en mission. Et je peux pas te demander de tout me donner alors que j'ai rien à te rendre. Je pars 6 mois là-bas, je vais revenir mais reste à voir si c'est assis dans l'avion ou couché dans une boite. Je vais partir alors je suis qui pour te dire de rester immobile en attendant que moi je rentre ? On ne se connaît pas, bordel on ne se connaît pas alors je suis censé dire quoi ? Et ouais je veux pas te ramener, je veux pas te prendre dans ma voiture. Parce que Alex bon sang si ça recommence, et ça va recommencer, comment je pourrais partir. Et comment je pourrais te demander de rester. 

-Je sais que tu dois partir. Tu sais que je soutiens cette Opex. Mais je...je n'avais aucune idée que tu pensais ça. Tom t'as du coucher avec des dizaines de filles dans ta voiture, et ailleurs. Tu ne me dois rien non plus on ne se connaît à peine. Tu ne me dois rien. Je ne te demande rien. Tu dois partir. Là bas il y aura d'autre filles, à l'intérieur il y a Capucine qui t'attend. Je ne veux pas que tu crois que je m'accroche à toi, tu es libre je ne m'accroche pas. Tu as juste couché avec moi je ne peux rien demander non plus. 

Comprenant qu'Alex avait du mal à s'autoriser à comprendre ce que lui lui disait sans excuses ou faux semblants, sans pincettes, il s'empressa de clarifier:

-Alex je n'ai jamais couché avec toi. Coucher c'est un truc de bâtard que j'aurais pu faire avant ouais, et que j'ai fait cette année c'est vrai. Et je me souviens à peine de leur nom, de ce qui s'est passé. Alex je serais un sacré connard si j'appelais pas ce qu'on a fait "faire l'amour". 

-Vraiment ? se surprit-elle. Tom vraiment ne te sens pas obligé, traces ta route, pars là bas sereinement. Dans quelques semaines je pars aussi, et toi tu seras passé à autre chose à la minute où on sera éloignés. 

-Je ne te dois rien ouais. Mais je peux pas. Je peux pas te voir avec l'autre gosse de riche, je peux pas te voir toi alors qu'on a été tellement proches et que pourtant on s'est même jamais vus à poils. Merde on fait rien dans l'ordre Alex! Mais hors de question de passer une autre soirée, ou de passer le reste de celle-là à se regarder de travers, à parler aux autres juste pour pas se croise, à penser à toi et toi à moi. J'ai assez joué.

-Tu pensais à moi sous le short de Capucine ? luttait encore Alex. Elle avait beaucoup de mal à assimiler ce qui se passait, à s'offrir vulnérable et dévoiler ce qu'elle ressentait face à un Tom qui pourtant ne demandait que ça.

-Je pourrais sauter Capucine ouais. Mais s'il-te-plaît n'essaie pas de me faire croire que tu penses qu'on s'entendrait bien une seconde. Regarde-toi Alex t'es sublime tu le sais même pas et tu t'en excuses même. Regarde-toi. Comment après toi je pourrais voir Capucine ? 

Au compliment Alex se retrancha, elle était très mal à l'aise lorsqu'ils lui étaient adressés. Elle portait ce soir là une jupe qui chatouillait ses chevilles satinée et statique autour de ses jambes, à l'imprimé discret et clair, et un haut noir au décolleté cranté d'un V au milieu, aux bretelles nouées sur ses épaules tannées par le soleil. Ses épaules s'affaissèrent et avec une bretelle récalcitrante. Tom sans même y penser s'avança dans l'intention de remonter le morceau de tissus. Comprenant, Alex fit un pas en arrière. 

-Tu sais que l'Opex est importante pour moi. Tu sais que ma carrière et le drapeau ça compte. Et je crois que ta carrière ça compte beaucoup pour toi aussi. Jamais ni l'un ni l'autre on ne pourra choisir une des deux carrière. Jamais l'un de nous acceptera de mettre la sienne de côté pour attendre que l'autre réalise ses rêves. Mais bordel je peux pas te voir a trois chaises de moi et ni te parler, ni te regarder. Ni te ramener dans ma voiture, en essayant d'élégamment lui remémorer ce souvenir.

-Jamais je ne sacrifierais ma carrière Tom. Jamais quelqu'une ne pourra me faire choisir. C'est ma vie j'ai tellement de choses à accomplir et à peine le temps de le faire. C'est hors de question qu'un homme ne me ralentisse, ne m'empêche de progresser. Ça me fait flipper là, je comprends pas vraiment ce qui se passe, et je peux pas t'attendre, parce qu'en revenant j'attendrai toujours et tu seras déjà loin. Alex se livrait finalement. 

-Je sais, et je veux pas que t'ais à faire ça. Alex j'y comprends rien non plus et j'ai pas vraiment envie de chercher. Je sais juste que sur mes genoux c'est pas Capucine que je voulais. Que c'est avec moi que tu dois discuter, que c'est avec moi que tu dois rire. Et que c'est moi que tu appelles quand ta carrière avance comme tu le voulais. Y a pas d'autres options. 

-Comment c'est possible de se promettre des trucs comme ça ? 

-Y a qu'à commencer et se prouver que ça marche. Alex je laisserai pas ça ne pas marcher. Tu avances avec moi maintenant, personne d'autre, osa-t-il.

La voyant interdite, il s'approcha avec douceur pour l'enlacer. Elle se nicha dans la douceur de son sweat, et Tom glissa son nez dans la tempête de ses cheveux. Ils respirèrent un moment en même temps, calant progressivement la chamade de ces deux cœurs coulants sur le même rythme. C'était une évidence. Finalement, il ramena véritablement Alex chez elle. Capucine et Antoine observèrent, que très peu déçus le duo repartir avec pudeur. La voiture ne fut que le réceptacle de tendresse et de promesses qui ne demandaient encore qu'à être tenues. Pas de baisers ni de caresses ne furent échangés, à croire que les choses reprenaient enfin dans l'ordre. Le poids de l'arrivée de la pernicieuse Septembre était refoulé à plus tard. Ce qui compte, c'est maintenant. 

Annotations

Vous aimez lire TheEditrice ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0