Un, deux, trois, tu te brises en deux,

Quatre, cinq, six, mon cœur se repend en morceaux

Sept, huit, neuf, Prend garde a la dame de pique

Dix, sans est fini de toi.

Aucune personne n’a pu me mettre à genoux,
Comme tu as pu le faire.

Une simple partie de mon cœur s’est fissurée,
Jusqu’à devenir un monde lugubre

Nulle n’est aussi fleurissant, qu’un tournesol.

Mais le mieux est le double jeu de la dame de cœur.

Ne me reproche pas de t’avoir avertie.

Celui qui joue au plus malin fini souvent par se prendre le revers de la médaille.

Lana

Souvent quand je montre mon visage les gens se posent des questions. Mais pas celle qu’on attend, celle intrusive qui vous rappel ce qui vous arriver. Et moi je leur montre la vraie face de ma pièce.

La ruelle est sombre, je laisse mes bottes marteler le sol jusqu’à lui faire face. Nous faisons la même taille mais cela ne m’empêche nullement de le regarder de haut.

-Toujours en vie, petit ?

Ses yeux s’illumines, alors qu’il relève ses yeux noirs vers les miens. Un sourire carnassier sur les lèvres, ce qui me fait sourire davantage.

-Serais-tu en train de me prendre pour inférieur à toi ?

Je caresse sa joue.

-Je m’assure que tu es toujours toi-même. Mais dois-je te rappeler mon avertissement ?

Il ne dit rien, ne me lâche pas du regard pour autant.

-Pour la dernière fois, ne te frotte pas à la dame de pique. Pourquoi ? Tu risqueras d’y laisser des plumes.

Sur ces mots, je recule et le laisse là. Seul dans cette ruelle sombre.

Lui tourner le dos est le mieux que je puisse faire pour lui.

Le sang coule sur ma main gauche, mais ça il ne peut le voir.