4 - Comme un cadeau

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Je me retrouve accueilli dans un studio qui ne ressemble à aucun autre. Alors qu’elle pose son sac à main sur une table en bois blanc, je découvre le reste autour.

Des plantes ornent la pièce ; elles sont de toutes les sortes. Une fougère luxuriante repose sur une étagère murale. Au fond de la pièce, la grande fenêtre laisse entrevoir des lobélias bleus disposés sur son rebord. Le diffuseur sur la table de chevet en rotin baigne la chambre dans une senteur lavandée.

Le plus marquant, je crois, c’est l’innombrable quantité de livres qui parsèment son refuge. De toutes les pages jaunies par le temps dépassent parfois des petites étiquettes colorées. On en voit des roses, des jaunes, des bleues. Je me demande si ça a du sens, pour elle. Que dis-je ? Bien sûr que ça en a.

Derrière le petit bar qui sépare la kitchenette de la chambre, j’aperçois un coin propre, presque trop rangé. Les épices sont ordonnées par couleurs et ses féculents sont dans des jarres en verre. Le pot le plus vide, c’est celui des penne. Est-ce que ce sont ses préférées ou plutôt celles qu’elle aime le moins ? Elle a même des assiettes à motifs fleuris sur l’égouttoir.

Dire qu’elle a eu l’audace de me demander de ne pas faire attention au bazar…

Je dois admettre que mes yeux ont été attirés presque naturellement par son lit. Deux places, mais seulement un gros oreiller, avec une couverture rayée de couleurs pastel – blanc, puis rose, puis blanc de nouveau - sous laquelle je me vois déjà me rouler avec elle.

J’ai posé ma veste près de la sienne, à l’entrée, ce qui me vaut un sourire enjoué de sa part. Elle est là, les bras ballants dans sa robe à fleurs, parcourant mon corps des yeux. C’est drôle ; on a tous les deux la bouche entrouverte, nos lèvres brûlantes ne demandant qu’à s’unir.

« Je peux te proposer du rosé, si ça te dit.

-Proposer de l’alcool à Clément… Toi, tu sais me parler. »

Je me suis assis sur son lit, appréciant encore la lavande qui m’apaise les narines. Alors qu’elle ouvre sa bouteille, je permets à ma curiosité de montrer le bout de son nez.

« Tu habites ici depuis longtemps ?

-Oui, j’arrive enfin à me le permettre avec mon job. T’auras sûrement remarqué que je n’ai même pas de piano, ici.

-Ouais, tout à fait… J’avais grave remarqué… »

Elle sourit.

« Mais c’est quoi, ce job ?

-Je suis serveuse dans un bar proche d’ici. J’ai pas mal de chance, honnêtement. Tant pour les rencontres que ça me fait faire que pour les cocktails que ça m’a appris ! »

Elle apporte la bouteille ouverte et deux verres à vin. Ses cheveux ondulés tombent devant quand elle se baisse pour poser quoi que ce soit sur la table basse en verre que j’ai déplacée pour l’aider.

Elle s’assoit à mes côtés et le tintement des verres résonne dans son appartement. Andréa me regarde avec amusement alors que je joue les connaisseurs avec son rosé.

Entre deux gorgées, je continue ma série de questions :

« Alors, c’est quoi ton cocktail préféré ?

-Je dirais le caïpirinha ! Mais bon je ne suis pas très difficile. Tant qu’il y a du citron…

-Justement, le mien est assez proche. Je viens de Guadeloupe et, là-bas, on est fans de rhum. L’un de nos cocktails les plus connus, c’est le ti’ punch, et je l’adore. »

Ses jambes croisées essaient de me voler mon attention. Vilaines cuisses, laissez-moi m’intéresser à elle.

Au bout d’un verre seulement, nos questions étaient déjà tournées vers un tout autre sujet.

« D’ailleurs, tu m’as toujours pas raconté ton plus grand fantasme !

-Clément… Un peu de retenue, tout de même. Mon petit cactus ne voudrait pas entendre parler de choses si viles en cette belle soirée.

-Pardon, cactus. »

Je me lève et le caresse pour lui présenter mes excuses. Andréa manque de s’étouffer avec son rosé quand elle me voit regretter l’épine plantée dans mon doigt.

« Mon plus grand fantasme, je dirais que c’est de me faire peindre nue par un homme secrètement amoureux de moi. Rien ne me ferait plus de bien que le voir rougir en essayant de cacher son érection, de masquer ses gémissements au fur et à mesure que le froid ferait durcir mes tétons.

-Jamais entendu un tel fantasme. Tu me fascines.

-C’est normal : j’ai menti. Mes fantasmes impliquent nécessairement de me donner à l’autre… ou aux autres. »

Je suis revenu m’asseoir près d’elle et je laisse mes doigts glisser sur le dos de sa main. Avec, je fais des ronds, des huit… Je pose un doigt, puis deux, ou plus encore, et j’en retire à ma guise. Chacun de mes mouvements est comme un nouveau pas de danse que j’essaie de maîtriser pour la faire frissonner.

Cependant, je réalise que j’en ai oublié de lui parler de mes fantasmes.

« Moi, je crois que c’est la frustration qui m’excite vraiment. Attends, je peux développer… Par exemple, quand ma partenaire s’amuse à me déconcentrer pendant une visioconférence importante, ou quand elle me ligote, ou quand je suis à fond sur un jeu vidéo… »

Pourquoi elle ferme les yeux ? Elle n’aime pas ce que je fais ? ce que je dis ?

« Pardonne-moi. C’est surtout pour moi que c’est difficile de se concentrer avec ce que tu me fais. »

Elle a rouvert les yeux et m’a fixé sans dire un mot. Je sais que c’est le moment.

Je m’avance vers elle et ferme les yeux. Ma main serre la sienne, son souffle brûle mon visage. Alors, pour la troisième fois ce soir, nous nous embrassons.

On pourrait être encore plus à l’aise, je le sens. Je ne veux pas l’embrasser alors qu’on est côte-à-côte. Je veux sentir son corps contre le mien.

Andréa s’arrête un instant, sans vraiment reculer, puis glisse :

« Tu veux qu’on essaie de profiter de toute la place du lit ? »

Je craque pour cette fille mais je commence à la craindre. Personne ne devrait pouvoir lire dans mes pensées.

On s’allonge ensemble mais nos mouvements sont saccadés ; on n’arrive pas à se décoller l’un de l’autre. Parfois, on s’embrasse et nos langues dansent une valse. D’autres fois, je m’amuse à mitrailler ses lèvres de baisers rapides, juste pour la faire sourire encore et encore.

Notre plus beau point commun, c’est ce temps qu’on aime prendre pour regarder l’autre et en apprécier une nouvelle partie à chaque fois. Je me surprends d’ailleurs à retomber plusieurs fois sur des détails qui m’ont déjà émerveillé. Son regard, son sourire, ses sourcils… C’est comme si tout me plaisait chez elle. Je lui demande alors :

« Qu’est-ce qui te ferait plaisir, Andréa ? »

Elle me répond que j’ai l’air curieux et rêveur, que ce sont les caractéristiques d’un homme qui adorerait découvrir tous ses points faibles, et que c’est exactement ce dont elle a besoin quand il fait si chaud sous sa robe.

Il m’en faudrait tellement moins pour me donner encore plus envie d’elle…

Je l’embrasse au coin de la bouche, puis baise sa joue par-ci, par-là. Je me mets - presque par réflexe - à califourchon sur elle, et m’amuse à descendre un peu. Sa senteur prend vite le pas sur la lavande, embaumant mon corps et mon esprit.

Pendant que je la flaire au creux de son cou, je n’ai pas réalisé à quel point je respire fort. Mon souffle chaud lui fait un effet que j’aime tant : elle se mord les lèvres, sa respiration se fait plus vive. J’ai très envie d’accentuer ça.

Je pose mes lèvres sur son cou et aspire juste un peu avant d’embrasser et de me retirer. Puis je continue ailleurs, et encore ailleurs. De temps à autre, je préfère la lécher, faire onduler ma langue de haut en bas. J’aime entendre ses gémissements. J’avais tellement hâte de les provoquer.

Son corps bouge tout seul, il est presque incontrôlable. Je sens son bassin se relever entre deux baisers. Je ne compte pas arrêter de sitôt…

Je m’approche de son oreille, baiser après baiser. Tout mon corps glisse sur le sien au fur et à mesure que mon souffle la fait vibrer. Et alors que je pensais continuer et l’entendre gémir un peu plus fort, j’ai senti la main d’Andréa descendre le long de ma poitrine. Au fur et à mesure qu’elle parcourt mon corps, des papillons emplissent le bas de mon ventre. Soudain, elle chuchote tout près de mon oreille :

« Pourquoi tu t’arrêtes ? »

J’ai tellement aimé sentir sa main sur moi que je m’étais arrêté de l’embrasser. Mes lèvres sont restées en suspension tout près de son oreille. J’ai essayé de bredouiller une explication mais ses doigts se sont glissés sous mes vêtements, au niveau de mes hanches. J’ai poussé un énorme gémissement sur le coup. Son sourire d’enfant traduit sa fierté ; elle est ravie d’avoir trouvé l’un de mes points faibles.

Déterminé à ne pas la laisser l’emporter, je me glisse plus bas et embrasse l’encolure de sa robe. Je lève les yeux vers elle et lui demande :

« Puis-je ? »

En attendant sa réponse, mes mains se promènent juste en-dessous de ses épaules, laissant dans leur sillon une traînée de chaleur. Elle n’hésite pas à hocher la tête plusieurs fois à une vitesse surprenante. Je déballe une partie de sa robe, comme un cadeau, ôtant ses longues manches et la baissant juste assez pour laisser respirer sa poitrine.

Je passe ma main entre ses seins, de haut en bas, au rythme de sa respiration. Je soutiens son regard en souriant quand elle ne se perd pas sur le plafond. Ses jambes ont tendance à s’ouvrir sous les miennes, comme si elles voulaient aller plus loin. Elles refusent de rester en place.

Je la masse sous les seins, prenant soin de me montrer délicat. Elle est si sensible que ses tétons se mettent à durcir avec ce simple contact.

Comme j’en ai encore plus envie qu’elle, je ne mets pas longtemps à jouer autour de ses tétons. J’en rapproche mes doigts et les éloigne sans jamais les toucher de plein fouet. Je les effleure, tout au plus, et j’adore quand ses ‘oui, comme ça’ ou ‘non, t’arrête pas’ viennent ponctuer mon affection pour elle.

Alors, je prends l’un de ses tétons en bouche. Je le tète, je le lèche, je le mordille. Tandis que je mets de l’intensité dans le mouvement, sa respiration se coupe parfois pour laisser entendre un léger cri. Ses doigts s’emmêlent dans les boucles de mes cheveux, enlaçant ma tête, me poussant un peu vers notre plaisir. Je m’arrête un instant et lance :

« Je pense que ton autre téton va être jaloux… »

Je console son autre sein qui enviait le premier avec ma bouche, avec ma langue. Je fais des ronds autour, le suce plus ou moins fort… Je pourrais lui faire du bien toute une vie. Elle ne remet plus sa mèche derrière son oreille ; elle s’abandonne complètement à moi, mais reste assez compétitive pour ne pas me laisser prendre le dessus.

Elle prend mon visage par les joues, me ramène vers ses lèvres et m’embrasse avec encore plus de passion qu’avant. Elle s’arrête en souriant, me pose un dernier baiser sur le nez avant de se rapprocher de mon oreille et chuchoter :

« Je crois bien que c’est à moi. »

En un clin d’œil, c’est Andréa qui s’est retrouvée au-dessus. Elle glisse ses mains sous mon haut et me l’enlève sans se précipiter. J’ai l’impression qu’elle appuie un peu plus sur mon corps au fur et à mesure que ses paumes remontent. Elle frôle volontairement mes pecs, me faisant presque l’effet d’une décharge électrique. Je lève les bras pour l’aider avec les manches. Nos yeux ne se quittent jamais vraiment, sauf quand mon t-shirt nous sépare.

Elle s’assied sur moi, juste sur mon bassin. Ses doigts me caressent le torse, descendent parfois sur mon ventre, virent quelquefois vers mes hanches. Sa tendresse me fait durcir ; mes tétons pointent vers le ciel avec l’excitation, et je sais très bien combien elle me sent sous ses fesses. Personne auparavant n’a pris le temps d’explorer mon corps comme elle le fait, de me frustrer. Mais quand elle me regarde, avec ses vagues blondes et sa robe remontée juste assez pour m’énerver un peu, je sens qu’elle savoure et veut s’attarder sur mon plaisir.

Elle respire une dernière fois le parfum de mon cou, puis sa langue entame une descente qui me force à m’accrocher à ses draps. Elle se recule le long de mes jambes ; sa tête approche lentement mon jean, ses doigts autour font de même. Elle déboutonne mon pantalon et sourit avant de demander :

« Puis-je ? »

Je crois que j’ai hoché la tête encore plus rapidement qu’elle, me mordant les lèvres à cause de la chaleur qui me taquinait le bas ventre. Elle me l’ôte, jambe après jambe, et ses ongles se mettent à glisser de mon pied jusqu’à ma cuisse.

À peine sa langue effleure-t-elle mes jambes qu’elles se sont mises à trembler. Mon boxer a un mal fou à contenir toute mon excitation ; il est de plus en plus mouillé. J’inspire profondément et tente de garder la bouche fermée pour ne pas réveiller ses voisins.

Elle me regarde sans sourciller, presque trop sûre d’elle. Elle ne vérifie même pas que ce qu’elle fait me plaît ; elle veut juste lire la jouissance dans mes yeux. Son sourire s’accentue à chaque fois que je chuchote ‘oh putain’ ou que mon corps est pris de spasmes.

À travers le dernier tissu qu’il me reste, elle frotte mon pénis du bout des doigts. Elle baise mon entrejambe en se rapprochant de plus en plus de mon boxer. Elle triche, vole ma technique d’aspirer la peau en embrassant, ce qui ne manque pas de laisser sortir quelques-uns de mes gémissements. Je passe ma main dans ses cheveux quand le plaisir n’est pas trop intense pour que je contrôle mes mouvements.

Ses doigts pénètrent mon sous-vêtement par le haut, ou le bas, de temps en temps. Et quand ses baisers si près de mes couilles ne me font pas vibrer, c’est son souffle chaud qui se charge de mes frissons. Alors, elle descend mon boxer, nous libérant tous les deux du fardeau de la ficelle élastique.

Elle écarte mes jambes d’un seul mouvement, m’embrasse tout le long de ma queue. Je suis si dur pour ses talents, je mouille tant pour elle. Sans crier gare, Andréa me prend en bouche tout en caressant d’un doigt ou deux mon périnée. C’est littéralement insoutenable. Avant elle, je n’ai jamais crié le nom de mes partenaires. Elle fait ça si bien !

Malgré mes tremblements si intenses, je tiens comme je peux ses cheveux qu’elle n’a pas pris le temps d’attacher. Sa langue s’enroule autour de mon gland, et ses yeux ne me lâchent plus. Ses joues sont tellement rouges ! Mais impossible de la regarder plus longtemps. Ses allers et retours si lents sur mon sexe me font perdre la tête. Je mords son oreiller pour ne pas hurler alors que vient la jouissance. J’ai à peine le temps de la prévenir :

« Andréa, je viens, je viens ! »

Mais elle n’en fait qu’à sa tête : elle suce encore plus fort, encore plus profondément, et avale tout. Mon orgasme a dû durer au moins un quart d’heure. Mes jambes ne cessent de trembler, ma respiration refuse de revenir à la normale. Alors, je lui demande de s’approcher, et l’embrasse longuement. De temps en temps, j’aspire l’une de ses lèvres. Mais ça ne me suffit pas.

« On enlève ta robe ? »

Assise sur les genoux, elle lève simplement les bras avec un sourire paisible. Je ne l’imite pas : j’enlève sa robe sans perdre une seconde car elle a trop fait grandir mon envie de la goûter. Je l’allonge sur le dos, baisant son cou au passage. Je me remets à m’occuper de ses tétons mais prends cette fois le soin de glisser une cuisse entre ses jambes. Elle la serre très fort et se tortille presque contre elle. Elle durcit instantanément au contact de ma langue ; j’aime tant le goût qu’ont ses seins.

À mon tour, je descends le long de son corps. Baiser après baiser, je la fais frissonner en la regardant droit dans les yeux. Il ne me reste qu’un seul obstacle : sa culotte en dentelle noire. Mais je refuse de l’affronter sur le coup. Je préfère remonter vers ses seins, puis redescendre vers ses cuisses, et embrasser ou lécher partout autour. Je veux jouer avec ses nerfs comme elle a joué avec les miens, je veux la faire jouir encore plus fort, qu’elle goûte à un orgasme encore plus intense que celui qu’elle m’a donné. Mais, au bout d’un moment, ma langue est aimantée vers cette satanée culotte. Il me faut goûter à ses lèvres, à son nectar. Une fois de plus, je souris et ouvre la bouche :

« Puis-je ?

-Pitié, Clément ! »

Elle n’a pas distinctement formulé ces mots ; ils se sont perdus dans un tourbillon de respiration. Son ventre qui montait si haut, son bassin qui avançait tellement près de moi, comme par instinct, répondaient déjà pour elle. J’ai enlevé sa culotte et je ne peux m’empêcher d’admirer un instant sa vulve. Mes lèvres me crient de me dépêcher, elles ont hâte d’embrasser les siennes.

Je baise son pubis, puis lèche tout autour de ses lèvres. Je fais exprès de respirer plus fort, tant parce que j’aime son odeur naturelle que pour l’exciter encore. Elle est tellement mouillée ! Elle tire un peu sur mes boucles, me fait signe de continuer.

Alors, j’embrasse sa chatte en laissant ma langue onduler sur ses lèvres. Ses mains enfoncent ma tête et me poussent un peu plus haut, sur son clito. Elle me demande ne pas m’arrêter. Je fais tout ce qu’elle désire ; je veux qu’elle hurle de plaisir.

Andréa mouille encore, et encore. Ses jambes tremblent autour et n’arrivent même plus à serrer ma tête comme elles le faisaient avant. Je fais glisser mon majeur sur l’entrée de son vagin, tout doucement. Elle entraîne ma main et me mime ce qu’elle aimerait. Je m’exécute : j’entre mon doigt, ce qui me vaut un ‘putain, Clément !’ empli de surprise. Tout en embrassant langoureusement son clitoris, je la pénètre de mon doigt et tapote exactement sur son point G pendant quelques instants. Ses ongles me lacèrent la nuque, et elle se mord l’autre avant-bras alors qu’elle jouit.

Quelques minutes plus tard, alors qu’elle essaie de trouver un peu d’air, je me rapproche d’elle et la prends dans mes bras. Je lui caresse la joue, lui baise le front, et serre sa jambe entre les miennes. On se regarde sereinement, comme si le lendemain n’existait pas.

On ne met pas longtemps à s’endormir, chacun avec un sourire apaisé se dessinant sur le visage. Dire qu’on n’a même pas pris le temps de se rhabiller.

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