Partie 1

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Mardier 1 Octobre

Ca fait si longtemps que je n'ai plus rien écrit ici. Tout me paraît long en ce moment... SI long. Comme tout me paraît bien insignifiant, surtout ma triste vie. J'ai...

J'ai tellement, mais tellement envie d'y mettre fin. Que tout s'arrête à jamais, que tout ce qui est insignifiant stop. Je suis sûre que tout le monde autour de moi en serait heureux. Plus personne ne fait plus attention à moi chez moi. Les seules qui me voient sont ceux qui ont détruit ce que j'étais.

Mais je doit tenir, il faut que je garde espoir, que je ne lâche pas prise.

Mercredi 2 octobre

Des images de mon enfance me sont revenu aujourd'hui. Des souvenirs où mes grands frères me protégeaient encore face aux moqueries. C'était une si belle époque. Une époque où j'étais souriante, où je rigolais avec eux. Une période de ma vie bien lointaine. Je ne me souviens plus tellement de la dernière fois. Je me souviens seulement du jour où tout est devenu bien plus sombre. Je me souviens seulement du jour où tout est devenu bien plus sombre.

Quand vais-je pouvoir être libre ? Aller mieux ? Que tout s'arrête.

Je veux que ça s'arrête.

Je vais enfin être libre. Libre d'être qui je veux, car personne ne sera près de moi pour me faire subir toutes les horreurs possibles.

Libre de ne plus être cette fille bizzare. De ne plus être celle qui est toujours seule, même chez elle entourée de sa "famille".

Jeudi 3 octobre

J'aimerais tellement que aille si bien, comme avant. Comme lorsque j'étais toute petite. Que personne ne me faisait tout ça à la sut de tellement de monde. J'aimerais tellement qu'ils m'aident mais ils ne feront toujours que regardez sans jamais rien faire. J'aimerais tellement de chsoes qui font bien trop parties du passer pour cela reviennent à la "normale"...

Normale.

Un mot qui ne fait plus partie de moi depuis bien longtemps.

Pour moi, la normale c'est d'avoir ces foutus maux de tête à longueur de journée, ou encore cette douleur insuportable lorsque je suis au "calme" dans ma petite chambre, isolée. A l'image de ce que je suis à l'école... Je n'existe pas.

Ma tête.

J'ai mal, tellement mal. Je veux que cette affreuse douleur parte mais elle ne le feras jamais. Et si j'ose demander de l'aide je sait que je serais irrémédiablement ignorer. Par mes géniteurs ou mes grand frères. Pourquoi !? Je veux que la douleur cesse !! Qu'on arrête de me frapper. De me balancer la tête dans tout... les sens. Ma tête... Je veux tellement tout oublier. Je voudrais que tout s'éfface comme le reste qui s'est échapper il y a longtemps, comme les bons souvenirs...

Je n'arrive déjà plus à tenir, je me sens au bord du précipisse sans auncune barrière me retenant.

Aller Morgane, dis toi que n'as plus que cinq ans à tenir !

Vendredi 4 octobre

Si je devais raconter à quelqu'un ma journée, je dirais qu'elle à été étrangement calme aujourd'hui. Trop calme.

Enfin pour moi calme signifie simplement ne recevoir que de simples insultes durant les cours sans qu'aucun professeur ne réagit. Pourquoi dont aider une personne qui ne veut pas avouer ce qu'il se passe. Comme si j'allais le faire devant tout le monde !! C'est la seule chose qui me fait encore rire, mais d'un rire sans joie... Sois disant, ils veulent aider, mais au final, veulent juste faire bonne figure. Venir en cours est pour moi, devenue si dur... Entre les insultes et la fausse ignorance des uns et des autres... La seule chose qui m'aide à venir c'est de le voir lui.

Lui qui se trouve toujours assis devant moi.

Dimanche 6 octobre

Esce qu'un jour j'arriverais à nouveau d evoir les choses positivement ? J'essaye, j'essaye tellement sans y arriver. Je n'en ais plus la force.

J'ai tellement mal partout. Si mal... Je veux que ça s'arrête ! J'ai la tête qui tourne, je ne vois pas bien. Je meurs de faim, mais je n'ose pas sortir de ma petite chambre. J'ai si peur de tomber sur eux. Sur eux et leurs regards qui me traversent comme si je n'existais plus à leurs yeux. Leurs regards signifiant que je ne suis plus rien à leurs yeux... Juste un objets dont ils ne peuvent se débarrasser sans encombre. Je suis le fantôme de la maison.

Depuis quelques jours une idée me viens, attendre cinq ans pour enfin me donner la mort. M'offrir cette liberté si elle ne viens pas d'ici là, à moi.

Plus que cinq ans... Tiens bon Morgane.

Lundi 7 octobre

Ce midi j'ai enfin réussis à trouver un coin tranquil, loin du monde. Loin de ceux qui me font... Qui me font du mal ?

J'ai enfin pû manger à ma faim. Et ceci sans que quiconque viennes me voler ou balancer ma nourriture au sol. Une grande première depuis plus de quatre ou cinsq ans. Je ne sais plus. Je ne sait rien. Ne n'arrive plus à m'en souvenir.

Les jours passent, et repassent mais plus comme autrefois.

Comme figer dans le temps. Comme si... Non c'est idiot, comme je le suis. Mes souvenirs sont brouillés... Peut-être à cause des coups répétés sur ma tête. Qui sait.

Peut-être que si il me regardait...

Mardi 8 octobre

Que de la connerie l'espoir. Comme si ça suffisais à améliorer ce que je vis, à tout faire disparaître. Je suis idiote d'y avoir cru une seule seconde. Heureusement que personne ne lis ce foutus carnet... Ca serais bien ma veine.

La paix n'est jamais que de courte durée. Ca, je commence à le retenir. Enfin je tente.

Mais cette merde qu'est l'espoir ne fait PAS vivre. On peut dire que ce midi, je suis descendue à un niveau encore en dessous, en enfer. Disons que recevoir une soupe à la limite de brûlante sur le corps en pleine cantine n'aide pas à remonter la pente ! Et bon, quand tu n'as rien pour te changer, que tu rentres à 19 h... Les insultes augmentent sans rien pouvoir y changer. Bref, journée de merde enrobée de moquerie venant des élèves, mais aussi du laxisme inévitable, de mes "professeurs".

Personne ne m'as aider lorsque je suis rentrer, ça aussi je commence à retenir. Leurs regards froids resteront.

Le rat qui pue est de retour pour se faire jouer un mauvais tout, hein ?

Jeudi 10 octobre

Papa... Enfin l'homme qui se trouve être mon géniteur, est un véritable fils de chien. À toujours aider mes frères ou bien encore ma petite sœur. Les enfants parfaits face à la rater de la famille. L'erreur dont il a honte. Je me demande ce que j'ai pu faire pour être autant hais par ma propre famille.

Aller morgane, plus que cins ans.

Vendredi 11 octobre

Le vendredi. La journée que je déteste le plus, je pense. La journée où l'on a les cours de sports. Et cette fois-ci au programme de l'horreur : baskets ! Quand on se fait déjà en temps normal tabasser à tout-va, avec un ballon entre les mains de mes... Agresseurs, c'est pire que l'enfer sur terre. Je crois bien que j'ai... Je ne sais combien de bleus sur le corps. J'ai maintenant encore plus de mal à marcher, la vision encore plus floue que la semaine passer... Et tout cela sous le regard des adultes censé nous aider.

Lorsque je souviens encore des mots de l'un de mes ainés, Tom... Il panique quand sa cher et tendre s'est retrouver dans ma situation, ayant reçues une balle dans le visage; il s'est de suite inquiéter pour elle. Pour moi il ne lève même pas le sourcil, détourne toujours le regards. Il n'est même pas froid, juste ignorant. Comme beaucoup d'autres...

Tiens bons Margane, plus que cinq ans !

Samedi 12 octobre

La journée commence si bien ! Dès tôt le matin, j'entends leurs pas marteler sur le sol, leurs voix qui discutent sans aucune discrétion. Ma migraine ne fait que s'amplifier... Tout ne fait que se rajouter à l'écho déjà présent dans ma chambre.

Pourtant, ils savent que je dors encore, mais rien à foutre de la rater, hein ? Pourtant, ils savent que je dors encore, mais rien à foutre de la rater, hein ?

Pourquoi ils me donnent l'impression de faire exprès ? Et dire que je voulais me reposer pour ensuite, travailler sur mes leçons et le texte que je dois absolument rendre, la semaine, suivante ? Enfin rendre... Si l'on surveillais ce que je faisais ces merdes me servant de professeur remarquerais qu'il y a un problème. Surtout quand des gouttes d'eau parcèles absolument mes foutues copies ! Tout ça parce que je n'arrive plus à retenir ma fatigue et que ça doit sortir... Dès tôt le matin, j'entends leurs pas marteler sur le sol, leurs voix qui discutent sans aucune discrétion. je les entends parler de moi sans jamais savoir vraiment le sujet. Il est seulement 8 h... Je n'ai dormi que 3 heures, mais tan pis ! Il ne reste plus que cinq ans à tenir, courage... Et tiens bon jusque là.

Dimanche 13 octobre

La nuit dernière encore, j'ai fait une crise d'angoisse. Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai peur de dormir alors que je rêve simplement de mourir. Mais chaque nuit, j'en pleure. Je voudrais tellement que tout s'arrête.

Je n'ai même pas la force d'écrire plus, pourtant j'en aurais tellement besoin.

Lundi 14 Octobre

Bizarrement, aujourd'hui, rien de spécial n'est arriver. Si on peut dire ça comme ça. Comme depuis quelque temps, je suis crevé, mes maux de crânes ne veulent pas s'en aller quoique je fasse pour les faire partir. Comme depuis longtemps, je ne parle plus, ne souris plus. Je reste dans mon coin, emmitoufler de ma solitude et de ce qu'il me reste... Mon imagination.

Je me berce des vieilles histoires que j'ai créer toute petite, emplis de créatures surnaturelles; de fantômes mais surtout sortant du réel...

Tiens bon Morgane, tu va rejoindre ce monde qui n'existe que dans ta tête.

Mardi 15 octobre

Aujourd'hui, je me suis encore et encore effondrer sur le sol des toilettes de mon école. Aujourd'hui, je me suis encore effondré de fatigue, de tristesse.

Aujourd'hui, je me suis encore effondré de fatigue, de tristesse. Je ne me souviens même plus de quand remonte le temps où je n'étais pas comme ça. Me cacher de tout le monde.

Aujourd'hui, je me suis encore effondré de fatigue, de tristesse. Tout ça, car je ne sais jamais si la personne à de bonnes intentions envers moi. Aujourd'hui, je me suis encore effondré de fatigue, de tristesse. Bien pour moi. Je me répète à tout instant, qu'il ne me reste plus que cinq ans à tenir dans cet... dans ce monde.

Ma tête va exloser...

Mercredi 16 octobre

Aujourd'hui, j'ai manqué les cours. Première fois de ma vie et ce n'étais même pas volontaire... J'étais si angoisser que j'ai vomi tripes et boyaux alors que je tentais d'avaler mon maigre petit déjeuner. Je me suis dit ce matin que de retenter de manger dès le matin serais bon pour moi, comme nous le disent les adultes. Encore une connerie passée par mon cerveau ! Ne plus les écouter... On peut dire que manger trop tôt ce n'est pas bon en temps normal, mais quand on est angoissée... Le résultat est bien pire que de ne pas manger. Pourtant, je voulais aller en cours, malgré ce que j'y.. Vis. Mon corps, mes angoisses et mes peurs, elles, n'étaient pas tout à fait ok avec ça ! Et ce soir rebelote, j'étais si stresser par ce que j'ai fait, sécher les cours du jour.... que lorsque j'ai voulus manger j'ai re-vomi. Sachant que le fait d'imaginer ne serais-ce que vomir, me fait vomir...

Plus que cinqs ans, Morgane...

Plus que cinq ans.

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