Maze

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Je suis là.

Il est étonnant de ressentir comme j'ai chaud. En ai-je seulement le droit? Un tas de sentiments divers me transpercent. Est-ce contre nature? En tes yeux je noie mon âme, et j'ai l'impression de me tenir la tête sous l'eau. Est-ce que je m'achève? Des mots raisonnent en mon esprit, je les aspire, je les bois, et je les comprends. Je l'ai ai instaurés, aussi. Depuis fort longtemps j'ai mal. A vrai dire, j'ai l'impression que je suis en train de défaillir. C'est horriblement bon et infâme à la fois. A danser avec les flammes, pour regagner l'Enfer, je ne pensais pas qu'il viendrait à moi. Si ton cœur a brûlé, tout comme il le continu encore et ne cessera de faire jaillir le volcan, je m'en réjouis. C'est horrible, autant que je sens ta veine gonfler à ton cou, car comme j'ai eu l'envie de la faire gonfler, j'ai envie de mordre.

Tu m'a retrouvé un soleil, pour mieux me replonger dans la nuit. Dans ta nuit. Je commence à comprendre pourquoi je l'espérai, quelque part au fond. Si il n'y a pas de perdant dans ces batailles, Lucifer, il n'y a pas pire perversion que dans la stratégie de la conquête.

Haïr. Tu me fais haïr, et adorer ça en même temps. Te haïr et t'adorer. Je t'ai entendu hurler, sans l'entendre, et sans le chercher à la fois. C'est à ma consistance de se perdre, alors que j'inspire profondément. C'est dur et tu le ressens bien. Me voilà dans la plus totale des perversion. J'expire, ma peau frissonne, c'est si bon. Tu me fais peur, mais je palpites.

De ta conquête. De ta façon. On ne se sèvre jamais de ce dont on veut se nourrir, de ce que notre âme a besoin pour se nourrir, et de ce qu'on lui donne en son âme et conscience. Le soleil est trompeur, et tu brilles.

La lippe reçoit la morsure que j'ai envie de t'infliger, serpent. Je l'imagine sur ta paume, et en y mettant le venin. Beaucoup est double. Beaucoup est sens, et beaucoup englobe le double-sens. En y mettant ma bave, mon poison. Je t'entend en écoutant les battements de mon cœur qui se pressent en ma poitrine, et il me faut à présent laisser la corne pousser un peu plus.

Tu impressionnes, et je deviens septique. Continu de te battre, même si c'est dur, et que ça ne va faire qu'empirer.

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