Chapitre 29 - Sauvetage traumatique

10 minutes de lecture

Je ne maitrisais encore rien. A cause du manque de sécurité de notre couverture, mon père était introuvable et désormais amputé. Kazuma me trouva quelques minutes après, il m'aida à arrêter ma crise de panique. Je m'aggrippais a lui, les larmes au yeux, le regard totalement en panique.

- Kazu-chan ... Kazu-chan ... Qu'est-ce que je peux faire ? C'est de ma faute, si ont en ait arriver là ... Je suis désolée... Je suis désolée. Je sais plus quoi faire.

- Respirez calmement mademoiselle. Essayez le plus possible de vous adapter à ma respiration. Mes main avait aggripé sa chemise, je tentait de respirer au rythme que Kazuma me donnais. Depuis combien de temps cela ne m'étais arrivé ? Avec le temps je pensais ne plus faire de crise de panique, que j'arriverais a passer au dessus de mes angoisses. Au final je me sentait régresser.

Je perdais pieds, submergé par la situation, je n'arrivais pas à me ressaisir, a me calmer, a reprendre mon calme. Les yeux embués par mes larmes, et ma voix tremblante d'incertitude, alors que je m'aggrippais a Kazuma qui était rester auprès de moi pour essayer de me faire retrouvée la raison.

- Kazu-chan .... je sais pas ... je sais plus comment faire .... aide moi je t'en pris ... Kazu-chan ...

- Je ferai tout ce qui est possible Mlle... Il m'aida à me relever.

Je me retrouvais une fois relevé, face a lui. J'essuyais mon visage rougis et humidifié par les larmes d'un revers de la main. Ce geste aggrava l'irritation sur ma peau.

- Pardon de me montrer a toi dans un tel état ...

- Ne vous excusez pas.

Si je ne pouvais plus gérer seule, je savais ce que je pouvais lui demander pour soulager mes maux. Je pris ses mains dans les mienne.

- Je n'arrive plus a suivre et à gérer là situation, pour le moment. J'aimerais te demander de prendre le relais sur la suite des évènements avec Hajime en attendant que je me repose. Je sais qu'au vu de ma position, je suis censé gérer mais là je suis complètement dépassé.

- Mlle...(Kazuma réfléchit un instant) ma première décision sera de vous inclure dans la gestion. Ma deuxième action sera de vous donner ce conseil : vous ne pouvez pas vous laissez abattre.

Surprise par sa réponse je levais mon regard vers lui, comment malgré mes moment de faiblesse, ne pouvait-il pas me mettre a l'écart ? Il était le seule a remarquer tout c'est petit détail qui me constituais.

- Tu est toujours fidèle à toi même, quoi qu'il se passe, tu me prendre toujours en compte peut importe comment je me comporte ...

- Vous êtes comme notre oyabun Mademoiselle. Si vous ne tenez pas, nous non plus.

- C'est vrai si je me ressaisis pas, je vais plus vous ralentir qu'autre chose et dans mon état autant se tirer une balle dans le pieds. Merci Kazu-chan.

Je plaçais mes deux mains de chaques côté de mon visage et me gifla les deux joue pour me réveiller. Un bon cou de collier voilà ce qu'il me fallait, je me passait de l'eau sur le visage avant de sortir de la salle d'eau dans lequel j'étais resté avec lui depuis maintant une heure et quelque.

Kazu s'assura que je ne puisse pas rester seule en demandant à Mahoru de rester avec moi. De son côté, Kazuma partit chercher Hajime. Si je devais gérer la gestion ou du moins participer à celle-ci, je m'était dit que le bureau de mon père, serait le plus pratique pour pouvoir communiquer avec tout le monde, son téléphone était relié au pièces principales de la résidence et de notre hôtel, l'information passerait sans problème. Je n'avais d'ailleurs pas vraiment remarqué en y entrant, le désordre que j'avais mis dedans quand j'avais chercher des infos a son sujet.

- Quand ont aura retrouvé papa faudrait que je pense à ranger son bureau je l'ai un peu mis en dessous de sous pensais-je alors à voix haute.

- L'oyabun ne serait peut-être pas content de ça Mlle.

J'appelais les premiers lieutenants.

- Je sais mais sur le coup j'ai pas vraiment pensé à sa réaction, dans une situation pareil ça m'a pas traversé l'esprit.

Une fois qu'Hajime nous eu rejoins, je me mis a appeler le numéro qui avais été noté sur la lettre en plus des nouvelles coordonnées reçu le matin même.

Kazuma ne tarda pas à nous rejoindre et demanda à Mahiru de quitter le bureau.

- re-bonjour Mlle la non-oyabun. J'entendais bien que le nom dont m'avais affublé, notre interlocuteur avait pour but de se moquer de moi, je fis abstractions de cela.

- Re-bonjour ...

- Je suis contrarié, si vous avez eu a appelez ce numéro c'est que le non-oyabun n'est plus en un seul morceau. Si vous voulez le recoudre, mettez son doigts dans de la glace pour le conserver.

J'avais mis notre conversation en haut parleur, afin que Kazuma et Hajime et puis également entendre la conversation mais aussi de quoi avoir les mains libres et éviter d'être embêté par le combiné. Mes ongles se plantèrent légèrement dans le haut de ma main.

- Quel est le motif de cet appel ?

- Pour avoir essayez de nous piéger, j'augmente de 10,000 la rançon.

- Le motif de cet appel est simple. J'aimerais simplement des précisions, voyez-vous nous avons bien reçu le doigt sectionné de notre ancien oyabun, mais nous n'avons eu aucune donnée ni position géographique, dans la lettre joint à celui-ci.

Vous parlez de rançon mais si vous en venez à oublier de nous préciser ce point-ci , ils nous sera difficile de répondre à votre "augmentation" répondis-je avec une pointe de cynisme.

- Vous n'êtes pas en position de faire ce genre de réflexion... Mais je m'étonne qu'une "famille" comme la vôtre n'ai pas accès à ces coordonnées.

Kazuma et Hajime n’apprécièrent pas que l'on qualifie notre clan avec moquerie, mais je m'interrogeais, nous pouvions savoir où et quand les retrouver ?

- Nous avons effectivement commis une erreur Mlle la non-oyabun....il semblerait que nous avons sur-estimés les capacités des votres... Eh bien, nous attendrons.

Il raccrocha.

Je me mis a respirer un bon coup après cet appel, un regard noir s'affichait alors sur mon visage. Je savais que nos capacités était et allait devenir limitée, en ce qui concernait de chercher quelqu'un dans le vent. Je m'assis une seconde sur le fauteuil qui se trouvais dans la pièce, je me mis a soupirer d'agacement. Je fermais les yeux un instant, fatigué qu'on nous fasse tourner en bourrique. La seule piste que j'avais en tête était la lettre que dis-je le petit mots que nous avions reçu accompagné du doigts sectionné de mon père.

- Hajime, on aurait un moyen de déchiffrer l'écriture manuscrite de cette lettre ? Je sais que c'est pas grand-chose mais ça nous permettrait peut-être d'avoir plus d'informations.

- Je ne sais pas Mlle. Qu'avez-vous essayé?

- Rien pour le moment, la seule idée qui me vient à l'esprit c'est d'essayer de décrypter cette lettre. Je me dis que peut-être il l'on cryptée comme les codes en morse.

- Sûrement. Il faudrait demander à Mme

- Maman ?

- Votre mère est la plus douée ici pour décrypter.

- Ça m'étonne, je n'aurais pas du pensé qu'elle serait capable de faire cela.

Ce n'est même pas a elle auquel j'aurais pensé en premier. Hajime venais m'apprendre quelque chose sur elle, je n'avais pas vraiment eu l'occasion de voir ma mère agir sur le terrain.

- Je vais la chercher. Proposa Kazuma en quittant la pièce. J'acquiesçais d'un mouvement de tête quand Kazuma parti chercher ma mère.

- Dis moi Hajime, comment elle est maman sur le terrain ? J'ai jamais eu l'occasion de travailler avec elle encore. Faut dire qu'elle nous dit pas vraiment grand-chose ce qu'elle fait.

- Elle participe rarement aux activités hors de la résidence. On ne peut pas dire qu'elle soit sur le terrain.

- Oh je vois, mais tu dis qu'elle est la plus douée pour décrypter, elle a fait une spécialisation dans ses études de lettres ? Je ne l'aurais jamais imaginer dans ce rôle de décryptage.

- Je ne pense pas qu'on apprenne ce genre de chose en lettre, mais elle a toujours été douée pour ça.

Je me rendais compte que notre mère malgré le fait qu'elle était assez ouverte à toute discussion avec nous ses enfants, il y avait certaine chose qu'elle c'était retenue de nous dire. Je tournais ma tête en direction de la porte en entendant la poignée s'enclencher, Kazuma entrait alors dans la pièce accompagné de ma mère.

- Alors, où est le message.

Je lui tendis le mot et elle s'asseyait près du bureau.

"- Mlle la non-oyabun, puisque vous estimez si peu les membres de votre famille voici un présent pour vous."

Ma mère venait de lire le message. Tous les yeux étaient rivés sur elle et il lui était impossible de réfléchir en se sentant observer. Elle fit sortir tout le monde du bureau. Nous nous retrouvâmes a attendre surpris devant la porte du bureau que ma mère finisse de lire et décrypter au possible le mots que je venais de lui donner. Ce n'est qu'au bout d'une quinzaine de minutes que l'on pu rentrer de nouveau dans la pièce.

- Alors maman, tu as pu trouver quelque choses ?

- J'ai trouvé oui. Sérieusement, aucun d'entre vous n'a pensé à ça ?

Maman s'était levée et derrière elle je voyais qu'une bougie avait été allumée. Elle tenait la lettre dans une main et de nouveau caractère était lisible désormais. Non effectivement nous n'avions pas penser à ça, il faut dire qu'à peine quelque minute après avoir reçu la lettre, j'était partie vomir au cabinet. Hajime me l'avait dit et d'ailleurs j'en avais la preuve ici même que ma mère était bien là meilleure en ce qui concernait le décryptage.

- Il est question d'un cadeau, tu as reçu quelque chose Rose ?

Je n'osais rien dire à maman, j'avais ouvert puis refermé la bouche, c'est Hajime qui répondit pour moi.

- Mlle a reçu..., en cours de route Hajime se reformula, Kasane, l'oyabun a perdu une phalange.

L'expression de maman était indescriptible. Le choc, la surprise, l'incompréhension, la colère et le dégout se lisait en même temps sur son visage.

- Le message donne une adresse : c'est une station de métro désaffectée au bord de la ville. Dépêchons-nous.

Maman quitta le bureau d'un pas décidé. Je passait rapidement dans mon bureau pour récupérer revolver que j'avais réapprovisionner en balles et placer a mon étuis, attacher a ma taille, pour ensuite me rattacher les cheveux. Au vu du temps que l'on avait mis pour trouver les coordonnées, les seconde était compté, je rejoins, Hajime et Kazuma pour savoir comment ils comptais agir. Hajime proposa de la jouer selon les règles. D'amener la bonne Somme mais de ne montrer le sac plein qu'après avoir vu l'oyabun. Kazuma approuva son idée et nous décidâmes de partir à 2 voitures. Hajime, Kazuma, l'argent et moi montrions dans la première, Saki et maman prendraient place dans la seconde. Papa serait avec elles lorsque nous aurions procéder à l'échange.

Assise a l'arrière du véhicule, le trajet qu'il nous fallut pour arriver au dit lieux du rendez-vous me parut fort long. Comme l'avait décrit ma mère, la lieux était desert, éclairé par seulement deux lampadaire qui clignotait a intervalles irrégulier. Hajime, Kazuma, et moi-même sortimes tout les trois de la voiture, avec a nos mains le sac contenant la rançon demander. Quand a notre deuxième voiture, elle était garée légèrement plus loins.

Nous nous engageantes dans la bouche du métro. Je n en avais jamais vu de semblable. Elle était tagué, désordonnée (des traces de squat se faisaient voir par-ci par-là) et elle dégageait une odeur nauséabonde. Au la trois quarts de la rames, qui était éclairé par les lampions au sol, ont entendu des bruits de pas qui s'approchait de nous. Quatre hommes en costume se tenaient devant nous.

- Tiens, tiens ... Mlle la non oyabun.

- Assez discuté. Vous voulez de l'argent, nous voulons récupérer un membre de notre famille. Amenez-le et qu'on en finisse.

- Oh mais dois-je vous rappeler, "Mlle" que c'est a cause de votre incompétence que "votre membre" si vous daigner encore le considérer comme telle c'est retrouver dans cet état ? me répondit alors d'une manière moqueuse l'un des homme présent en face de nous.

Il fit un signe de tête a ses subordonnés, qui disparu quelque seconde pour réapparaître avec mon père que l'on avais menotter.

Je ne daignais pas répondre mais je le toisais de haut. Je fis signe à Kazuma d'aller chercher les sacs de monnaie. Quand il réapparut, j'exigeais qu'ils amènent mon père à mi-chemin en même temps que j'y amènerai le sac. Ils n'ont pas désapprouvés. Je m'avançais à la même lenteur qu'eux, jusqu'à ce que leur chef qui tenait papa le poussa sur moi en attrapant avidement le sac que j'avais lancé. Lui, courut rejoindre son groupe alors que je tenais mon père avec difficulté. -Eh ! On vous doit bien un petit cadeau souvenir ? Alors qu'ils disparaissaient par la sortie du métro, l'un des hommes sortit son arme et tira sur nous. Papa reçu une balle qui le traversa entièrement mais elle vint se loger dans mon estomac. Nous nous écroulâmes sous la douleur.

- Hajime, poursuis-les ! ordonna Kazuma en venant nous aider.

Il avait suffit d'un coup de feu. Un coup de feu et quelqu'un était tombé. Un coup de feu et j'étais tombée. Un coup de feu et papa était tombé. Un coup de feu.... Me souvenirs me revinrent comme une balle. Un coup de feu et mon grand-père était tombé.

Annotations

Vous aimez lire Ju_Juice ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0