Chapitre 30 - Études et palpitation

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Je ne n'avais pas eu l'automatisme de placer une de mes mains sur mon abdomen, en sentant la balle me transpercée. Je m'était écroulé non loins de mon père, dont le cris m'avais percer les tympans. J'avais la respirations coupé et du sang s'écoulait aussi bien de ma bouche que de mon ventre, la douleur que je ressentais était comme des énormes décharge électrique. Mes oreilles se mirent à sifflée et j'entendais comme des échos qui semblait m'appeler. Alors que ma vision se troublait, je tentais vainement d'appeler mon père, je ne pus prononcer qu'une syllabe avant de sombrer.

- Pa...Je n'ai pas de souvenir de la suite mais j'appris que maman et Saki vinrent nous rejoindre pour nous aider en attendant l'ambulance (Saki les avait appeler). Hajime revint avec un blessure au bras (dérisoire en comparaison de la mienne et de toutes celle de papa) il nous aida également jusqu'à l'arrivée des ambulanciers qui nous transportèrent jusqu'à l'hopital. Papa et moi avions été admis en soins intensifs, du a nos blessures, les médecins devais voir si nos organes internes n'avais pas été touchée. Il m'avais mis sous sédatif et m'avais intubé, vu que ma respiration avait été coupé dû au choc reçu.

J'avais perdu beaucoup moins de sang que papa. D'après les chirurgiens, ils avaient trouvés la balle sans problème et l'avait délogée, par chance elle s'était faufilée entre mes organes mais la brûlure de l'impacte avait endommagé mon foie. Ils avaient opéré vite et je m'en sortais bien. Après deux semaines, j'étais de nouveau sur pied, mais il me fallut encore quelques semaines pour sotir de l'hopital. En revanche, papa ne s'était pas encore réveillé. La balle l'avait entièrement transpercée, son doigt n'avait pas été soignée et il n'avait reçu ni eau ni nourriture. J'étais déterminée à retrouver le clan qui avait osé s'en prendre aux miens, Hajime m'apporta un indice crucial mais il ranima un peu plus mes souvenirs. Il me dit qu'il avait entendu l'un des hommes parlé de Kokichi Hagakure. La famille Hagakure était à la tête du clan Ryu no taka. Le chef portait une bague en argent qui présentait un dragon enroulé autour de son doigt. J'étais certaine de l'avoir déjà vu, le soir de la mort de grand-père. Un homme avec la même bague s'était approchée de moi avant que papa m'en éloignât.

Pour le moment malgré les informations qu'Hajime m'avais donné, je ne me sentais pas d'attaque psychiquement a entamé de nouvelle investigation, pas tant que papa n'était pas sur pied et avec nous mais également que du mon mentale qui avait été sérieusement touché. Durant les semaines qui suivirent, je jonglait entre les informations que j'essayerai d'accumuler sur la famille Hagakure et les visites d'hôpital. D'ailleurs en parlant de visite, ma mère avait prévenu Ryūji des évènements, chose que je n'avais voulu faire pour ne pas le mêler avec Irène de tout cela.

Il ne m'en avait pas tenu rigueur quand il m'avais croisé a l'hôpital en rendant visite a papa.

Je voulais respecter sa volonté d'être le plus possible éloigner du clan, mais il restait un membre de ma famille et maman avait bien fait. Après notre visite a l'hôpital nous nous séparèrent chacun de notre côté pour rentrer. Hajime était venu me chercher, il avait aperçu Ryuji sortir peut après moi et lui avait fait un simple signe de la main pour le saluer. Je me sentais lasse une fois rentré dans la voiture, je fermais les yeux quelque instant pour souffler un peu. Le fait de voir mon père dans cet état me rendais nerveuse, ce qui me pompait mon énergie.

Mais ce que je ne savais pas, c'était sue la venue de Ryuji avait amélioré son état. La semaine suivante, papa ouvrit les yeux. J'était a son chevet a se moment là, je venais de lâcher mon café que j'étais allée me prendre à la machine automatique.

- Papa ! Je me mis a enlacer mon père sans penser sur le coup qu'il avait encore besoins de repos malgré son réveil. Combien de temps cela faisait-il que je n'avais pas cherché de moi-même à avoir un contact physique avec lui ? Au bout d'une seconde a peine, je le lâchais, me rendant compte que j'avais agis sans réfléchir soulagé de le voir enfin parmis nous.

- Pardon, je vais prévenir l'infirmière que tu est réveillé lui dis-je alors, un sourire soulagé sur le visage et la gorge noué en sentant mes larmes arriver.

Je quittais la pièce en prenant soins au passage de nettoyer le café que j'avais renversé. Il en restait quelques traces mais le plus gros était enlevé. Je n'ai trouvé ni infirmière ni infirmier, mais le médecin était la. Au premiere regard, il vit que j'avais enlacer papa et même s il ne me fit aucune réflexion, je voyais qu'il n'était pas content. Papa n'avait besoin d aucun mouvement brusque. Les perfusions le nourrissait suffisament pour lui assurer un poids normal,mas ses muscles n'avait pas travaillé depuis longtemps, son doigts avait été opéré, et contrairement a moi : la balle l'avait entièrement transpercé.

Cela voulais dire, un rétablissement physique et psychologique plus long. Je remerciais le docteur d'être passer voir son état, avant qu'il ne parte de la pièce.

- Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? Tu veux me faire une liste ? Je comptais rentrer et te laisser, te reposer.

Il était encore trop faible pour faire quoi que ce soit. Lorsque je rentrais, je prévins immédiatement maman. Elle eu un sourire sur le visage où j'aperçus des larmes au coins de ses yeux, avant qu'elle me prenne précipitamment dans ses bras. Je fus gêné par cette étreinte, je répondis a celle-ci en caressant le dos de ma mère. Je n'avais plus l'habitude, d'où ma gêne, des démonstrations d'amour, mais je partageais la joie de maman. Le seconde personne qui fut au courant était Kazuma que j'avais ensuite croisé dans les couloirs.

A peine était-je arriver à son niveau, que quelque larmes que se mirent a couler sur mon visage, en lui expliquant la situation. Je m'était contenues a l'hôpital pour ne pas embêter papa, je n'avais rien montrer non plus devant maman et avait simplement été compatissante a ce qu'elle ressentait. Je me retrouvais comme d'ordinaire, à me laisser aller, a déverser tout ce qui me pesait, a me confier, a la seule et même personne qu'était Kazuma. Comme il en avait l'habitude, et inlassablement, Kazuma réussit à m'apaiser. J'étais tellement heureuse de savoir papa hors de danger, que le quelques larmes qui se déversèrent étaient de joie. J'avais agripper le bas de sa chemise avec mes doigts, quand mes larmes commencèrent à couler. Un léger sourire était apparut sur mon visage en lui avouant qu'un poids venais de s'enlever de mes épaules, quand je vis mon père se réveiller.

Nous étions aller le voir ensemble. Maman, Ryuji et Irene était déjà dans sa chambre et son état ne lui permettait pas de recevoir trop de monde à la fois. Nou avions attendu leur départ avant d'entrer. Papa avait lever son regard sur nous. Un léger silence c'était installer dans la pièce avant qu'un léger rictus apparaisse sur son visage en nous voyant tout les deux. Nous nous étions assis l'un a coter de l'autre, sur deux chaises en face de mon père. Il m'avais l'air plus en forme que la fois où je l'avais vu a son réveille mais il restait tout même encore fatiguée et avais encore besoins de repos. Les médecins avais préciser qu'il ne fallait pas qu'on le bouscule de trop, les visites qu'il recevais était déjà bien assez d'après eux.

Heureusement, Saki nous permettait de le voir. Elle veillait sur lui jour et nuit au point de ne plus beaucoup fréquenté ni la résidence ni son appartement (elle s'y rendait tout de même pour rejoindre son fils et Kai). Son implication était très louable de sa part mais inquiète de son éloignement envers sa famille et le clan, je lui avait demander de ne pas trop en faire et de passer le relais pour qu'elle puisse elle-même se reposer. Saki avait comprit mes intentions, mais elle n'avait aucune intention de m'écouter. Papa avait éviter la mort, mais il se trouvait vulnérable dans un endroits où beaucoup pourrait commettre une "erreur médical" et tuer un des hommes les plus craint du pays. Il lui était impossible dans de telles circonstances de quitter l'oyabun. De plus, elle ne s'éloignait pas du clan, au contraire, elle le protégeait ; bien que certains de ses collègues, en ayant apprit son lien avec notre famille, la considérait différemment depuis.

Le nom de son clan m'était familier, "Ryo no taka". J'étais sure de l'avoir entendu quelque part. Quand a moi j'avais réduit mes visites pour commencer a me concentrer sur les informations que j'avais pu trouver sur Kokichi Hagakure. Dans nos archives je n'avais pus trouver qu'une vieille photo qui avait été prise de lui, il devais avoir la vingtaine voir même plus, la photo n'était pas si net que ça et était en noir et blanc. Je pu tout de même discerné une bague similaire à ce que j'avais vu dans l'entrepôt. Ce soir là, dans mon bureau, j'étais plongé dans mes recherches et l'idée d'aller dîner m'était passer au dessus de la tête.

J'étais absorbée par toutes les informations le concernant afin de laver l'honneur de ma famille. Tellement absorber que je n'entendis même pas toquer a la porte du bureau. Je me mis a soupirer, les souvenirs que j'avais de cet homme que j'avais aperçu étant enfant me revenais a la surface de manière flou, comme un puzzle. Ceux-ci n'avais pas d'après moi de suite logique, je revoyais des flash en discontinue. Son bras se rapprochait de moi sans pouvoir m'atteindre. Papa me tirait en arrière. C'est tout ce que je voyais.

Je m'affalais sur mon bureau pour pousser un long soupir, j'avais l'impression que ma tête allais exploser en essayant de me repasser c'est images de force. La seule vision que j'avais de celle-ci était une cassette détraqué qui ne marchais plus. Mon attention se porte alors sur la porte ou j'entends distinctement trois coup.

- Entrer.

- Mlle ? Je vous apporte de quoi manger.

- Merci Mahiru, c'est gentil...

- C'est...

Des mains d'hommes posèrent un plateau sur le bureau et me firent sursauter. Ce n'était pas Mahiru, mais Kazuma.

- Kazu-chan !! Excuse-moi...

- C'est la preuve que vous devriez faire une pause Mlle, sourit-il.

J'avais par automatisme relevé mon regard vers lui, un sourire gêné venais d'apparaître sur mon visage. Il avait comme toujours cette expression que je trouvais si particulière que je n'arrivais pas à détourner mon regard de lui.

- J'ai encore pas vu le temps passé, je te remercie pour le plateau. Je vais m'arrêter pour ce soir.

Je me mis a ranger rapidement mes documents avant de relever mon regard de nouveau vers lui. Un sourire malicieux apparu au coin de mes lèvres :

- Si j'avais eu droit a un câlin de ta part ça aurait dissiper ma fatigue.

- Prenez d'abord des forces avec une valeur sûre. Je reste dans la résidence si vous voulez un câlin.

Un rire petit étouffé s'échappait de mes lèvres, en entendant sa réponse.

- Je te taquine, j'ai plus besoins qu'on me cajole a mon âge, Kazu-chan.

- Je le vois bien Mlle. A plus tard.

Kazuma sourit. Je lui fit un petit signe de main, le sourire au lèvres, avant qu'il ne quitte mon bureau.
Une fois qu'il eu quitter la pièce, je m'installais a bÇa faisait longtemps que je n'avais pas profiter d'un bon repas au calme, d'ailleurs moi qui d'habitude mangeait rapidement m'étonnais de la lenteur a laquelle je mangeais ce qu'on m'avait apporter.ureau que j'avais rangé quelque minutes avant pour entamer le dîner qu'il m'avais apporter. La chaleur d'un repas m'aida grandement a appaiser toutes mes pensées qui se bousculaient et s'entrechoquaient dans mon esprit. Kazu-chan avait raison : j'avais grand besoin d'une valeur sure.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas profiter d'un bon repas au calme, d'ailleurs moi qui d'habitude mangeait rapidement m'étonnais de la lenteur a laquelle je mangeais ce qu'on m'avait apporter.Toutes mes recherches avaient abouties sur quelques pistes et je préssentais que tout, par la suite, allait s’accélérer. J'essayais de ne pas m'y fier mais j'y pensais souvent. Comme a chaque fois que quelque chose me tracassait, des pensées parasites se formais dans ma tête et n'en sortait en général pas tant que le problème n'était pas régler. Malgré cela nous avions appris quelques bonnes nouvelles dans notre famille, ce qui me faisait pensé à autre chose.

Après une nuit complète de sommeil, ce qui ne m'étais pas arrivé depuis un certains temps, j'avais retrouvé mon calme. J'appelais Hajime dès la première heure de travail pour lui demander de faire quelque recherches et de suivre une piste. Puis, j'en avais fais autant avec Kazuma, Kai et Renjiro. Les quelques pistes que j'avais pus trouver paraissait maigre mais elle était plus que fiable. Chaque personne a qui j'avais confié une tâche savais ce qu'il devais faire, quand a moi je supervisait cette opération de l' intérieur afin de rester disponible pour rechercher ou redonner des informations supplémentaires aux membres que j'avais envoyé sur place.

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