Chapitre 28 - Recherche

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Il nous fallait trouver un moyen de contrer cela et de renverser la situation a notre avantage, mais c'était vite dit. Eux avait Papa tendis que nous devions exécuté en théorie ce qu'il demandais sur la lettre. Dans tout les cas, les consignes allais être très simple pour mené cette opération, premièrement je comptais participé à celle-ci avec un groupe que j'aurais désigné et le reste des membres resterais ici pour assurer la sécurité du clan. Dans un deuxième temps, j'avais l'intention de détruire nos ennemis. Ce qu'il venais de se passer, ne resterais certainement pas impunie, je sentais ma rage bouillonné en moi, je comptais faire tout mon possible pour réduire tout ce groupe en poussière. Je ne mis pas longtemps avant de composée la première équipe, en appelant les membres que j'avais en tête. Kazuma, Kai et Renjiro en plus de moi-même et 3 autre membre serait donc envoyé sur le terrain pour s'occuper du sauvetage et destruction du groupe. Les autres resterais au clan dont Hajime a qui j'avais confié la responsabilité, de s'occuper de la suite des opérations sur place.

J'avais demandé à Mahiru d'aller sur place s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un piège. Et lorsqu'elle me confirma la présence d'un groupe suspect, je n'ai pas hésité à m'y rendre. J'avais des faux sacs de monnaie. Nous étions partis dans deux voitures différente, trois dans l'une et quatre dans l'autre. Dans notre métier les embuscades n'étaient pas rares, c'était q'une simple question de sécurité.

En arrivant sur les lieus, je lançais l'un des sacs vers les hommes en face de nous.

- Le reste après notre oyabun. Dépêchez-vous. Ils ont ouvert le sac, compté l'argent et les billets, puis l'un d'eux à sourit avec dédain :

- C'est pas comme ça que ça marche "mistinguette" Je ne me laissais pas intimider. - Vous préférez repartir avec un sac seulement ?

Très bien. Je fis demi-tour.

- Et votre oyabun ? m'adressa un autre

- L'oyabun c'est moi ! Gardez-le si ça vous amuse. Ils se regardèrent tous, perplexe et semblant réfléchir.

- Vous pensiez tenir l'oyabun du clan Kikyo-gumi ? Sachez que maintenant c'est moi qui est pris sa place, d'ailleurs ça m'étonne que vous soyez complètement planté de cible. Dis-je alors avant de continuer à avancer lentement dans la direction opposé à eux. Perplexe. On ne pouvait que les décrire par ce mot. Jusqu'à ce que le chef de bande s'avance vers moi :

- Si je comprends bien, on a carte blanche avec votre ancien oyabun ?

Le bleuf ça n'avait jamais été ma spécialité mais au fil du temps et après avoir côtoyé pas mal d'adultes, je m'étais moi-même mise à l'utiliser.

- Si vous tenez vraiment affecter notre clan, ce n'est pas avec lui que vous allez faire quoique ce soit.

- Wouah ! Si je m'attendais à ça ! L'oyabun de kikyo-gumi laisse un membre de sa famille entre les mains d'une famille adverse ? Il crâcha par terre.

- Vous appelez ça une famille ? Il parait que vous êtes réputé dans la région mais vous n'êtes que de lâches. Le chef recula puis monta en voiture, d'un signe de tête, il ordonna à l'un d'eux e prendre le sac qui contenait la vraie monnaie et tous le suivirent en voiture.

- Les temps changent et les générations aussi, leur répondit-je alors, avant de les regarder s'éloigner les deux sacs qu'on leur avais apporter. Je ne bougeais pas d'un pouce avant d'être sûr qu'ils étaient partis aussi loins qu'il le pouvais. Une fois hors de mon champ de vision, je criais de colère. L'opération avait été un véritable échec. Nous ne les avions même pas suivi en voiture. Je me mis a serrer les dents de rage, tout ce qu'il avais fait c'était prendre l'argent en nous rians au nez, j'avais eu pourtant cette intuition qu'il ne l'avais pas ramener avec eux pour l'échange. Je frappais mon poing de colère dans une vitre qui se brisa en partie a mon contact :

- Fais chier !

- Mademoiselle, Kazuma peut retrouver leur trace.

- Et comment ? répondis-je mauvaise.

- Parce que j'ai placé un émetteur dans le sac. Kazuma. Ma colère se dissipa en un instant, mais je restais inquiète pour papa. Soulagée de pouvoir retrouver leur trace, je me jetais à son cou.

- Merci Kazuma !! Allons-y, suivons les !! Je remontais en voiture. Le traceur indiquais en temps réel où se déplaçais l'autre véhicule, malgré cela je ne pouvais empêcher une de mes jambes de trembler. Je pensait a toute les situations envisage en cas de dérapage, ma tête commençais à me faire mal. L'émetteur s'arrêta dans la ville voisine à l'emplacement d'un dépotoir. En arrivant sur place, le sac était vide. L'émetteur bien en vue mais il n'y avait plus aucune trace de l'argent ou des hommes. Ils n'avaient pas l'air si idiot que ça, s'il avais découvert l'émetteur qu'on leur avais mis. Le dépotoir où nous nous étions arrêté était vide, sans aucune trace de papa. En soulevant le sac, j'y découvris une enveloppe. Il s'agissait de nouvelle coordonnées et d'une date. Ma mâchoire se crispa alors, prenant le bout de papier en main que je me mis a froisser de colère. Ils comptais nous faire tourner en bourique et pomper tout l'argent qu'ils pouvaient je suppose.

Pendant que nous retournions aux clans, je reçu un appel.

- N'essayez pas de nous tromper cette fois-ci...Oya-chan...

Le numéro affiché était inconnu mais le timbre de voix que j'entendis alors me confirmais qu'il s'agissait d'un de nos ravisseur :

- Pensez-vous que je vous est trompé ? Je suis belle et bien l'oyabun du clan Kikyo-gumi en l'absence de l'actuel que nous avons habituellement. Si jamais il venais a disparaitre ne pensez pas que notre clan périra, au contraire celui que vous avez enlever a bien conscience des conséquences de ce genre d'actes et les a transmis à ses membres.

Il soupira, je l'entendis très distinctement. - Encore une fois vous cherchez à nous tromper...Je vais vous dire quelque chose d'important : nous vous observons depuis un certain temps. Enfin, s'il a si peu d'importance pour votre clan, je ne vous invite pas à vous rendre à l'autre point de rendez-vous Oya-chan. Il raccrocha. En entendant ses mots je tournais instinctivement la tête pour observer les alentours , mais personne au alentours a par mes hommes assis à mes côtés en voiture. Avaient-ils placé des caméras ou micros dans nos véhicules ? Nous les avions pourtant inspecté dans les moindre détail. Il était impossible qu'ils aient mit ce genre de choses dans les voitures. La résidence peut-être ?

Je n'avais pas eu de nouvelle de ce côté il faut dire, j'avais laissé la responsabilité a Hajime de gérer cette situation dans l'enceinte du clan en mon absence. Je m'empressai de l'appeler pour avoir si rien ne leur était arrivé. Hajime n'avait rien remarqué, il envoya quelqu'un chercher partout. S'il ne trouvait rien, c'est peut-être qu'une taupe nous avait infiltré. J'avais toujours en tête, le client qui c'était perdu a l'étage de notre résidence, le petit pallier qui séparait l'hôtel de notre lieux de vie et qui montai vers des escalier, était séparée par une porte que seule les employés de l'hôtel et nous avions l'existence. D'un autre côté je ne l'avais vu qu'une fois. Mais c'était étrange. Jamais personne n'avait encore franchit cette porte à part nous.

- Nous rentrons. Je dois vérifier quelque chose.

Je sortis précipitamment du véhicule, une fois qu'il s'arrêta devant la résidence. Je passait donc par la partie hôtel, pour justement vérifier ce qui m'avais interpelé, sur ce passage qui reliait les deux partie du bâtiment. Peut-être un employé de l'hôtel aurait vu quelque chose d'inhabituel, en tout cas il me fallait vérifier cette théorie.La porte était verrouillée. Impossible de la franchir. Seuls les membres de la famille possédait la clé qui permettait d'ouvrir. Je descendis à la réception et appuya sur l'alarme incendie. Au bout de quelques minutes, les quelques clients arrivèrent dans le hall.

- Toutes nos excuses, l'alarme est cassée. Nous allons en profiter pour faire un exercice d'évacuation d'urgence. Veuillez me suivre jusque dans la cour, la réceptionniste va s'assure qu'il ne manque personne. Une fois dans la cours, Ayumi Maimi, la réceptionniste et membre de notre famille, recensa les clients présents. Je les fixais tous. A ses côtés dans la cours, je cherchais l'homme de ce matin. Sur les vingt-trois de clients qui possédaient une chambre, quinze était dans la cours. Ayumi me présenta une liste des chambres à aller inspecter pour terminer l'exercice. C'était le meilleur moyen de fouiller les chambres sans éveiller les soupçons de la cilentèle : s'assurer que personnes n'était en danger. Je vérifias chaque chambre inoccupée dans l'attente de revoir cet homme, mais les chambres étaient vides. Dans la liste que j'avais pu consulter, il y'aurais du avoir marqué le nom des clients partis dans le registre avec l'heure et la date. Quelque chose ne collait pas, si je ne me trompais il serait possible que notre homme avais fait possiblement usage d'un faux nom mais comment en être vraiment sur ? Par ailleurs il m'avais parler de la chambre 207 mais elle était vide. La seule chose que je pouvais faire était de vérifier les dernière chambre de l'étage, et revenir dans la coure. J'en avais profiter pour rappeler Hajime pour lui donner ma position et lui soumettre l'hypothèse que j'avais en tête.

Hajime décrocha instantanément, s'attendant à ce que je lui donne des précisions et des informations sur papa. C'est avec une amertume sans vergogne que je me mis a lui restituer les évènements qui venais de ce passer que ce soit sur notre transaction mais également et surtout cette piste du client perdu dans l'étage de notre résidence.

- Je suis a l'hôtel et j'ai pris soins de déclenché l'alarme incendie pour vérifier toute les chambre mais la plus part était vide ou bien les affaire des client y était encore. De plus la porte d'accès a notre étage résidentiel est bien fermé a clef alors je me demande comment ce dit client c'est retrouver a notre étage. D'ailleurs il m'a parler de la chambre 207 mais elle est vide, il n'y a même pas de meuble a l'intérieur.

- Avez-vous pensé au caméra mademoiselle ? Un coup de tonnerre vint s'abattre sur moi en entendant sa réponse, comment n'y avais pas penser plus tôt ?
- Non ça m'est même pas traverser l'esprit, je vais tout de suite vérifier, merci Hajime dis-je en le gardant au téléphone d'une oreille alors que j'interpellait Ayumi pour lui demander d'avoir accès à la salle de surveillance où se trouvait tout les écran vidéo des caméra. J'ouvris la porte qui se trouvait derrière le comptoir pour accepter à la salle de surveillance. Nous avions passé en revue tous les plans de la veille et l'avant veille sur toutes les caméras de l'hôtel, et plus précisément vers cette chambre 207 où je savais maintenant qu'il n'y avait absolument personne. Je ne m'étais pas trompé. Cet homme n'était pas un client, il avait sciemment franchit la porte qui séparait l'étage de notre famille de l'hotel. Mais comment avait-il fait et si il était a l'origine de l'enlèvement de Papa, comment était-il passé a travers notre surveillance. Toujours a l'appareil avec Hajime, je lui confirmais mes doutes quand a cet homme que j'avais pu identifier comme cet individu, qui c'était "perdu" dans nos étages, en lui fournissant une description physique.

Hajime ne pouvait pas en faire grand chose mais il ouvrirait l'oeil sur ce genre de profil. Une fois le téléphone raccroché je remerciais Ayumi pour son aide, retourner à mes quartiers. Je bouillonais de ne rien pouvoir faire d'autre que de suivre leur jeu de piste. J'essayais tout de même de contenir ma rage, en présence des membres de mon clan. Mes yeux affichés le même regard vide de colère qui avait pu me faire rentrer dans des accès de rage violent il y a quelques années.

Ce n'est que lorsque Kazuma vint me parler dans mon bureau qu'il me fit comprendre que j'était propre à faire des erreurs dans cet état. Des que je percevais un obstacle, aussi vrai et futile soit-il, je le détruisais. La présomption d'innocence, ou l'erreur, m'étais inconnu dans ce genre de cas. J'essayais donc de me ressaisir. Mais le lendemain, une lettre avait été glissé à notre intention. Un papier qui indiquait que mademoiselle l'oyabun ayant remplacé son père, comme annoncé la veille, nous ne devrions pas trouver gênant le colis qui suivait. Une phalange. Mon visage devint pâle et je fut pris d'un haut-le-cœur a la vue de celui-ci. Je me précipitais au cabinet pour vomir, la situation commençais de plus en plus a m'échapper et le stress ainsi que mon manque de sommeil du a cette situation, me mettais au plus mal pour tenter de mener les opérations. Comment est-ce qu'on avais pu en arriver là ? Comment une simple phrase de ma part avait tourné au vinaigre ? On avait par ma faute, sectionné une phalange a mon père, d'horribles image me montait a la tête alors que je m'était adosser au mur de petit cabinet quelque minutes après avoir régurgiter. Ramenant mes jambes contre moi, je me mis a enfouir ma tête dans celle-ci, mes yeux commençais à se gorger de larmes.

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