Chapitre 21 - L'évidence apparait

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Les avis des autres m'apportait peu, car selon moi j'avais beaucoup plus appris de mon rôle auprès de Sorata et du clan Dotai que dans mon propre clan.

Le comportement que j'avais vis à vis de ma famille était devenue plus ferme, et je m'était mis à m'affirmer beaucoup plus envers ceux qui aurait dû parfaire mon éducation. Je prenais plus en compte l'avis de mon beau-père (père de Sorata) que du miens qui, par ailleurs, après un mois hors de la résidence, avait retrouver ses quartiers.

Dès son entrée, l'attitude de Ryuji ne trahissait plus qu'une seule envie : la fuite. Alors que je voulais parler avec l'oyabun, j'avais entendu une conversation entre maman et lui.

Elle suggérait de partir avec Ryuji et Kai dans l'appartement. La réponse de l'oyabun, que je pensais être sèche, était en réalité désolée. Il semblait embêtée par les agissements de Ryuji et reconnaissait être aller trop loin. Intérieurement je pestais que c'était une évidence.

Lorsque maman sortit, elle caressa mes cheveux mais je poussais vite la tête et entra dans le bureau de l'oyabun. Je lui demandais si ses plans avaient changés. Etonné, il répondit calmement que tout restait tel quel. Que Sorata et moi allions reprendre notre famille.

Mon père avais enfin avoué que ses agissement avais dépassé les bornes, pour moi ça ne changeais pas les résultat obtenue. Différent facteur avait fait que notre équilibre familiale se brisait.

Moi même je n'avais plus grande interaction avec mon entourage. J'avais l'impression que cet épisode lui avais remis la tête dans l'ordre, enfin bref l'état de mon père m'importait peu, la seule chose pour laquelle j'était soulagé était que mes plans n'avais subit aucun changement.

Je sortis de son bureau. Une fois Oyabun, ce serait mon bureau. Je partis m'entrainer au dojo pendant quelques heures.

Enfin m'entraîner, plutôt brasser de l'air, ma concentration n'était pas vraiment là, mes pensée commençais a s'emmêler, au bout d'une trentaine de minutes, agacé par mon manque de concentration, je balançait mon sabre dans la pièce : -

MERDE !! Hurlait-je alors, par frustration alors que je m'adossais contre un des mur du dojo.

J'étouffais. Aussi je décidais de sortir de la résidence. De courir ou je ne sais quoi mais de partir quelques heures. Je prévins mon garde du corps. Il assurerai le même rôle que Kai lors de ma fête d'anniversaire. Il serait là mais suffisamment discret pour que je ne le remarque pas.

Je posais sur un banc dans un grand parc botanique, je voulais changer d'air, la présence parfois dérangeante de Sorata me mettais mal a l'aise et mes relations familial faisait que j'avais de plus en plus besoins d'être loins d'eux.

Quand a Kazuma, cela faisait plus de 3 mois que je ne l'avais vu, ni même adresser la parole, trop occupée de mon côté pour penser à lui, trop de chose se bousculait en moi à ce moment là. Ma place dans le clan qui c'était mis radicalement a changer, la relation tordu que j'avais avec Sorata, mes interaction fantôme avec Kazuma , tout me tracassait.

Je n'avais pas eu l'occasion de parler de tout ça a quelqu'un, un soupire s'extirpais de ma bouche.

En relevant les yeux, je vis passer Irene en compagnie d'un garçon. Ce n'était pas mon frère et il n'était pas non plus dans notre collège. Je voulais aller la saluer, peut-être que parler a quelqu'un d'extérieur au clan m'aiderait.

Cependant, étant donné qu'elle était distante avec nous ces dernières temps, je me ravisais, me contentant de la regarder passer avec lui. Ce fût à son tour de me regarder. Elle me sourit gentiment, bien qu'étant encore timide, et il me sembla q'uelle s'éloigna un eu plus vite.

Je la saluais également rapidement sans insister. En y réfléchissant bien comment pourrai-je lui parler de mes problème, alors que c'est à cause des agissements de notre père, si elle avait pris ses distances envers nous.

Un nouveau soupire s'extirpais de ma bouche, je me demandais a qui je pourrais confier mes tracas, Kyosuke n'était plus vraiment présent étant donné que j'avais mis de la distance avec lui du au crise de jalousie de Sorata.

L'heure tournais et affichais 17h30, il était temps pour moi de rentrer mais je n'en avais aucune envie, je regardais autour de moi, avant de me lever la boule au ventre.

Je sortis du parc et décidais d'envoyer un message à maman pour la prévenir que je serais en retard pour dîner. Renjiro m'ammena chez Koyosuke, il m'accueillir,surpris de me voir toquer sans prévenir. Je m'excusais, et je lui racontais tout.

Il nous avait invité un peu surpris, Renjiro et moi à nous installer dans son salon :

- Je peux savoir ce que me vaux cette visite, je te ferais savoir que ça fait presque 5 mois que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Me dit-il sur un ton un peu agacé

- Excuse moi de débarquer à l'improviste mais j'avais besoins de quelqu'un a qui me confier.

- A ce point ?

J'acquiesçais d'un hochement de la tête, le regard triste, il se tu pour m'écouter.

Je me mis à tout lui raconter, l'attitude de Sorata envers moi, ses saut d'humeur et le mépris qu'il avais en réalité pour moi.

Les agissements de mon père envers mon frère et Irène, le sentiment de ne plus être a la place que je devrais occupée.

La solitude que je ressentais au quotidien et ma "relation" morcelé avec Kazuma, que j'avais essayer de réparer sans succès.

Au fil de mes explications, je sentais ma voix chevrotante, ma gorge se serrait, j'avais mal, car je découvrais la dure réalité qui m'entourais depuis à présent plus d'un an et j'avais essayer jusqu'à maintenant d'effacer pour me complaire.


Je n'avais aucune satisfaction de ma réussite au seins de clan dans de tel condition.

Avec le temps, je me sentais mal envers Renjiro, toujours avec moi et qui écoutais tout, a qui je n'avais jamais autant dévoilé. Kyosuke me rit dans ses bras. C'était la seule chose qu'il pouvait faire. Je n'osais pas où plutôt je ne préférais pas lui confié certaine chose, bien que sa compagnie me soit très agréable et qu'une confiance mutuelle raignait entre nous, je savais que la relation que j'avais avec Renjiro ne pourrais pas ressembler à celle que j'avais avec Kazuma.

Je me sentais coupable de ne pas leur avoir fait assez confiance à tout les deux. Durant c'est petite minute où Kyosuke avait entouré ses bras autour de moi, et me serrer contre lui, je ne pus m'empêcher de verser des larmes en m'excusant, j'avais tellement honte de moi, de mon comportement, j'avais agis égoïstement et avais préférée écouter Sorata plutôt que mon propre instinct et ressentit.

Je n'osais pas où plutôt je ne préférais pas lui confié certaine chose, bien que sa compagnie me soit très agréable et qu'une confiance mutuelle raignait entre nous, je savais que la relation que j'avais avec Renjiro ne pourrais pas ressembler à celle que j'avais avec Kazuma. Je me sentais coupable de ne pas leur avoir fait assez confiance à tout les deux.

Durant c'est petite minute où Kyosuke avait entouré ses bras autour de moi, et me serrer contre lui, je ne pus m'empêcher de verser des larmes en m'excusant, j'avais tellement honte de moi, de mon comportement, j'avais agis égoïstement et avais préférée écouter Sorata plutôt que mon propre instinct et ressentit.

Kyosuke m'éloigna de lui, posa ses mains sur ses épaules et me motiva à arrêter tout ce qui me rendait mal. De tout assayer pour enfin avoir quelque chose qui me plaisait, même si ça voulait dire renoncer à mon rève de diriger notre famille.

J'avais beau hoché de la tête au fond de moi je n'arrivais pas à me résoudre à abandonner le seule but que je m'était fixé et que j'avais réussi à atteindre après tant d'efforts. Cela faisait maintenant plus d'une bonne heure et demie que je m'étais réfugier chez Kyosuke, il fallait obligatoirement que je rentre vu l'heure. Je remerciais une fois de plus mon ami , un sourire au lèvres et le visage boursouflés par les larmes versé, pour quitter sa maison et rentrer à la résidence. Durant le trajet en voiture, mon regard se portais pendant quelque seconde sur Renjiro, qui était au volant avant de lui déclarer :

- Renjiro, je voudrais m'excuser de ne pas t'avoir raconter tout cela alors que tu était à mes côtés.... Et je suis désolé que tu ai eu à prendre en charge une mademoiselle aussi pathétique....

- Je n'a jamais pensé ca de vous Mademoiselle. Je suis votre garde et vous êtes libre de me dire ou non certaines choses.

- Non j'aurais quand même du te le dire ... comme je l'aurais fait avec Kazuma, je n'ai pas du tout pensé à ce que tu pouvais ressentir. Je n'ai pensé qu'à moi pendant tout ce temps. Excuse moi Renjiro.

- Mademoiselle, ne pensez pas ça de vous. Pour être à vos côtés, je sais que vous êtes quelqu'un de bien.

Il avais beau avoir cette impression de moi, ce n'était pas la mienne, j'avais agis égoïstement, ne pensant pas à mon entourage. Faisant payé à mes connaissances mon attitude. Je venais enfin de me rendre compte que la maturité que je pensais avoir atteinte n'était tout simplement qu'une illusion. Nous étions enfin arrivé à la résidence, après une trentaine de minutes passé dans la voiture, mon regard se portait sur l'énorme bâtisse dans laquelle je ne voulais pas rentrer.

Je ne voulais voir personne, seul Renjiro pouvais être a mes côtés, j'entendis toquer a ma porte de chambre, je restais cloîtrée sur mon lit cachant mes oreille pour étouffer les bruit. J'avais besoin non je voulais être seule, ne pas être déranger. Renjiro pourtant s'absenta quelques minutes en voyant que la personne insistait derrière la porte. J'étais de dos, je ne voyais pas qui frappait et je ne reconnus pas la voix étouffé lorsque Renjiro sortit et ferma la porte derrière lui. Je restait allongé sur mon lit recroquevillé toujours en couvrant mes oreilles de mes mains tout en fermant les yeux. Une soudaine peur m'envahit alors, la peur que par ma bêtise d'avoir parler, lui et Kyosuke en subissent les conséquences.

J'avais mis Kazuma dans un situation délicate lorsque je m'étais emportée, j'avais destitué Kai d'une de ses fonctions et j'allais désormais mettre en danger Kyosuke et sûrement embêter Renjiro comme Kazuma. Je voyais déjà l'un manquer de finir comme Irene et l'autre forcé de remettre un doigt à l'oyabun ou au Dotai. Après plusieurs longues minutes à ressasser dans ma tête tous les pires scénarii possible, je pensais que je ne pourrais jamais devenir une bonne oyabun si par ma faute je mettais en danger des membres de ma famille et de mes amis. Pourtant, c'était une partie de ma future fonction puisque les missions parfois dangereuse n'assuraient pas la survie de nos membres. En sommes, je me voyais ne jamais partir en mission, ne jamais envoyer personne et assister à la chute de notre famille en raison de mon incompétence à prendre des risques, et de ma faculté à m'inquiéter pour rien.

Je n'était encore qu'une enfant, qui avait idéaliser ce monde d'adultes corrompu. Dont les décisions revenais a ne pas avoir d'état d'âmes ni de sentiments.

Cet objectif que je m'était fixé était désormais hors d'atteinte au vu de mon incompétence, de mon ignorance de la réalité de nos activité, de ma puérilité a essayé de grandir plus vite et a répondre au adultes.

Ma naïveté a croire mon fiancé et a ne pas réfuté ses remarques et décision qui pouvais être insensé, l'emprise qu'il avais eu sur moi me mettait en danger.

Mon intégrité mental était plus que saturé. Et donc en me confiant au autres, je mettais moi-même les gens de mon entourage en danger.

Peut-être qu'il aurais mieux valu que je ne réapparaisse pas dans leur vie, comme cela je ne me serait jamais emporter contre Kazuma et entaché nos rapports, Kai n'aurais pas eu a être destitué de ses fonctions, Renjiro n'aurais pas eu a s'occuper de moi, Ema se serait sentie plus a l'aise dans le clan sans moi a la gênée dans sa relation avec Kazuma, je ne me saurais pas battus avec Ryuji au sujet de l'enlèvement d'Irène, Maman n'aurais pas eu a s'inquiéter de mon avenir et Papa n'aurais pas eu a se posé la question de me laisser prendre sa place.

Je me réveillais en sursaut, une heure après m'être endormie, en sueur, des larmes coulant le long de mon visage, comme si un cauchemar m'était venu alors que je n'avais aucun souvenir d'avoir rêvé. Renjiro me servit un verre et resta assis à mes côtés le temps que je boive. Le soleil orangée pavenait par intermittence au travers des stores baissés de ma chambre. Après avoir bu le verre qu'il m'avais servit, je le remerciais. J'avais l'impression de ne plus suivre c'est dernier temps trop perturbé par tout ce qu'il passait.

Après avoir bu le verre qu'il m'avais servit, je le remerciais. J'avais l'impression de ne plus suivre c'est dernier temps trop perturbé par tout ce qu'il passait.

Je ne pouvais plus mentir à qui que ce soit, surtout à moi-même. J'avais essayé d'ignorer ma peur et ma crainte de Sorata car je l'aimais (du moins je le croyais à ce moment là), et il me permettait d'avoir la reconnaissance qui m'étais du au sein des miens, il m'assurait de réaliser mon objectif de reprendre la tête de la famille, mais je comprenais maintenant ce que mon père voulait me dire lorsqu'il me répétait que je ne pouvais pas prendre sa succession.

Je m'inquiétais trop. Au point où mon inquiétude se manifestait physiquement par mes angoisses, mes crises d’hémoptysie, mes pleurs et mes insomnies ou mes hypersomnies, mes cauchemars également me montraient que je n'avait pas la force mentale pour diriger notre grande famille. La meilleure chose et la seule que je pouvais faire en l'état était de tout annuler. Je sortis de mon lit, alla devant mon miroir pour me recoiffer, sécher le reste de mes larmes et réarranger mes vêtements, avant de sortir de ma chambre et de prendre la direction du bureau de mon père.

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