Chapitre 22 - La vérité éclate au grand jour

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J'eus un net arrêt d'à peine quelque petite minutes en arrivant devant le bureau de mon père, levant alors mon regard sur cette porte sur lequel j'avais fantasmer de moi même posséder les contours. Je prenais une lente respiration, avant de toquer sur la dite porte, attendant ce qui me semblais les plus longues minutes de ma vie.

J'entrais enfin et m'assis devant le bureau de mon père. Il releva la tête de quelques liasses de billets et posa un regard inquiet sur moi.

- Quelque chose te tracasse ?

- Tu avais raison. A propos de tout ça, de l'oyabun, de la famille, de tout le reste. Je ne suis pas apte à nous reprendre. Je fais tout de travers, je m'inquiète dés le moindre problème superflus et j'essaie de me donner des aires de patronne au point d'en avoir frappée mon frère. Je pensais que Sorata m'aiderait mais...mais j'en suis incapable, je pensais qu'à ses côtés je pourrais reprendre et maintenir l'influence de notre famille. Mais je n'ai pas l'assurance et la maîtrise de le faire. Je suis désolée, je ne veux pas abandonner maintenant alors qu'enfin tu sembles me remarquer et voir que je peux y arriver mais je ne peux pas.

Je m'étais remise à pleurer et il m'avait tendu quelques mouchoirs au cours de ma révélation. Je me sentis si bête d'avoir fait une histoire entière de cet objectif chimérique, alors que mon père avait raison au début.

- Ryuji ferait un meilleur oyabun...

- C'est faux. Ryuji n'en a aucune volonté et il montre si peu d’intérêt pour notre famille, que j'ai peur qu'il devienne un pion pour nos ennemis. C'est une des raison pour laquelle je lui parlais de l'importance de notre famille. Rose, toi ton principal problème actuellement c'est la peur de décevoir. J'ai vu assez de problème dans ma vie pour savoir que quelque chose d'autre te tracasse.

- Mais y'a pas que ça ! Je fait de plus en plus de crise d'hémoptysie, je dort presque plus a cause de mes crise d'angoisse et de mes cauchemars. Ma santé mentale et physique se sont dégradées, j'arrive plus à discerner le vrai du faux, j'en suis venu à destituer Kazu-chan de ses fonction a cause de ma puérilité, pareil pour Kai ! Et je n'ai même pas eu le courage de parler de tout cela a Renjiro. Comment pourrai-je reprendre le clan dans ses conditions ? Je n'ai pas ton assurance, ni même celle de grand-père. Je n'ai aucune expérience aussi bien la pratique, que la théorie que je pensais maîtriser ! Et ... Et Sorata ... Sorata il ... il...

Je pris une grande inspiration. Mon père me regardait,son inquiétude avait maisse place à une réelle écoute. Je ne la voyais plus dans ses yeux mais je savais qu'il l'était. Par où devais-je commencer ? Ma relation avec Kazuma que j'avais remplacer par celle que j'avais créé avec Sorata ?

Des remarques péjorative qu'il me lançais ? La manipulation dont j'avais été victime ? D'avoir été trop naïve envers lui ? Ma bouche était entrouverte mais j'avais l'impression que les mots ne sortait pas, regardant mon père dans le blanc des yeux, tétanisée.

- Si ça se passe mal avec lui, dis-le moi tout de suite, je trouverais une solution on s'arrangera pour que ça aille mieux.

- Ça ... Ça se passe mal ... sont les quatre seule mot que je pus prononcé, rien de plus, aucune explications à cela, rien du tout qui pouvais donner plus de contenu a mon père sur la dégradation de ma relation avec mon fiancé.

Il m'invita à poursuivre. Je lui expliquais ma crainte à son égard puisqu'il m'avait rabaissé à de nombreuses reprises, mon isolement également vis à vis de Kyosuke. Papa ne m'interrompit pas et me demanda ensuite une chose : qu'avait-il dit pour me rabaisser.

Je lui rapportais tout ce dont je me souvenais, d'abord les quelques paroles déplacé qu'il avait pu me dire, ensuite son éloignement, sa froideur, son manque de présence à mes côtés, et plus je parlais, plus je réalisais qu'il était habile. Toutes ses actions faites -ou non faites- pouvaient être interprétées d'une toute autre manière : mon attente de romantisme que lui ne comprenait pas ou essayait de compenser à sa façon ; la différence de nos attentes de notre relation ; et nos différences de comportement lors d'une relation. Je croyais également, lorsque je me confias à lui, que je ne valais pas mieux que Sorata. Il m'avait isolé de mes amis comme j'avais voulu isoler Kazuma.

- Je vais en discuter avec lui, et avec le chef Dotai si tu veux retarder ou tout annuler.

Le fait d'avoir expliquer la situation a mon père, ne me rendais pas plus confiante concernant la suite de cette histoire, je sentait que quelque chose allais tourner à mon désavantage. Sorata allait se servir de mes arguments pour contre attaquer. La dernière phrase de mon père, ne me confortait pas non plus dans la bonne finition de cette situation. Pour moi retarder ou annuler nos fiançailles, ne servirait à rien, dans tout les cas, car Sorata se servirait de moi pour arriver à ses fins.

Pourtant, papa me raccompagna dans ma chambre et demanda à Renjiro d'aller chercher un plateau et de prévenir Saki et Mahiru. J'etais étonnée qu'il sache que je m'entendais bien avec elle alors que je me l imagineais froid et distant. Je pensais qu'il ne faisait attention à rien. Lorsque Saki passa la porte, Mahiru était avec moi,assise sur le sol alors que j'étais posée sur mon lit.

En tout cas c'est l'impression qu'il donnais, a nous ses enfants, concernant les membres du clan je ne savais pas vraiment ce qu'ils pensaient de lui, une certaine crainte probablement, un respect et de l'administration sans vergogne. Un faible sourire s'affichait sur mon visage en voyant mes deux amis dans la pièce.

Papa les avait-elles mis au courant de ce qui se tramait ? Probablement, au vu de leur arrivé toute deux précipitées dans ma chambrée Je n'avais pas eu l'occasion de discuter avec elles depuis au moins 5 mois voir même plus, étant donné des scène que me faisait Sorata au sujet de mes fréquentation. Elles restèrent avec moi toutes l'après l'après-midi. Saki me posa quelque question pour réussir à me conseiller sur ma santé et je compris que papa ne leur avait rien dit. Mahiru trouva également de quoi me faire sourire.

Durant ce petit moment que nous avions passée ensemble, un sentiment très léger m'envahit alors, jusqu'à maintenant je pensais que j'était seul dans ce monde adulte. Je m'était tromper sur toute la ligne. Renjiro après avoir passer quelque temps a me trouver un plateau repas, revint alors avec l'un d'entre eux, bien garnis même un peu trop, un rire sortit de ma bouche a ce moment là. Pour la première fois depuis quelque temps je me sentais bien, j'étais à ma place. Je n'avais plus cet oppression qui flottait constamment autour de moi, j'avais l'impression d'être vivante, d'être a nouveau moi-même. La soirée que je passait alors entourée de tout ces gens, était à mes yeux une des meilleurs soirée que j'avais pus avoir jusqu'à maintenant.

Une semaine passa sans que rien ne me gêne ni me perturbe. Je pris une grande inspiration en sortant de cours ce jour là et j'étais heureuse de voir que tout semblait bien se passer pour Ryuji aussi. Au bas des marches je le voyais timidement discuter avec Irene. Il la raccompagna à vélo donc j'étais monté seule en voiture. Une surprise pourtant m'attendais à la Résidence. En sortant de voiture, je ressentis l'étreinte châleureuse de Sorata. Il était venu me voir, uniquement me voir et son sourire rayonnait. Après une semaine sans le voir, il semblait heureux d'être avec moi.

Je ressentit un malaise en moi a son contact dû à l'étreinte qu'il me donnais ce soir là. Il n'avais jamais été comme ça avant. Il c'était passer quelque chose entre-temps, mon père qui avait dû lui parler et des sévices avait été fait ou dit, de la part de son père comme du miens. Ce soir là, fut le seul moment où je pus le repousser pour lui faire comprendre que c'était finis. De mes deux bras je repoussait alors l'étreinte qu'il me donnais et c'est en relevant mon regard vers lui que je prononçait alors c'est mot :

- Arrête Sorata.

Son expression interrogative m'invitais à poursuivre. Il ne semblait pas comprendre ce que je faisais et ça m'agaçais.

- Arrête. J'aimerai rompre.

- Quoi ? C'est une blague...Rose...

- Je suis sérieuse ! Arrête c'est tout ! Je m'éloignais de lui en l'entendant demander pourquoi et encore pourquoi. Puis il me rattrapa, sa main encerclant mon bras pour me retenir.

- Ca suffit ! Sorata, je ne sais pas comment te le dire alors arrête !

Ses yeux triste et paniqué placèrent mon coeur comme dans un étau. Les quelques larmes qu'il tentait de retenir resserrèrent d'avantage la pression et je détournais le regard, reprenant ma rute sans rien dire de plus. Quelques personnes nous avaient regardés. Je reconnus Kai non loin de Saki et Mahiru discuté avec Kazuma. Quelques autres membres aussi s'apprêtant sans doute parti de la résidence nous avaient surprit.

Je ne croyais pas en ses larmes, en 1 an j'avais vu les différents masques qu'il pouvais revêtir, il n'allais pas m'avoir là dessus, non plus maintenant. Je l'avais laisser seul devant la résidence sans me soucier de lui, c'était bien la première fois que d'ailleurs. La scène de ménage et pour une fois j'en était l'auteur, a laquelle les membres de mon clan avais assisté, montrait mon sérieux concernant la fin de notre "histoire". Il était hors de question que je me laisse de nouveau marché dessus surtout par lui, tout ça allait changer. Je me hâtait de rejoindre alors ma chambre pour éviter qu'il se mette à me rattraper et pour avoir un peu de calme et de tranquillité.

Pourtant, en y repensant, je ne l'avais jamais vu pleurer. Je me resaissais, il était hors de question que je culpabilise encore par sa faute. Mais c'était la première fois que je l'avais vu pleurer. Il avait fait attention à moi et manifesté une attention et un amour tel qu'il en avait pleuré. Je pensais à le retrouver et lui expliquer que j'avais seulement besoin de temps pour nous deux. Mais les quelque fois où j'avais déjà essayé de lui en parler, je m'étais adressé à un mur. Je ne devais pas sortir le retrouver.

Je ne comptais pas revenir en arrière, pas le temps pour les états d'âmes surtout pas pour quelqu'un comme lui. Je lui avait bien fait comprendre mon avis sur notre relation a laquelle je comptais mettre un terme sans plus tarder. Ce soir là j'avais de nouveau dîner dans ma chambre, je ne comptais pas assister à nos dîner tant qu'il serait encore là. J'avais donc demander à Renjiro de m'apporter un plateau afin que je puisse dîner au calme aussi j'avais demander à mon garde du corps de prévenir mon père que je ne serais pas dès leur encore une fois.

En salle de restauration - et ça Ryuji me le raconta plus tard - Sorata avait refusé de manger tant qu'il ne m'aurait pas vu. Il avait une tête si attristé qu'on lui apporta toute sorte de nourriture auxquelles il ne toucha pas. Il fixait simplement la porte dans l'attente de me voir. Les quelques membres de ma famille qui allaient et venaient dans la salle avaient tous le même genre d'étonnement en le voyant. Un mélange d'incompréhension fort liée à une expression interrogative. Sorata n'avait jamais été comme ça. Pourtant, je n'étais pas sortie de ma chambre. Le lendemain soir il y eut encore une scène similaire cependant. Sorata était resté à regardé la porte sans que je ne la franchisse et j'étais restée dans ma chambre où Mahiru était venue dîner avec moi.

Ce n'est que le lendemain encore que mon père me demanda de le rejoindre dans un petit salon. Sorata était avec lui.

Ayant eu vent de ce qui c'était passer au dîner par mon frère, la comédie qu'il avait mit en place n'allais pas duré bien longtemps selon moi. Pourtant quand mon père m'invitait alors a venir discuter avec lui et Sorata, un sentiment désagréable m'envahit alors, mais je ne pus faire autrement que de m'y plier. Je sorti alors de ma chambre, me dirigeant vers le petit salon alors que j'attachais mes cheveux en queue de cheval en chemin. J'était vêtu de mon habituelle kimono vert, avec mon obi jaune bien serrer autour de ma taille.

Croisant sur mon chemin quelque membre du clan dont Kazuma et Ema qui discutait en marchant l'un à côté de l'autre, les saluant rapidement, je me hâtait d'aller à mon point de rendez-vous. Je venais d'arriver devant l'entrée de notre petit salon où j'aperçus Sorata qui avais le regard vide, des cernes sous les yeux on aurait dit un pantin.

Lorsqu'il m’aperçut, il se leva d'un bond et vint me prendre dans ses bras. Ensuite il se résigna, laissant ses bras retomber et s'éloigna d'un pas.

- Ah...c'est vrai, excuse-moi...

J'étais si peu habituée à le voir comme ça que je l'observais quelques secondes et m'arrêtais sur chaque petit détail.

Premièrement ses cheveux mal peignés, ensuite ses beaux yeux pourtant triste, rouge et cernés qui avait perdu leur éclats, puis ses lèvres pâle et paraissant gercée. Il avait l'air inquiet. Je ne l'avais jamais vu dans un état pareil.

- Je t'ai demandé de venir Rose par ce que Sorata m'en a à son tour fait la demande. Je resterais avec vous, je sais de quoi il s'agit et je sais que tu te sentiras mieux si quelqu'un est avec vous.

- Merci papa. Je n'avais pas quitté des yeux Sorata, me surprenant à rougir, émue de le voir dans un tel état.

- Rose...j'ai compris l'autre jour ce que tu voulais dire...

- Oui...? Le questionnais-je sans savoir pourquoi et d'une voix trop douce.

- Je...je 'irais pas à l'encontre de ta décision. Je veux que tu sois heureuse et si je ne te rends aps heureuse alors tu as raison de partir...

Sa voix s'était resserré dans ses derniers mots, et j'avais envie de le réconforter sans vraient savoir comment.

- Je voudrais juste que tu m'expliques ce que j'ai fais de mal...Et peut-être, trouvé une solution pour nous... ou, rester ami ?

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