Chapitre 14 - Débordement

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Après avoir dormis, je me sentis mieux. Mais je ne m'étais pas trompée. Kazuma était avec Ema alors que je sortais prendre de quoi manger. J'interrompais leur discussion.

- Vous êtes réveillé ? Il vous faut quelque chose mademoiselle ?

En voyant Ema avec lui, une certaine irritation monta en moi, quand je les vis discuter joyeusement, cette pouffiasse me tapais sur les nerfs, passant entre elle et Kazuma : - Je vais prendre un plateau c'est tout... Je m'empressais de prendre un plateau repas pour aller m'enfermer dans ma chambre. - - Je m'en occupe mademoiselle. Retournez vous coucher. Kazuma partit vers les cuisines et je restais seule avec Ema. Je me mis à la fixer, me demandant ce qu'il pouvais bien trouver à cette fille, un aura menaçant émanait de moi, l'irritation montais de plus en plus, en voyant les petite mimique qu'elle avait a l'égard de Kazuma, son air de fille sérieuse, la façon dont elle s'adressait à lui, tout m'énervait chez cette fille. Pourtant, elle se tourna avec bienveillance vers moi et m'adressa un sourire.

- Kazu ne s'est pas trompé, m'adressa-t-elle.

- Kazu-chan se trompe rarement. Pourquoi ce serait il trompé ?

- Quand il me parle de vous, il me répète souvent que vous êtes gentille et ambitieuse.

Des petite rougeurs apparurent sur mes joues à ce moment là, détournant mon regard, comment pouvais elle avoir une telle bienveillance envers moi, qui la détestait du plus profond de mon être pour m'avoir voler mon bien aimé. Irrité sur le fait qu'elle sache plus de chose sur lui voulant lui prouver que j'étais là seule a le connaître parfaitement, me retournant vers elle, en la fixant, j'était déterminer à lui clou le bec : - Kazu-chan .... se trompe rarement, c'est quelqu'un qui est toujours calme, ne s'emporte que quand il le sens nécessaire, il a un sens aiguë de la justice, c'est un bourreau de travail, il bégaie facilement quand il est gêné, il est le plus doué en ce qui concerne le kendo, il n'aime pas qu'on lui mente, il à toujours servit le clan avec loyauté, il est très inquiet concernant sa sœur. Il est mon garde du corps depuis mon enfance, je sais de quoi il est capable, jamais il ne me trahira.

Elle fut d'abord étonnée mais un petit rire s'échappa de ses lèvres. Kazuma revint, me tendit le plateau et ne comprit pas tout de suite pourquoi Ema souiait et pourquoi mes joues étaient si rouges. Il se prit alors au jeu : - Ema, on ne doit pas mettre mal à l'aise mademoiselle.

- Ce n'était pas mon intention.

- Dites le moi si elle est méchante avec vous mademoiselle, souriait-il.

Mon irritation et ma gêne montait en moi, en les voyant rires tout les deux, jamais je n'avais vu cette facette de lui, pourtant rien de ce que j'avais dit était drôle , j'était on ne plus sérieuse sur le sujet, énervé sur le fait qu'ils se moquent de moi comme cela, et sentant les larmes me monté aux yeux, je pris le plateau des main de Kazuma avant de m'enfermer dans ma chambre, cette idiote m'avait fait passer pour une petite fille au yeux de Kazuma qui c'était prêter à son jeux. J'étais resté distante avec lui le temps de mon rétablissement. Ensuite j'avais repris les cours. Cours que je n'avais même pas daigner écouter, vu la rage qu'à j'avais en moi, la moindre remarque, me mettrais à vif , je n'allais pas supporter qu'on se moque de moi comme ça, surtout par cette sale pétasse, qui m'insupportais et sa foutu bienveillance me laissais totalement de marbre, quand a Kazuma, je n'allais pas en rester là et tant pis si mon attitude allais pourrir notre relation, c'était lui le fautif, pas moi. Le soir venu, lorsqu'il arriva dans ma chambre, je décidais de le confronter.

Assise sur mon lit, je relevais la tête en l'entendant arriver, le toisant du regard, le prenant de haut, alors que je me prenais le temps de me lever pour m'avancer vers lui et lui faire face alors que je faisais claquer ma langue pour lui faire entendre mon mécontentement : - ah... c'est toi ...

- Vous avez l'air contrariée mademoiselle.

Un risctus apparu alors sur mon visage, avec un air sarcastique alors que je me penchais vers lui en le fixant : - non tu crois ? Tu va peut être essayer de deviner qui est-ce qui m'a mis dans cet état ? Non je ne pense pas, c'est vrai que mademoiselle ne peut pas être énervé comme ça, elle est tellement sympathique.

Il poussa un soupir ce qui m'énervais d'avantage.

- Je n'aime pas vous savoir énervé mademoiselle.

Mon regard devint encore plus noir et perçant en entendant ses mots, il se fichais de moi en plus !

- Tu me pense trop naïve, pour ne pas réussir à discerner ceux qui me respecte et ceux qui se rit de moi !? Arrête de me prendre pour une idiote, toi et cette fille vous vous êtes bien rit de moi ... Et ne croit pas que je vais te le pardonner .

- Je vous demande pardon? Ema et moi ne nous sommes jamais moquer de vous, de qui que ce soit d'ailleurs.

- Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire peut-être ? Le fait que toi et Ema vous m'ayez considéré comme une enfant, comme si je ne pouvais comprendre le monde qui m'entourais et qu'elle se soit mit à rire de moi pendant notre discussion !!! Et toi qui t'est pris a son jeux ! Tu me traiterais menteuse !?!

- A rire ? Ema s'est moquée de vous ? Je ne vous suis pas mademoiselle, elle voulait vous rencontrer depuis quelque temps et jamais je ne vous ai traité de menteuse.

- Je vois que même ça tu ne le remarque pas, et le faite qu'elle ne se soit pas excusé me paraît très grossier mais je vois ... que pour toi ça n'a pas d'importance. C'est vrai que je ne suis plus aussi importante pour toi qu'avant... C'est vrai mademoiselle est seulement une mission qu'on m'a attribué.

- Je ne vois pas de quoi elle devrait s'excuser, lorsque je suis arrivé, vous aviez l'air de bien vous entendre. Je lui en parlerais mademoiselle. Quand à mon rôle auprès de vous, je ne sais pas ce qui vous fait penser que vous êtes moins importante.

Il l'a défendais, mon sang ne fit qu'un tour et ma patience arrivant à son terme, tellement aveuglé par la colère, et pour là toute première fois, je giflais Kazuma : - TAIS-TOI !!!! JE NE VEUX PLUS D'ENTENDRE !!! SORT D'ICI IMMÉDIATEMENT !!

Je me retrouvais seul à pleurer. Quelqu'un toqua à ma porte et la voix de Saki s'éleva de derrière la porte. Plus tard, j'appris que Kazuma était allé la voir en pensant que ma maladie me faisait délirer. Mon regard était mort, plus aucune émotion n'en sortait, je ne pouvais plus avoir confiance en lui, il m'avais pris pour une folle. Tout était de sa faute, lui et Ema qui me l'avais voler. Bien sur, le vacarme que tout cela avait crée avait alerté mes parents. J'eus droit à une réprimande sévère et lorsque papa fit appeler Kazuma, car il devait rester avec moi et se questionnait sur son absence, il expliqua qu'a sa venue, j'étais énervée et l'avait finalement chassé. Le nom d'Ema revint puisque nous en avions parlé et papa fronça les sourcils comme s'il réfléchissait. La semaine suivante, je restais à la maison, tout le monde sembla croire que ma maladie m'avait fait délirer. J'assistais tout de même au dîner sous la pression de mon père, dû à cet événement, je dormais très mal, et avais d'énorme cernes sous les yeux prouvant mon manque de sommeil, quand aux remontrances de mon père qui avais préciser que Kazuma ne devais en aucune manière s'éloignt de moi, ne m'avais fait ni chaud, ni froid, le regard livide que j'avais eu pendant notre discussion montrait que rien de ce qu'il m'avais dit n'avais été écouté. J'avais été assigné de malade mental par mon père, d'ailleurs le clan avait eu écho que mon mental n'était plus comme avant. J'avais quitter la table tôt pour éviter le plus possible, le regard des membres du clan, comme stipulé par mon père, Kazuma me suivais a la trace, jusqu'à arriver devant ma chambre, dans laquelle il me suivit, je restait mutique, le laissant agir a sa guise, plus rien n'avais d'importance. Je me retournais vers lui le regard vide, la seule phrase que je lui dit était "pardonne moi".

Il avait été décidé que Kazuma et moi allions nous éloigner. Je ne le savais pas encore mais mon père avait compris mes motivations et il m'informa qu'il serait moins présent pour moi. Cette nouvelle sera mon coeur, je n'avais pas envie qu'il s'éloigne, seulement qu'il me remarque plus comme une adulte qu'une enfant. Je pensais tout de même que j'allais réussir à faire le vide autour de moi, c'est dernier temps, trop de choses c'était bousculer en moi, et ma jalousie et ma cupidité m'avais envahit, jusqu'à ce que je le gifle. J'avais du mal à lui parler et notre relation avait logiquement régressé. En voulant lui montrer que je grandissait j'avais réussi à faire tout le contraire et avais agit comme une enfant gâté. Il ne dit rien et restais près de la porte. Je croyais avoir détruits notre relation car il n'avait plus ses gestes doux et bienveillants à mon égard. Le lendemain, il partit en mission. Je l'avais vu quitter la résidence dans la matinée, il avait croisé Kai dans notre cours mais n'était pas resté aussi longtemps qu'a l'accoutumé. Il avait du comprendre lui aussi pourquoi je m'étais emporté. Alors que je quittais le parvis, je surpris Hajime et papa qui parlait de Ryuji, je n'y prêta pas plus attention et montais dans ma chambre. J'y restais une bonne partit de la journée, voulant rester seule, j'avais peu de compagnie depuis cet épisode, comme si les membres du clan m'évitais, les seule personnes venant me voir de temps en temps, étant Saki, ma mère et mon frère quand il était d'humeur.

Je me sentais responsable mais je compris avec le temps qu'ils étaient également en mission. Tous me croyait encore malade et délirante bien que le médecin et Saki n'ai pas diagnostiqué de troubles secondaires (ils avaient du se rendre à l'évidence que c'était un symptômes rare). L'on frappa à ma porte et Sorata entra, je ne m'attendais pas à sa visite. J'écarquillais les yeux en le voyant, me levant brusquement de mon lit : - S-Sorata-san ? Qu'est-ce tu fais ici ? Lui demandais-je toute surprise, était-ce papa qui lui avait demandé de venir.

- Je suis venue te voir simplement. J'ai appris que tu étais malade.

- Ah...oui Je voyais que mon père lui avait parler du fait que j'était démente, pas étonnant qu'il vienne me voir pour cela.

- Je suis venu t'apporter un livre aussi et récupérer celui que je t'ai prêté il y a quelque mois.

- Ah oui, merci Je me levais pour aller prendre le livre qui était posée sur mon bureau, pour lui redonner et prendre le nouveau qu'il me prêtais, je me disais que la visite de Sorata allais peut-être me changer les idées.

- Merci, Comment c'était alors ?

- Il était très intéressant je dois dire.

- Celui-là devrait te plaire aussi. Nous parlâme tout le reste de la journée, jusqu'à l'arrivée de Kai qui racompagna Sorata. D'ordinaire, Kazuma était avec moi à cette heure et je ne comprenais qu'on l'ai éloigné de moi. Je l'avais giflé, certes, mais je m'étais excusée sincèrement. Grâce à Sorata j'avais pus oublié mes tracas, tout en sachant que cela n'avais pas totalement disparu, a son départ, je restait dans ma chambre jusqu'à l'heure du dîner, où je me dirigeais avec lourdeur, le regard vide, j'avais décidé d'avaler mes sentiments tout au fond de moi, j'allais faire ce qu'on me demandais sans rien espérer en retour. Quelque regard se tournèrent vers moi alors que j'allais me servir. On devait encore me croire malade. Kazuma était avec Mahiru et je souris en pensant qu'il n'était pas avec cette fille. Mon sourire était sinistre, et mon regard ne le rendais pas plus acceuillant, je pris place dans la salle, scrutant l'horizon. Mais en même temps mes sentiments envers lui que j'avais décider d'avaler était devenue amère et aigre, je n'allais plus rien attendre de lui, j'allais refouler ce que je ressentais a son égard et m'en tenir a la simple relation de mademoiselle et garde de corps.

C'était ce qu'elle devait être et ce qu'elle resterait, si toutefois on le laissa m'approcher à nouveau. Je crois que lui même m'en voulait, d'abord pour sa gifle, puis pour Ema. Mon geste ne nous avait pas permis d'avoir le fin mot de l'histoire. Je m'était excuser et c'est ce qui fallait que je fasse, toutefois, le bonheur de Kazuma n'avais aucune importance, pour me protéger, j'avais décidé de le haïr et transformer mes sentiments en amertume car c'était la seule solution pour ne pas souffrir, de leur relation, il était impossible de retrouver notre relation passé, alors autant l'oublier complètement.

J'étais retourné en cours ensuite et je le voyais moins. Rien n'avait d'importance. Kyosuke remarqua mon changement et son amitié me fit sourire.

Enfin mon sourire était de façade, un grand sourire comme une petite poupée de chiffon sans sentiments, l'attention et l'affection que qu'il me portais s'étais effacer par ma faute. Une impression de vide m'envahissais, que j'essayais de faire combler par la présences des autres. Ne trouvant plus rien auprès de Kazuma, qui m'avais complément mis de côté, dont on m'avait éloigné, et qui avais préféré Ema à moi qui l'aimais de toute mon âme , ce qui m'avais plongé dans une grande angoisse et solitude affective, je trouvais du réconfort auprès des autres, en versant quelque larmes, simulant ma tristesse .

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