Chapitre 1

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Mince, je suis à la bourre... Encore une fois je n'ai pas entendu mon réveil, le somnifère a été fatal cette nuit... Merde, merde en plus j'ai une réunion importante ce matin, c'est à mon tour de présenter les résultats de l'équipe ! Mais qu'est-ce qui m'a pris de prendre ce cachet hier soir ? Bon, il était minuit et je n'arrivais pas à fermer l'œil. Pourtant je m'étais branché sur la chaine nature et normalement regarder pousser les fleurs, ça m'endort rapidement. Cette fois-ci, que dalle ! Je me souviens, j’avais même essayé de me caresser mais après avoir joui, j’étais encore plus excitée, pas moyen de me calmer. Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment : chaque fois que je me fais du bien, je n’ai qu’une envie, c’est de recommencer. Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourtant ce n’est pas dans les effets secondaires de ces comprimés pour dormir ? Effets indésirables : donne des idées cochonnes ! Non, ce n’est pas écrit du tout comme ça ! C’est peut-être que mon divorce est ancien maintenant… 12 mois… 12 mois sans baiser, c’est terrible. Moi qui le faisais quasiment tous les jours avant. En plus, les cloisons sont minces et depuis quelques semaines, il y a une jeune étudiante qui s’est installée dans l’appartement à côté du mien. Sa chambre doit avoir un mur en commun avec la mienne - en carton visiblement ce mur – parce que tous les soirs, je l’entends miauler de plaisir. Au moins elle, elle dort après… Moi pas vraiment…

Mais où ai-je la tête ? Comme si c’était le moment de penser à ça ? Je suis en retard et je pense encore au cul. Pfffff ma pauvre fille, tu es vraiment pathétique !! Allez, vite, vite à la salle de bains. Un coup vite fait sous la douche. Heureusement que j’ai les cheveux courts, si en plus il fallait les sécher au sèche-cheveux…. Vite, vite, vite s’essuyer. Un coup de maquillage rapide, camoufler les cernes de la nuit, un petit coup de rose sur les joues –discret - et un rouge à lèvres, discret aussi. Un petit coup de déo sous les bras et trouver des fringues !! Putain, où est-ce que j’ai mis mes fringues hier soir ? Ah là, sur la chaise : un soutif, un chemisier blanc et mon jean ! Mince, j’ai plus de culotte propre… bon allez, pas le temps, je mets le jean sans rien en dessous. Ça me rappellera ma jeunesse. Oh... La couture frotte juste là où il faut… non, là où il ne faut pas, c’est moi qui dois animer la réunion ce matin. Tant pis, faudra que je fasse juste attention. Je resterai assise, voilà tout. Vite un café, la capsule est en place ! Oh merde... Plus d’eau dans le réservoir ! Vite, le remplir, mettre la capsule, poser une tasse dessous, lancer la machine. Je prends la tasse et me brûle les lèvres, la langue, la gorge, l’estomac… Mais le café est bu. Vite, vite, la salle de bains : Oh mince, le tube de dentifrice est presque vide, c’est bien le jour. J’arrive à en mettre une noisette sur les poils de la brosse. C’est sûr que ça ne durera pas trois minutes aujourd’hui. Faire couler l’eau, se rincer la bouche, cracher, s’essuyer la bouche… Et merde, j’ai enlevé tout le rouge à lèvres. Tant pis, je le remettrai dans l’ascenseur, il y a un grand miroir à l’intérieur et il n’y a jamais personne dedans ! J’attrape la sacoche de mon PC portable, mon sac à main dans lequel je fourre le tube de rouge à lèvres. J’enfile mes chaussures, des escarpins à talons pas trop hauts, à peine deux centimètres… c’est plus facile pour courir, mon manteau. Ne pas oublier de prendre les clés en partant et ça y est. Je suis devant l’ascenseur. J’appuie sur le bouton d’appel. Mince, il était tout en bas et moi j’habite au 12ème étage. Oui, je suis dans une de ces « belles tours » de la Défense…

L’ascenseur arrive, il est au 10ème, puis 11ème. J’entends une porte s’ouvrir dans le couloir et quelqu’un me crier : « attendez moi, je suis en retard ». Je me retourne et je découvre celle qui miaule tous les soirs, mon étudiante de voisine. Une petite brune, mince, mais assez trapue, pas très féminine … quoique… Elle arrive en courant juste après avoir claqué la porte de son appartement. Je suis sympa, je lui maintiens les portes ouvertes pour qu’elle puisse s’engouffrer avec moi. Ca y est, on y est toutes les deux. J’appuie sur le bouton RdC, les portes se ferment et… rien. Comment ça rien ? C’est pas le jour ! J’appuie frénétiquement sur la touche RdC et toujours aucune réaction. Eh merde !

Ma voisine essaye aussi elle appuie sur la touche RdC sans plus de succès que moi. Nous nous regardons toutes les deux, un peu inquiètes et puis, sans nous concerter, nous appuyons toutes les deux sur la touche du 12ème étage. Ça devrait s’ouvrir et on prendra l’autre ascenseur ou on descendra à pieds. La porte ne réagit pas…. Cette putain de porte ne s’ouvre pas !! Ma jeune voisine s’échine à enfoncer tous les boutons sans plus de succès. La cabine ne bouge pas et la porte reste définitivement fermée. J’écrase le bouton de la sonnerie. Un bruit strident retentit dans la cabine. J’espère que ça sonne ailleurs qu’ici parce que nous, on ne va pas pouvoir faire grand-chose… Heureusement, quand je relâche le bouton, la sonnerie s’arrête. Et puis sans prévenir, la cabine commence à descendre. On se regarde avec ma voisine, toutes les deux rassurées ! Ouf, c’est parti, 11ème étage, 10ème étage et puis arrêt brutal entre le 10ème et le 9ème. Oh noooooooonnnnn !

C’est vraiment pas ma journée, merde ! Déjà que j’étais en retard… Mais là, c’est mort, il suffit en plus que le métro soit en grève ou plein. Je vais louper le début de la réunion, juste le jour où c’est moi qui devais présenter. Je soupire un bon coup en m’appuyant le dos contre la paroi de la cabine. Je vois que ma jeune voisine semble ne pas se sentir bien : sa respiration est rapide, elle blanchit, ses yeux semblent affolés… Oh putain, elle va me faire un malaise là !

Je m’approche d’elle, je lui prends les mains et lui parle doucement :

- Tout va bien, je suis là, pas de panique… On va venir nous chercher.

Je l’aide à s’assoir et m’apprête à lui ouvrir le haut de son chemisier pour qu’elle respire mieux, me remémorant les quelques reflexes qui restent me des stages de secourisme. C’est là que je m’aperçois qu’elle ne porte effectivement pas de soutif sous son chemisier. Elle respire vite et à chaque inspiration, ses tétons foncés pointent. Cette vision me trouble. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je suis attiré par des seins maintenant ? Des tétons dressés m’excitent ? Parce que oui, ça m’excite. Je sens bien qu’il se passe quelque chose de « pas net » entre mes cuisses, là où la couture du jean se glisse entre les lèvres de mon sexe. Je me sens devenir humide à cet endroit-là… juste le jour où je n’ai pas mis de culotte.

Allez, reprends-toi ma fille !! Je déboutonne les deux premiers boutons de con col. Elle me regarde avec un sourire soulagé. Elle respire mieux. Je lui rends son sourire et lui prends les mains :

- Là, ça va aller, pas de panique, tout va bien se passer » et je tente de l’apaiser par mes mots. Elle me répond :

- Désolée Madame, je suis claustrophobe, être enfermée comme ça, ça me fait stresser.

- Madame ? Et puis quoi encore ? Appelle-moi par mon prénom ! Je m’appelle Lucille et toi ?

- Marie, Mada… euh Lucille

- Ravie de faire ta connaissance Marie, même si ça aurait été sans doute plus sympa dans d’autres circonstances…

- -Oui, vous avez raison…. Je ne me sens pas très bien…

- Qu’est-ce qu’il t’arrive, Marie ?

- - J’ai chaud, j’étouffe…

- Enlève ton blouson, lui dis-je en l’aidant à l’enlever.

En le faisant, j’effleure ses seins gonflés au travers de son chemisier et ses tétons durs. J’ai la sensation de devenir rouge comme une pivoine. Elle me trouble cette petite ! Plus que ça même ! Ils sont incroyablement gros et durs, ses tétons et si foncés… Je n’arrive pas à les quitter du regard… Lucille, reprends-toi, enfin !! Cette pauvre fille ne se sent pas bien et toi tu ne penses qu’à matter ses tétons ? La vache, mais c’est que j’ai chaud moi aussi... Je ne sais pas si c’est le confinement dans cette cabine ou la vue de ses tétons… J’enlève mon manteau moi aussi et le pose par terre.

- Pffou, j’ai chaud, moi aussi.

- Vous ne vous sentez pas bien vous non plus, Lucille ? me dit-elle inquiète.

Oui, si je fais un malaise qui va s’occuper d’elle cette petite chérie ? Arrête Lucille, tu n’es pas bien, elle s’inquiète juste pour toi… Ça ne va vraiment pas, ma pauvre fille …

- Si ça va mieux, maintenant que j’ai enlevé mon manteau.

- Moi, j’ai encore vraiment trop chaud…. me dit-elle

- Euh… à part enlever ta chemise, je ne vois pas ce que tu vas pouvoir enlever d’autre.

- Vous croyez que je peux au moins l’ouvrir ?

Oh putain… Elle va me monter ses seins… Mais est-elle vraiment innocente ? Ou alors est-ce que je ne suis pas en train de me faire allumer par cette petite cochonne… Moi qui n’ai jamais été attirée par les autres femmes…

- grtghjkplmendsqz…. dis-je d’une voix sourde en rougissant de plus belle.

C’est pas vrai, elle va le faire…

- Je prends ça pour un oui, Lucille ? me dit-elle en souriant, en ouvrant sa chemise et en sortant les parties de son haut, entrées dans son pantalon….

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