Chapitre 2

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Ses gestes ont écarté les pans de sa chemise et elle m’est apparue dans toute la beauté nue de sa poitrine et de ses jeunes seins. Ils sont tout simplement magnifiques : ronds ils ont l’air fermes et moelleux, les aréoles sont assez petites mais les tétons pointent, comme des petits cônes et semblent d’une dureté de pierre. Ils sont juste de la taille de mes mains… Mince, je viens de m’apercevoir qu’en pensant ça, je suis en train de regarder les paumes de mes mains… Mais qu’est-ce qui me prend ?

- Vous les trouvez beaux, Lucille ? me demande-t-elle en les prenant entre ses mains.

- grmpljktgfdrsnvbqdsrftr… dis-je d’une voix encore plus sourde et en devenant aussi rouge qu’une écrevisse bouillie.

- Moi, je les aime bien, fait-elle en me regardant dans les yeux et en commençant à pince ses tétons entre pouces et index. Mais je les trouve un peu trop gros... Vous en pensez-quoi ?

- …….. Non, ils sont parfait, lui dis-je avec une voix que je ne reconnais pas…

On dirait une souris qui parle avec un tout petit filet de voix complètement étranglée. J’ai les joues qui me brûlent, le cœur qui bat au moins à 200 à l’heure. J’imagine que l’entrejambe de mon jean est trempée. Mes tétons qui pointent comme jamais me font mal, engoncés comme ils le sont dans mon soutif.

- Lucile, vous me montrez les vôtres ?

- Mais enfin Marie, et si quelqu’un venait nous dépanner là, maintenant ? Qu’est-ce qu’il dirait ? Allez, ferme ta chemise.

- Vous billez pas, on en a au moins pour une heure, me dit-elle avec un sourire coquin.

C’est pas vrai… Mais qu’est-ce qu’elle veut cette petite coquine ? Et si son malaise n’était que du cinéma ? Quand même, mignonne et jeune comme elle est, elle n’aurait pas flashé sur moi quand même ? Ou alors c’est qu’elle a juste envie de s’amuser ?

Comme pour lui donner raison, l’interphone de l’ascenseur se met à crachoter :

- Allo, allo, vous avez appelé ? Il y a un problème ?

- Oui, oui, on est coincées dans l’ascenseur ! je crie.

- Pas besoin de crier ma p’tite dame, je sais bien que vous êtes coincée dans l’ascenseur, sinon, vous ne m’auriez pas appelé…

Non mais quel crétin celui-là… Et là tout me revient, le réveil à la bourre, les fringues de la veille, la réunion que je dois animer ce matin, la mauvaise nuit que j’ai passé, mon divorce, ma solitude… et je fonds en larmes.

- Pleurez pas ma p’tite dame, on va intervenir, je vais même essayer à distance.

On sent la cabine bouger un peu, puis quelques soubresauts, quelques mouvements rapides du bas vers le haut, puis plus rien….

- Merde, on entend dans l’interphone.

Mes larmes coulent de plus belle. Marie s’approche de moi et vient me prendre dans ses bras. Je l’agrippe comme une bouée de sauvetage.

- Là, ça va aller, me dit-elle en me prenant dans ses bras et en caressant mes cheveux

- Bon désolé, ma p’tite dame, c’est plus grave que je pensais. Faut qu’on vous envoie un dépanneur et ce ne sera pas avant au moins une heure trente-deux heures.

Et puis plus de son. Il nous abandonne à notre triste sort. Deux pauvres femmes coincées dans un ascenseur à huit heures du matin…

Ma réunion est foutue, je vais me faire engueuler, mes collègues vont se foutre de moi, je vais me faire virer. Je pleure de plus belle, dans les bras de Marie… Je vois mes larmes qui dégoulinent sur son cou, sur le haut de sa poitrine et qui coulent le long des courbes de ses seins. Il y a même une goutte accrochée au bout de son téton droit. Mes larmes se calment petit à petit. Ma respiration se calme aussi. Est-ce ce spectacle qui m’a fait de l’effet ? Ses caresses dans mes cheveux ? Ça m’a toujours détendue et calmée les caresses dans les cheveux. Mais la vue de sa poitrine, mouillée par mes larmes, je ne sais pas si ça va vraiment m’apaiser longtemps. Je sens de nouveau une certaine moiteur arriver entre mes cuisses.

Je relève ma tête vers elle et lui dit :

- Merci Marie.

- De rien Lucile, me répond-elle avec ses yeux pleins d’étoiles.

Elle approche sa bouche de la mienne et prend ma tête entre ses mains, elle m’embrasse tendrement, tout doucement. Ses lèvres effleurent d’abord les miennes, puis appuient un peu plus fort. Elles s’entrouvrent et laissent sortir sa petite langue rose qui se faufile dans ma bouche. Nos deux langues se rencontrent, un contact presque électrique. Cette décharge dure quelques millièmes de seconde et est remplacée par un ballet entre nos deux langues, une vraie « soupe de langues » comme je les aimais. Je ferme les yeux, tout comme elle l’a fait aussi et je profite de la douceur de ce moment. Le temps s’arrête. Nous sommes sur un petit nuage rose de tendresse et de bonheur. Plus rien n’a d’importance. Juste être là, toutes les deux, ses lèvres contre les miennes, sa langue dans ma bouche, ma langue dans la sienne….

Au bout de quelques instants, dix minutes, une heure, nous rouvrons les yeux, nos lèvres se séparent, nos yeux se sourient.

- Ça va mieux Lucille ? me demande-t-elle dans un sourire.

- Je n’ai jamais été aussi bien, Marie, jamais de toute ma vie….

Comment résister à cette envie de nous embrasser à nouveau ? Cette fois-ci, c’est moi qui fais le premier geste et pose mes lèvres sur les siennes. Mmh, ce qu’elle a bon goût, un mélange de frais et de sucré. Pendant que nos langues jouent à nouveau ensemble, je pose mes mains sur ses hanches, sur sa peau nue et je remonte lentement, pour saisir ces seins soyeux qu’elle voulait me donner tout à l’heure. Qu’ils sont doux, souples, moelleux, tendres. Mes pouces passent doucement sur les pointes et les font durcir encore. Je sens toute l’humidité qui reste de mes larmes passées. Je l’entends gémir dans ma bouche. Ses mains ne restent pas inactives, elle défait un à un les boutons de ma chemise et la sort de mon pantalon. Elles se glissent dans ma chemise, et viennent caresser mes seins par-dessus le soutif. Je sens comme un geste d’agacement de sa part et elle vient le dégrafer dans mon dos. Aussitôt ses mains reviennent par devant et se saisissent de mes seins. Elles les caressent, les malaxent, pincent les tétons et elle aussi me fait gémir. Je ne suis plus qu’une chatte en chaleur sous ses caresses.

Nous nous séparons un instant et en nous regardant comme si on voulait se bouffer l’une l’autre, nos chemisiers volent, mon soutif s’envole et nous voilà à moitié nues. Elle se jette la première sur mes seins. Sa bouche les gobe, les suce, les aspire, ses dents mordillent mes tétons. Sa langue les lèche partout. Mes seins sont devenus le centre de mon plaisir. Elle me rend folle. Je sens que mon jean colle entre mes cuisses. Je ne sais plus où je suis, je perds la tête de désir et de plaisir. Dès qu’elle me laisse un moment de répit, à mon tour je me jette sur les siens. Je les couvre de baisers, de coups de langue, je suce et lèche ses tétons bruns. Je les pince entre mes dents, je veux qu’elle gémisse, je veux lui donner autant de plaisir que ce qu’elle m’a fait. Je veux qu’elle se noie dans le désir.

Je la laisse reprendre son souffle, avec tellement d’envies sensuelles dans nos regards, rivés l'une à l'autre. Ses mains descendent sur ma taille et s'attaquent au bouton de mon jean. Elle l'ouvre et descend la braguette. Et quelle n'est pas sa surprise de me découvrir sans culotte sous le jean. Si elle savait quelle en est la raison… Juste que je suis à la bourre dans mes lessives.

- Si je m'attendais à ça, me dit-elle en me mordillant un téton.

- Je suis pleine de surprise, Marie, je lui réponds, pas mécontente de mon effet.

À plus de quarante ans, j'étais ravie d'avoir surpris une jeune fille en fleur.

Mon jean ne met pas longtemps avant de se trouver à mes pieds. Ses mains volent sur ma peau; découvrant chaque recoin, jouant avec toutes mes zones sensibles. Je perds la tête, je plane, je vole. Sa bouche se colle à mes lèvres et vient explorer mes nymphes. J'explose, je m'éparpille, je ne suis plus que sensations, je remplis tout l'espace de cet ascenseur, mon plaisir commence au bout de mes orteils remonte le long de mes jambes, va jusqu'au bout de mes doigts, en passant par mes tétons, mon clitoris, mon sexe, mon périnée. Il prend sa source au milieu de moi et explose en jaillissement de couleurs et de sons. Je suis devenue LE plaisir, ou plutôt LA plaisir. Ce mot ne peut décidément n’être que féminin !!

Au bout de dix secondes, cinq minutes, une heure… je ne sais plus, toute notion du temps m’a abandonnée depuis longtemps, je reprends mon souffle, mes esprits et je réalise où je suis. Merde, je suis nue, dans l’ascenseur de mon immeuble, avec ma voisine qui a sa bouche au niveau de ma chatte… Mais que s’est-il passé ? Petit à petit, tout me revient : le réveil à la bourre, mon habillage en catastrophe, l’ascenseur, la panne, ma panique et puis tout le reste. Oh oui, tout le reste surtout !!

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