Kill by Jess

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— On arrive à ma rencontre avec ton père.

— Que tu as tué, espèce…

— Chute, calme-toi, c’est lui qui devrait être là ta place, petite pute. Mais ce con ne m’a pas donné satisfaction. Au départ c’était lui la cible, pendant deux semaines j’ai tout essayé pour qu’il craque et couche avec moi. Normalement ça aurait dû marcher, mais il était fidèle à sa femme. Du coup j’ai cherché qui était cette salope.

— Hé, c’est de ma mère que tu parles, un peu de respect connasse.

— Cette SA-LOP-PE… 

Elle s’énerve, le temps passe trop vite et elle a peur que…

— Qui risque de foutre en l’air ma mission. J’ai donc suivi Charles, sous forme fantomatique, c’est plus facile et là j’ai fait votre connaissance. D’abord ta mère, j’avoue que je comprenais mieux pourquoi je n’arrivais pas à séduire ce salop. Elle était tellement douce et bonne. Dommage, je n’ai pas pu aller jusqu’au bout. Au fait, tu as aimé le coup du robinet ?

— C’est à cause de toi, si je me suis fait passer pour une traînée ?

— Je l’avais remarquée, tu te masturbes en pensant à ton père, je me suis dit que je te rendais service. Puis j’ai joué avec ta petite sœur, dans une cabine. J’ai d’abord voulu voir sa fente, mais elle était coriace. Tu savais qu’elle essayait une robe légèrement transparente pour ce faire ton père. Il avait vraiment beaucoup de charme et ses filles en étaient tombées amoureuses.

— Oui, mais il n’avait jamais franchi le cap.

— Et enfin toi, tu m’as tout de suite plu quand tu as plongé nue dans la piscine, tu m’as tellement excitée, que je n’ai pas pu résister.

— J’avais remarqué.

— Bon maintenant tu vas m’expliquer ce que tu as fait à sa famille. 

Dis Thomas qui sort de sa cachette et pointe son arme sur Jessica.

— Tu es sur ? Ça ne va pas plaire à Alex ?

— Je veux que tu me dises ce que tu leur as fait subir.

Très bien, je ne sais pas ce que tu as en tête, jeune fille, mais ta colère devrait te donner la force de le faire.

Pense Thomas.

— Et, d’abord, c’est la faute de ton enculé de père, je vous attendais ce matin. Pas hier soir.

— Tu pourrais être plus polie quand tu parles de ma famille.

— Pourquoi ce con a-t-il pris la route de nuit ? Ça a tout foutu en l’air. Depuis je ne contrôle plus rien.

— Tu veux dire que ce n’est pas toi qui nous as envoyé ce monstre pervers.

— Non, ce n’est pas moi, j’avais en tête de te donner vierge, te regarder te faire dépuceler et t'entendre hurler…

— Ce qui explique la voiture sur le bord de l'autoroute et les traces de sang.

— Oui, monsieur le détective. Surtout un qui a tué votre technicienne. Ce que tu ne sais pas, ma belle, c'est que durant la nuit, une fois dans les chambres, pendant que vous dormiez. Vous avez été violée.

— Mais putain.

— Ne t’offusque pas, tu n’étais déjà plus vierge depuis que t'es sorti de la voiture. Pour en revenir à ta question, monsieur le flic, j’ai commencé par la mère. Elle croyait se réveiller à côté de son mari. Je l’ai déshabillée, même retiré ses petits dessous fendus. Je pensais les garder, mais le rendu final aurait été moins spectaculaire. Mais j’ai vite déchanté, cette pute connaissait très bien le sexe de son homme. Quand je l’ai pénétrée, elle a tout de suite demandé qui j'étais. Tu aurais dû voir sa tête quand elle a découvert ma vraie apparence, j’ai dû l’attraper par les poignées pour continuer à la baiser. J’ai fini par lui donner un coup de boule, pour la calmer. C’est au bout de cinq bonnes minutes, où j’ai réussi à lui arracher ses gémissements, que j’ai joui dans son vagin et juste après j’ai pris une hache et j’ai coupé le bras droit. Sur l’instant elle n’avait rien compris, elle a hurlé quand je le lui ai enfoncé dedans, j’ai dû y aller un peu fort, car je pense que sa main a fini dans son utérus. Ha, le sang qui giclait quand je le lui ai soulevé les fesses. 

Elle mime avec un grand sourire.

— Elle hurlait déjà quand je me suis enfoncée dans son joli petit cul, j’ai pris mon temps avant de me vider une seconde fois dans ses entrailles de truie, quoi ? Elle se purgeait, comme un porc que l’on venait d'égorger. Bref, elle était habituée à se faire sodomiser. Pour finir, je lui ai coupé le second bras, qui s'est retrouvé, vous avez deviné, dans son petit trou.

— Mais c’est ignoble.

Dis Thomas légèrement surpris.

Alexandra encaisse le coup, vomit un jet de bile, juste à côté du récipient. Elle imagine très bien la scène.

— J’ai laissé les murs de la chambre couverts de son sang, je kiffe trop cette nouvelle déco.

— Attends, comment tu as fait pour violer la mère de cette petite ?

— Très bonne question Tom, comment tu fais pour baiser ta chienne ?

— Espèce de…

— Appui sur la détente et tu n'auras pas le reste de l'histoire. Pour info, depuis que le cercle de la luxure est ouvert, je peux transformer mon clito, tu sais le point le plus sensibles de la femme.

— Je sais ce que c'est, merci. Donc tu peux devenir un trans.

— Je préfère le terme d'hermaphrodite.

— Mais comment as-tu fait pour l’accrocher si vite sur la paroi de l’église ? 

Demande Alex, s’essuyant la bouche avec le tissu de son débardeur.

— Elle était déjà morte depuis une bonne heure. Je l’ai téléporté, et planté les clous avec la magie. J’ai bien sûr imité son cri pour vous réveiller.

— Sale…

— Garde tes gentillesses pour la fin. Par contre avec ta sœur j’ai pris un de ses pieds.

— Qu’est-ce que tu lui as fait ?

— Tu savais que ta pute de frangine aimait ton père, elle aussi.

Oui, j'avais découvert le secret de Linda. Elle également ressentait des sentiments pour lui, je voulais lui apprendre le sexe entre filles. Avant de l’initier avec papa. 

Pense Alexandra.

— D’abord tu dois être au courant que j’étais derrière toi, quand tu as retrouvé le cadavre de ta maman et perdu ta jupe, dommage que je n’ai pas trop eu le temps de mâter tes fesses, j’ai dû t’enlever pour ne pas que tu rejoignes ton cher et tendre papa. Par contre, une fois que je t’ai allongée sur le lit, j’en ai profité.

— Pardon, tu m’as… 

Commence par dire Alex, rouge de honte et de colère.

— Caressée ta petite chatte. Oui madame. Tu es une sacrée nana, tu mouilles comme une fontaine.

Thomas l’imagine très bien, mais recentre très vite ses pensées.

— Je vois que ça t’intéresse, monsieur le gêneur. Si je te dis que son miel est délicieux, allez, baisse ton arme et va goûter son fruit, tu la désires depuis que tu as vu son string.

— Ferme là. Qu’as-tu fait à sa sœur, diablesse ? 

Demande Thomas tout en la gardant en joue.

— Tu es vraiment ennuyeux, et dire que tu pourrais la baiser, ici, devant moi. Je t’offre un cadeau avant de mourir et toi tu le refuses. Pourtant, imagine-la. Elle a un sein à l’aire, les jambes écartées, un doigt dans sa matrice, deux et enfin trois. Elle aime ça cette petite.

— TA GUEULE, CONASSE.

Hurle Alex.

— Tu as visité mon intimité. OK. Ne te donne pas la peine de lui faire une carte de mon vagin.

— Ho. La pute se rebelle, mais je peux faire mieux, je peux le lui montrer.

— Non merci, je ne suis pas venu ici pour ça, mais pour que tu me fasses des aveux.

— Monsieur le curieux veut tout savoir sur mes relations sexuelles avec la famille de la belle.

— Je suis presque majeur.

S’offusque Alexandra. Jessica éclate de rire.

— Je t'ai vexée, petite pute. Attends d’apprendre ce que j’ai fait avec ta sœur. Tu vas être jalouse. Je l’ai retrouvée dans l’église, pendant que tu somnolais. Ton père aurait pu la trouver, s’il n’avait pas tant souffert de la perte de ta mère. Elle dormait sur l’un des bancs. Qu’est-ce qu’elle était mignonne ! Ta petite sœur pensait être à l’abri et en sécurité avec ses nouveaux vêtements. Quand elle s’est réveillée, son soulagement fut énorme en me voyant, enfin plutôt les traits de ton papa.

— Ça va, j’ai compris. Tu faisais semblant d’être lui, t’es chieuse de tout réexpliquer.

— C’est juste en cas où tu n’aurais rien capté.

— C’est bon, laisse-la tranquille, et continue, je n’aime pas les suspens. 

Rétorque Thomas d’un air excédé.

— Que tu es rabat-joie, mon petit flicard. Cette…

— Attention à ce que tu dis, tu commences à me gonfler, à force de manquer de respect à ma famille.

S’irrite Alexandra.

— Cette… 

Jess hésite, elle sait que si elle va trop loin, la petite pute ne pourrait pas revenir et faire foirer le plan, elle la joue donc en finesse.

— Cette chaudasse à commencer à se déshabiller devant moi. Je l’ai arrêtée quand elle pour aller dans un endroit plus calme.

— Ne me dit pas que…

— Tout doux ma belle. Tu vas trop vite, bien sûr que je l’ai… mais attends de savoir comment ça s’est passé.

Alex prend sur elle, encaissant les coups, essayant de ne pas craquer, mais l’envie de sortir de sa cachette et de lui mettre son poing dans la gueule, la démange de plus en plus et ruinerait son plan.

*

— Papa, je veux que tu me fasses l'amour, je veux savoir ce que l'on ressent dans ces moments-là.

— Linda, je…

— Je ne veux pas mourir sans avoir connu ça.

— Arrête-toi, viens avec moi, on part à la recherche de ta sœur.

— Mais papa !

— On part d’ici tous les trois et on verra plus tard, ok ?

— D’accord.

Elle m’a stupidement suivi dans le chemin de sa perdition.

— Papa, pourquoi on va dans le cimetière ?

— Il faut bien commencer quelque part, non ?

  • Papa qu’est-ce que tu fais ?

*

— Hum, putain, comme ses seins étaient doux. Maintenant je comprends les pédophiles, la naïveté, la délicatesse de leurs peaux et les initiés aux joies des adultes, c’est le pied total.

— Tu veux dire que tu comprends ton beau-père que tu as condamné ? 

Dis Alex pleine de surprise.

— Tu vas arrêter de déblatérer des conneries, Jess ? Tu sais, maintenant, ce que ressentent tous ceux qui basculent de l’autre côté du miroir. Mais c’est fini.

Thomas s’apprête à appuyer sur la gâchette pour la seconde fois.

— Tout doux, mon grand, tu veux connaitre la fin de l’histoire, oui ou non ?

Il relâche son doigt, sans pour autant l’enlever.

— Bien, tu prolonges le supplice de l’autre pute, qui me surprend, je ne pensais pas te voir encaissée comme ça Alex. Où en étais-je ? Ah oui, je venais de lui écarter les jambes.

*

— Je vais t’offrir ce que tu m’as demandé à l'instant.

— Arrête papa, tu me fais mal.

— Tu vas prendre chère sale pute.

— Non, pas comme ça ! pas ici ! papa ! NOOON !

Je ne lui réponds pas, préfèrent l’entendre hurler quand j’enfonce mon sexe dans son vagin, m'allonger sur elle et prends ses seins en mains. Ses cris laissent place à des gémissements, mes coups de reins ne lui laissaient pas trop le choix. Je finis par jouir, sors de son doux fourreau et, enfonce mon sexe ardemment dans son petit cul. Elle est restée sans voix. Au moment où j'ai joui, elle a eu son premier orgasme. En voyant sa tête euphorique, je l'ai tout de suite arraché. J’ai dû y aller, un peu trop fort, car la colonne vertébrale est venue avec. Ce n’était pas prévu, du coup j’ai enfoncé le bas de la chose et ma main dans le vagin, puis juste avant l’utérus j’ai transpercé les parois qui séparent l’endroit sacré de l’autre. Ensuite, je fourre le tout dans son second trou, prends le bout de la colonne et tire dessus tout en ressortant jusqu’à ce que la tête arrive sur ses lèvres. Et pour finir, j’ai tourné le visage vers le haut.

*

— Je te rassure Alex, contrairement à ta mère, elle n’a pas souffert.

— Je vais te faire la peau sale…

— Ton père serait encore en vie, si tu ne t’étais pas entêtée à tout savoir.

— De ma faute, c’est toi qui lui as arraché le cœur, me semble-t-il.

— Et dire qu’il avait fini par craquer. Tu l'as sucé comme une pro et avalé son petit cadeau.

— C’était toi. Pas moi.

— Je te l’accorde. Et j’ajouterai qu’il savait doigter ses dames. Pas besoin que je te raconte cette partie. Monsieur le pervers s’est bien rincé l’œil.

— C’est vrai. Maintenant, tu fermes ce portail et ce livre.

— Rejoins-moi Alex.

Dis Jessica en ignorant Thomas.

— Trop tard.

Dis Thomas.

— Effectivement, c’est trop tard. 

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