Sleeping beauty

5 minutes de lecture

Je vous passe le coup de la panne, et on va directement au moment où ils arrivent devant le village.

— Papa, j'ai peur.

Sophiana est une enfant de dix ans, ses cheveux bouclés sont blonds, ses yeux bleus se perdent dans se décore lugubre, les mains serrent la jupe mauve.

— Ne t’inquiète pas mon cœur, on trouve un endroit pour dormir et demain on reprend la route.

— Qu'est-ce qu'on fait ? On pénètre dans une maison vide et on squatte ?

Antoine réfléchi, il n'avait pas pensé à ça, sa femme, Gabrielle, l'as compris et s'inquiète.

— On continue de chercher, on devrait pouvoir trouver un hôtel dans ce village.

C'est bien, ça lui ressemble, on n'est pas une famille de squatteurs. Mais trouvé un hôtel dans ce village abandonné, ça reste un miracle.

Cette famille partait pour un week-end farniente au bord de la méditerranée, Antoine dirige un centre pour reconditionner les photocopieurs, pour les revendre au pays voisin. Il a quarante ans, les cheveux courts et châtains foncés. Madame est plus jeune de cinq ans, un vrai mannequin de carrière, qu'elle a dû arrêter suite à sa grossesse, sa fille unique, qui a presque tout hérité d'elle. Tous deux dont de riches rentiers.

*

— Lorsqu'ils sont arrivés à l'hôtel, ils m'ont demandé une chambre. Une chambre pour trois, j'ose même pas imaginer quel genre de père ça devait être. Un vrai…

— Père qui s'inquiète pour sa fille.

— Thomas, tu me gâche tout mon récit.

— Tu crois vraiment que tous les pères sont des pédophiles ?

— Oui, ils ont tous des penser de ce genre.

— Non, ce n'est pas vrai.

— Alex… Alex… Alex… même ton paternel à craquer.

— La faute à qui ? Qui a tué ma mère et ma sœur ?

— Reprenons mon récit.

Alexandra fulmine.

Cette garce, elle prend tout son temps.

— Ils se sont ensuite installés dans le salon, les parents sur leurs téléphones et la miss sur sa tablette.

— Tu savais comment tu allais procéder ?

— Non, je ne sais jamais à l'avance quel cercle infernal va être mis en avant. C'est surprise. Mais en les voyant, je compris que j'avais à faire avec la paresse et j'ai dû attendre que tout ce beau monde s'endorme.

*

Elle commence par déshabiller le père.

Je me suis mise à le branler, j'ai toujours voulu savoir comment ça fonctionne. Il était bien monté, sa femme devait aimer s'envoyer en l'air avec cet engin. Bref, je l'ai coupé en deux, le sang gicle de partout, j'ai dû arrêter l'hémorragie pour profiter du spectacle.

*

— Tu sais Alex, la bite est un engin magnifique, quand tu vois les corps caverneux gonfler de plaisir. Tu savais qu'il y avait qu'un seul tuyau pour tout faire ? Je pense oui, tu as dû avoir des cours de sciences. Enfin, je l'ai ensuite...

*

Couper en quatre, avant de l'ouvrir comme une fleur. Pour finir mon œuvre, je lui ai arraché la langue et l'ai délicatement enfoncé au centre.

L'ennui l'avait gagnée, elle lui tranche la gorge et le laisse se vider de son sang.

Je me suis ensuite penchée sur sa femme, que j'ai déshabillée, ses courbes m'inspire beaucoup plus, peut-être parce qu'il y a plus de chose sur un corp féminin. J'ai commencé par lui téter les seins…

Tout en utilisant un scalpel, qui coupe la base du sein et remonte vers la pointe. Un deuxième tour de bistouri dessine le contour du globe, puis délicatement elle arrache la peau.

Voilà une magnifique création mise à nue, la poitrine est vraiment fascinante, dommage qu'elle n'ait pas été enceinte, j'aurais aimé lui tirer du lait. Mais j'étais de bonne humeur. Ce qu'il y a de bien avec la magie, c'est de pouvoir faire apparaître ce que tu désir, à ce moment-là ce fut un marteau et un burin. Je lui éclate les deux bouts rose et tendu, lui arrache les yeux, pour les placés dans les nouvelles cavités.

— Oh putain, le pied, dommage qu'ils ne ressentent rien et qu'ils dorment paisiblement.

Bien sûr j'étais toujours curieuse de la façon dont fonctionne le corps humain, un coup de scalpel, au niveau du mont de vénus, de façon à voir l'intérieur du vagin et de l'utérus. Mes doigts se sont vite retrouvés à l'intérieur, ça fait bizarre de les voir progresser comme ça.

*

— Tu n'as pas eu de cours de biologie ?

— Alex… Alex… m'as douce Alex, tu le c'est mieux que quiconque, que la pratique est mieux que la théorie.

— Je ne vois pas de quoi tu parles.

— Ne me dis pas que tu n'as pas pris ton pied lorsque tu as été violée ?

Alexandra sert les poings.

Rigole connasse, tu es plus à plaindre qu'autre chose, mais…

— Qu'as-tu fait de la petite fille ?

— Tu ne veux pas savoir ce que j'ai ressenti ou vue lorsque j'ai visité l'utérus, monsieur le pervers ?

— J'en ai fichtrement rien à foutre.

— Non ? Mais tu en as donné.

— Ferme là et allons à l'essentiel, tu veux bien ?

D'un mouvement de la main le troisième bloc devient translucide. Deux personnes assis sur les genoux, les talons sous les fesses, à se regarder mutuellement apparaissent.

— Je vous présente Lent Fando, le dieu de la fainéantise, il ne bougera même pas pour vous dire bonjour.

— C'est…

— Sophiana ? Oui Thomas, je ne l'ai pas touchée.

— Mais pourquoi si jeune ?

— Les dieux, Alex, ne veulent que de la chair fraiche, regarde le résultat de mon premier cadeau.

— Je ne vois rien de spécial.

— Mes cheveux et mes yeux ne sont pas de leurs couleurs d'origine. Oui ma belle, ils ne sont pas cléments lorsque tu les déçois. Lorsque je l'ai emmenée, le décor était moelleux à souhait, des oreillers, des coussins, tous d'un blanc immaculé, avant de devenir rouge carmin. On pouvait voir des êtres humains charcuter leurs semblables à vif, même les cris ne l'on pas réveillée. Près de l'église j'ai pu voir son père finir le travail que j'avais commencé sur sa femme, un vrai régal.

Des larmes coulent sur les joues de Sophiana, l'histoire avait ranimé son âme, juste le temps de savoir et s'éclipsa aussi vite.

— Regardez-moi ce spectacle ennuyeux, sans t’offusquer mon immortelle. Même quand je le lui ai présenté. Tout ce qu’il a fait c’est, dès qu’elle s’est réveillée, de la déshabiller et la mettre dans cette position, assise, à le contempler. J’avoue que rester là, sans bouger, pour un Esprit saint ça doit être insupportable. Elle doit être complètement à l’ouest maintenant, les os ont dû se solidifier les uns aux autres et regarder ça, c’est chiant.

Thomas, regarde Alexandra avec respect, même si ses yeux se posent, malgré lui, sur les fesses de la jeune fille, du coup sur les élastiques noirs qui dépassent et comprend qu’elle porte un string.

Annotations

Vous aimez lire Michel Dussart ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0