Tween's time

6 minutes de lecture

— Il y a quelqu'un ?

Demande Candy.

— Maman, tu crois vraiment qu’il peut y avoir quelqu’un de ce village abandonné ?

Les jumelles ont tendance à parler d’une seule voie quand elles sont stressées.

— Bonjour, comment puis-je vous aider ?

Une jeune femme passe par une porte et se dirige vers le comptoir. Etann est dans tous ses états, c’est la première fois qu’il voit une femme aussi sexy.

Vulgaire, c’est quoi cette tenue ? une jupe ras les fesses, un débardeur trop court, qui montre le bas de ses gros seins et en plus transparent, autant ne rien mettre, ça ferait pareil.

Pense la mère en pensant à son fils.

— Bonjour, je voudrais trois chambres s’il vous plait.

— Aucun souci, et vous avez de la chance c’est offert, vous êtes mes seuls clients.

Quelque chose cloche, mais elle ne sait pas quoi, est-ce le fait qu'il y ait quelqu'un dans cet hôtel ou…

— Merci, je vais prévenir mon mari.

Candy sort son téléphone portable, tandis que Jessica s’amuse à faire bouger ses seins sous le regard médusé du jeune garçon, sans que les deux sœurs ne remarquent ce qui se passe.

— Merde pas de réseau.

— Maman, avec Etann on pourrait aller le chercher !

— Je ne sais pas, ça pourrait être dangereux.

— Non, ils ne risquent rien, je suis la seule habitante de cette ville.

— C’est bon allez-y.

— Merci maman.

Les deux filles traînent leur frère, qui ne lâchent pas des yeux l'envoûtante sirène et finissent par quitter l’hôtel.

— Vous pouvez me dire ce qui se passe ici.

— Mais bien sûr, je vais tout vous dire, pendant que je vous fais un petit massage, vous m’avez l’air fort tendue. Intéressé ?

— Pourquoi pas, ça ne peut pas faire de mal.

— Suivez-moi.

Pendant qu’elles discutent, Candy remarque que les couloirs, surtout la moquette, est sont bien entretenue, ce qui tranche avec l'extérieur.

— Entrez dans la salle et déshabillez-vous, vous trouverez des serviettes à droite en entrant. Installez-vous sur la table, bien sur le ventre.

Candy ce mets fait ce qui lui est demandé, même si elle n’a pas l’esprit tranquille, nue et vulnérable. Les Mains se mettent au travail, relâchant son attention alors que…

C’est écœurant, comment font les gens font-ils pour toucher ses choses informes, remplis de gras ? J’ai l’impression de malaxer de la gelée.

— Excusez-moi, mais j’aimerais que vous vous mettiez à quatre pattes.

— Pourquoi ?

— Pour pouvoir masser toute la cuisse en même temps.

La femme obtempère, malgré une anxiété grandissante, c’est la première fois qu’on lui demande ça.

— Vous êtes sûr d’être masseuse ?

— Je pense qu'à l'heure qu’il est, vos enfants ont dû retrouver le cadavre de leur père.

— Pardons ?

Alors qu’elle tente de se relever, des serviettes l’attache à la table, tandis que la jeune femme lui écarte les fesses.

— Je suis sûr que mince, tu devais avoir un superbe cul.

— Non, qu’est-ce que tu comptes...

Un cri retentit dans la pièce alors que Jessica présente une barre en fer pointue et le pousse dans l’anus.

— C’est ça, hurle ma cochonne, je t’embroche comme-t-elle.

Elle enfonce la tige d’un grand coup.

*

— Vous ne trouvez pas qu’il se passe quelque chose de bizarre ? je veux dire cette fille…

— Celle qui te fait du rentre dedans depuis qu’elle est arrivée ?

Dirent les filles du tac au tac.

— Mais vous avez vu sa tenue, aucun homme ne résisterait à une nana si chaude.

— C’est vrai, les garçons, tu leur secoues une paire de seins sous les yeux et il n’y a plus personne, à part leur queue.

— Même pas…

— Allez dit qu’on ment !

— Ok, mais pas moi.

— Menteur, on a vu comment tu la regardais et même ce qui se passait dans ton pantalon.

Le jeune garçon rougit jusqu'aux oreilles, met ses mains sur son entre-jambe et les filles éclatent de rire.

— Le voilà qui fait son prude.

— Attendez les filles, vous voyez ce restaurant ?

— Oui, il est ouvert et alors ?

— Vous n’avez rien remarqué depuis qu’on est arrivé ?

— Non, on aurait dû ?

— Tout est fermé, ce n’est pas normal, venez.

Ils s'arrêtent prestement en voyant le plus horrible des spectacles, Etann reste sans voix tandis que les filles hurlent.

— PAPA !

Le ventre boursouflé, fissuré, explose dans une gerbe d’entrailles et de vers. Charlotte et Claire vomissent tout en pleurant, le jeune garçon tombe à genoux et ne comprend pas ce qu’il vient de se passer. Il leur faut quelques minutes pour reprendre leurs esprits et Etann a une révélation.

— Merde, maman.

Il attrape ses sœurs par les mains et les tire vers la sortie.

— Réveillez-vous les filles, maman est en danger.

Elles secouent la tête comme pour sortir d’un mauvais rêve.

— Tu crois que c’est cette femme ?

Ils se mettent à courir tout en discutant.

— Tu as vu la distance, impossible.

Ils arrivent devant les portes de l'hôtel et Etann essaye de les ouvrir.

— Merde fermée.

— Faisons le tour frérot.

Nouveau pas de course, des haies a pertes de vue jusqu’à l’apparition d’une ouverture qui donne sur une terrasse d’où s’échappe une fumée noire. Ils ralentissent, les filles éclatent en sanglots, genoux à terre, tandis qu’Etann Hurle. Devant eux, leurs mères, en train de rôtir sur un large feu. Elle avait des trous sur toute la surface de sa peau, d’où s'écoule la graisse fondue.

*

— Je ne parlerais pas des aromates, ça serait indécent.

— Tu es immonde.

— Merci, Alex, ce compliment me va droit au cœur.

— Le jeune con est venu pleurer sur mes genoux, alors que je sirotais un thé.

*

— Voyons, tu as passé l'âge de te comporter comme ça.

Jessica voit les filles qui entrent, elle blottie le visage d’Etann dans ses seins et attend qu’elles se dirigent vers leur chambre. Il sent une main caresser sa partie intime à travers le jean.

— Vient avec moi, je vais faire de toi un homme.

Elle soulève le tee-shirt et le laisse embrasser ses deux énormes ballons. Il comprend ce qu’elle veut, ils se lèvent et elle l'entraîne dans la cuisine.

— Où est-ce que tu veux faire ça ? on était bien sur le canapé.

— Non, tes sœurs pourraient nous surprendre. Rentre là-dedans.

— C’est une chambre froide !

— Ne t'inquiète pas, je vais vite te réchauffer, regarde.

Elle enlève les deux seuls vêtements qui l'habillent, commence à déshabiller le jeune garçon qui sent le froid l’envahir.

— Hum, montre-moi ce que tu caches sous ce pantalon.

*

Les mains tirent sur le tee-shirt, qui recouvre peu à peu la poitrine nue. En une synchronisation quasi parfaite, les deux filles finissent d'enfiler leur pyjama. Aucune n'est consciente de ce qu'elles font, leurs corps sont en pilotage automatique et leurs âmes traumatisées par tant de violence. Repassant en boucle les événements de la journée. Elles descendent pour aller dans la salle de restauration, sans se douter que la dernière parcelle de raison s'évanouirai à cet instant. Jessica se dresse devant une table, la main sur la cloche la plus proche des filles. Sur la grande table, il y en a plus d'une dizaine.

— Les filles, je vous ai préparé un repas digne de ce nom, ce qui va clôturer cette belle journée et vos vies.

Aucune réaction, même lorsqu'elle soulève la cloche, toutes les autres disparaissent, ce qui laisse place à des plats sombrement délicieux.

— Je vous propose des entrecôtes, des gigots, des rôties, une salade de vingt doigts, la langue, des yeux pochés ou la tête d'Etann. Ainsi qu'une cochonne grillée sur son lit de porc éventré, accompagné de spaghetti se tortillant dans le jus de sang. Et en dessert, le Mister freeze préféré de ses demoiselles, la tige glacée, accompagné de ses boules fourrées de crème, façon Etann.

Quand j'ai remarqué qu'aucune des filles ne bougeait, je compris que le résultat était là. Je leur ai attaché une corde au poignet de chacune et je leurs ai fait traverser un décor digne d'un fast-food.

Tout le village est devenu un buffet à volonté pour géant. Des hamburgers, piles de crêpes, gaufres, frites et j'en passe. Dans les rues on peut voir, un homme pizza s'auto dévorer, chaque bouché est accompagné de gicler de sang. Une femme marshmallow se fait manger par un garçon qui a une bouche à la place du ventre. Des filles avec de grandes bouches sucent et croquent un jeune homme en sucre d'orge. Devant l'entrée de l'église, leur père savoure leur mère cuite à point, le jeune frère arrive derrière, chaque mouvement fait sortir le sang de toute part.

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