Il commence à ouvrir la portière, lorsqu’il entend le cri de la jeune fille. Il tourne la tête dans sa direction, aperçoit la femme qui était sur l’homme, il y a quelque seconde, se trouve maintenant au côté de la jeune fille.

Comment a-t-elle fait ? Quand s’est-elle habillée ? Tout cloche depuis que j'enquête sur des disparitions. Pas le temps de cogiter. Apparemment la petite est la prochaine. Je dois me réveiller pour les suivre.

Il connaît bien l’odeur qui le frappe, à peine sortie de la voiture, il venait de basculer dans l’horreur. Son pied se pose dans une mare de sang, qu’il n’avait pas encore vue de tout le temps qu’il était dans la voiture.

Comment ont-ils pu faire l’amour là-dedans ? Mais pas le temps de réfléchir. 

*

— PAPA !

En un instant, Élodie est sur elle, l’attrape par le poignet et dit.

— Toi tu viens avec moi.

— Pourquoi l'as-tu tué ?

Elle ne trouve que cette question à poser.

— Pour te briser ma petite. Tu vas plus facilement craquer.

— De quoi parles-tu ? Je ne comprends rien.

Elles se dirigent droit vers le village.

— Ne t’inquiète pas, tu vas tout savoir très bientôt et tu vas aimer ce qui t’attend.

— Mais arrête, tu me fais mal. Et qu’est ce qui te fait dire que je vais aimer ? 

Elles arrivent dans une ruelle, lorsqu' Élodie parle de trop.

— C’est simple, la petite traînée que tu es, va servir de jouet à la déesse de la luxure.

— Là, tu peux toujours rêver.

Alex, avant de se retourner, attrape le bras qui la maintient prisonnière et mord de toutes ses forces. Élodie lâche prise tout en hurlant sa douleur et sa surprise.

Même ça, tu n’arrives pas à le faire correctement. Si tu ne me l’amènes pas, tu sais ce qui va se passer.

— Ferme-la. Vas-y, cours ma belle, jette-toi dans la gueule du loup.

Elle n’a pas apprécié le ton sur lequel elle lui a répondu, mais elle le met sur le compte de la douleur et de la frustration. Quant à Alex, elle file se réfugier dans l’église. En cherchant à se cacher, elle trouve une trappe ouverte qui mène dans les sous-sols, descend les marches, lentement car.

Aucune lumière ne m’éclaire, mais j’arrive déjà en bas.

Là, elle ne voit quasiment rien, mais elle entend des bruits qui lui donnent la chair de poule. Des sons de mastication, d’une personne qui se fait frapper, elle préfère s’en éloigner et se cacher derrière un bloc. Elle sursaute quand Jessica dit.

— Bienvenue dans mon antre. 

Des torches s’allument, elle apparaît devant un piédestal et juste derrière, un tourbillon violé et noir, tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

— Tu es venue te jeter dans la gueule du loup. Aller, sort de ta cachette ma petite.

— Tu veux dire que je vais finir le reste de ma vie avec une...

— Attention à ce que tu dis, un peu de respect veux-tu ? Tu as tout compris ma petite, tu vas servir d’objet sexuel pour la déesse de la luxure.

— Jamais. Plutôt mourir.

— Mais ça viendra, tu vas crever de plaisir et d’extase, pour mieux ressusciter et recommencer éternellement.

Elle éclate de rire, sans remarquer l’ombre qui rejoint Alex.

*

J’ai bien failli rater l’entrée. Heureusement qu’elle ne sait pas tenir sa langue. Maintenant, elle est juste à côté de moi. Elle me donne un joli panorama dégagé sur sa culotte, enfin, je devrais plutôt dire sur son sexe imberbe. Car le tissu est transparent. Et quelle paire de seins, jeune fille ! En temps normal je passerai une éternité à te mâter, mais là j’ai un autre chat à fouetter. Je lui fais signe de partir, mais elle me fait comprendre que non. À son regard, je vois qu’elle veut se battre. Alors la seconde, c’est un tout autre niveau, sa tenue est super provocante. Comment fait-elle avec une telle poitrine, pour se déplacer aussi vite ? Et sa chatte tout épilée, ouf, je dois me reconcentrer, moi.

— Je te plais ? Monsieur, je colle mon nez dans une histoire qui ne le regarde pas.

— C’est toi qui m’as invité, non ? En prenant possession de ma femme.

— Tu as aimé ? Je ne te cache pas que cette chienne en rêvait.

Il ne dit rien.

— Tu allais poser la question, je le sens. Je m’appelle Jessica et je vais te tuer.

— Bien Jessica. Mais d'abord, vous allez éclairer ma lanterne et me raconter toute l’histoire.

Comme on a encore le temps, je vais vous l'exposer et après, on reprend les choses en main.