Surprise

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— Jessica. Mais, que faites-vous là ?

— Ça se voit, non. Je prends un, putain, de pieds d’enfer.

— Ce n’est pas ce que je veux dire et vous le savez très bien.

— Ne t’inquiète pas mon salop, ta petite secrétaire est revenue.

— Mylène ?

— Hum, je suis au courant qu’elle te plaît, tu redeviens dur. Je suis sûr que tu devais mâter ses fesses quand elle se baissait.

— Occupe-toi des tiennes.

*

En fait, il n’avait pas eu à forcer pour voir les charmes cacher sous les courtes jupes que la jeune femme portait. Mylène est blonde, les cheveux longs ondulés, jusque sous les épaules. Elle a les yeux bleus, mesure un petit mètre soixante, mince. Et pour compléter le tableau, une jolie petite paire de seins. Un jour, alors qu’elle cherchait un livre, dans la bibliothèque du bureau de Charles, perchée sur un escabeau instable, elle demande.

— Tu peux venir tenir l’escabeau ?

— Bien sûr.

Répond-il étonné. 

Elle, d’habitude, préfère que Charles monte les prendre, surtout quand elle est, comme aujourd’hui, en robe ou jupe. Le recueil est tellement important qu’elle en oublie le principal. Gentleman, Charles pose ses mains sur les barres, sans regarder la jeune femme, mais la curiosité et le genre masculin l’emportent et il lève les yeux sur Mylène. La dentelle verte recouvre une jolie paire de fesse, certes petite, mais ferme et la raie se dessine juste en dessous.

— Ne te gêne pas, la vue te plaît ?

Demande-t-elle sur un ton faussement mécontent.

— Désolé.

Dit-il en baissant le regard et devenant rouge de honte.

— Tu peux les toucher.

Elle se penche, l’entrebâillement de sa robe, au niveau des bretelles, dévoile le soutien-gorge assorti. Elle lui prend la main droite et la pose sur ses fesses. Malgré les remords, il se laisse aller, découvre la douceur et la chaleur de sa peau. Cette dernière se propage dans son pantalon, qui commence à le serrer. Tandis que ses doigts en effleurent la source, Mylène se met à gémir. Charles stoppe pile quand le miel d’amour enduit ses phalanges.

— Mais qu’est-ce qui m’a pris ?

— Pourquoi t’arrêtes-tu ?

— Excuse-moi, ça n’aurait jamais dû se produire.

— Ne t’inquiète pas, rien ne sortira de ce bureau. En plus ça me fait un bien fou.

— Je ne sais plus quoi dire.

— Ne dit rien et laisse-moi faire, tu ne peux pas reprendre le travail dans ses conditions.

Elle descend de l’escabeau, la bretelle gauche de sa robe, bleu ciel avec des nuages blancs, sur l’avant-bras. Mylène attrape la main coupable de son état, enfonce les doigts immoraux dans la bouche de son patron.

— J’espère que c’est à ton goût.

Sans le laisser répondre, elle se baisse, donnant du coup une vue sur son décolleté, déboutonne le pantalon, sort le sexe tendu et lui taille une pipe. Il ne met pas longtemps à se décharger dans la bouche de la jeune femme, qui avale jusqu’à la dernière goutte et dit.

— Hum, délicieux. 

*

— Hum, oui, tu reprends de la vigueur, je suis sûr que tu repenses à ce jour-là.

— De quoi parles-tu ?

— Du jour où tu as bu son miel d’amour. Tu n'ignores pas qu’elle crève d’envie d’avoir ton sexe en elle ? Elle serait jalouse.

Elle éclate de rire.

— Comment sais-tu pour…

— C’est moi qui l'ai rendue chaude comme la braise et...

*

— Malade ?

— Oui, j’ai mal à la tête et de la fièvre.

— D’accord, demain, je viens prendre ton arrêt.

— Merci, Charles, tu es vraiment un amour.

Sauf que les choses ne se passèrent pas comme prévu, elle ne l’attendait pas si tôt et lui ne pensait pas la découvrir ainsi.

J’arrive devant la porte de son appartement. Toc trois fois. Elle apparait quand cette dernière s’ouvre.

Mylène porte une simple nuisette transparente bleu ciel et du string assorti. En me voyant, elle la referme vite et ressurgit quelques minutes plus tard, enveloppée dans un peignoir. J’avais eu le temps de remarquer ses seins, si appétissants, et les imagine très bien, même sous cette étoffe.

— Bonjour, Mylène, je viens prendre de tes nouvelles.

— Charles. Ils se font la bise. Mais rentre, c’est gentil de passer. »

L’appartement est sobre et pas très grand, on sent qu’elle est célibataire, il a pu apprécier la vue sur le linge qui sèche dans la salle de bain, surtout les dessous sexy.

Je ne pensais pas en découvrir autant, la dernière fois que je suis venu avec Anne et les filles, c’était mieux rangé.

— Vas-y, installe-toi, je vais te faire du café. 

*

— Tu imagines bien que je n’allais pas la laisser passer à côté d’une occasion comme ça.

Charles reste sans voix.

— Non, tu n’as même pas compris.

— Mais saisir quoi ? Arrête de me faire chier et soit plus clair.

— Désolé mon grand. Je ne descendrai que lorsque j’aurai senti ta semence couler dans ma matrice. Cette garce était amoureuse de toi, tu crois que la séance de tripotage dans ton bureau c’était du pipo.

Elle éclate de rire.

— Je le sais, car j’ai pris possession de son corps quand…

*

Elle est dans la cuisine, Mylène prépare un café, rien ne lui laisse pressentir la force démoniaque, juste derrière elle, prête à s’insinuer et prendre la place de sa conscience.

*

— Sachant très bien que tu es marié et que tu as deux jolies filles, elle n’aurait jamais franchi la limite et se serait contentée de ses fantasmes. Alors je lui ai donné un coup de main.

Elle rigole de plus belle.

— Une fois dans son corps… 

*

Mais je crois que j’ai tiré le bon numéro.

— Sortez de mon corps, qui que vous soyez.

— Doucement, ma belle, on désire la même chose, toutes les deux.

— Mais je ne veux pas le faire.

— Je m'en fous royalement de tes états d’âme ou de ta moralité. Tu vas me servir, as le dépravé.

C’est ainsi que finalement je prends le contrôle de son corps, temporairement, je ne suis pas un monstre. Merde le café, il doit attendre, mais je lui réserve une belle petite surprise.

— Attention, il est chaud.

Annonce-t-elle, d’une voix enjouée.

Vous auriez dû voir sa tête à ce moment-là.

Normal, me direz-vous. Qui ne serai pas surpris de voir une femme, avec, deux tasses de café dans les mains et...

Son peignoir ouvert. En plus elle avait enlevé sa nuisette, ne gardant que le string, qui ne cache pas grand-chose. Impossible pour lui de ne pas regarder ailleurs que la petite vallée entre ses seins, ou son mont de venues où un duvet blond se fait distrait. Elle pose les deux tasses sur la table basse, fait glisser le peignoir en soie blanche, s’assoit et me caresse l’entre-jambes.

— Tu bois du café ? 

Merde, elle n’en prend pas, tant pis.

— Câline-les, je suis sûr que tu en meurs d’envie.

Lui dis-je en attrapant ses mains et en les posant sur mes seins, enfin les siens. Vous m’avez comprise.

Et c’est ce qu’il fait, ses pulsions l’emportent sur la raison, il trouve sa peau douce et chaude et leurs petites tailles lui plaisent. Il l’allonge sur le canapé, prends le droit en bouche. Sa langue joue avec son téton qui se dresse, alors que sa main vient à la rencontre du tissu de son string, continue sa course plus loin et finit par tomber sur la partie la plus humide.

— Laisse-moi goûter à ta bite.

Il ne l’avait jamais entendu parler ainsi, mais ses pensées sont toutes concentrées sur le sexe de Mylène, qu’il a maintenant sous les yeux. Il avait enlevé son pantalon. Elle se place juste au-dessus d’elle, et alors que sur sa queue se referme les lèvres de Mylène, Charles pousse le petit bout de tissu sur le côté et lui, boit son cours d’eau secret. Il finit par jouir dans la bouche de la jeune femme, des jets de jus divin remplissaient la sienne, Mylène, après avoir avalé la chaude liqueur, hurle durant son orgasme et se libère de…

*

— Mon emprise. J'avais sous-estimé la puissance d’esprit de cette traînée. Elle est aussi forte que ta putain de femme.

— Anne, qu’est-ce que tu lui as faite ?

— Ça ne te concerne plus. Tu aurais dû baiser cette sale catin et tu l’aurais su.

*

Après quelques minutes, Charles écarte les jambes de Mylène. Et, alors que son sexe se pose sur l'orée de son vagin, elle retrouve ses esprits et repousse violemment Charles.

— Reprends-toi Charles, tu as une femme et deux filles.

— T’es gonflée, tu m’allumes et maintenant tu m'envoies balader !

— Rentre chez toi, c’est mieux ainsi.

Elle s'est levée, enfile son peignoir et tend les vêtements à Charles. Une fois rhabillés, ils se dirigent vers l'entrée, sans échanger un seul mot, ni un regard. Il vit les larmes couler sur ses joues quand elle referme la porte, alors qu’il part dans une colère noire, elle s’effondre et pleure.

*

— C’est dommage, tu aurais finalement pu servir

Je t’avais dit de l’utiliser au lieu de sa secrétaire.

— Utiliser qui ? Qui est là ? Qui parle ?

— Tu m’as obligée à m’en prendre à quelqu’un d’autre pour te remplacer.

Mais au moment même où il comprit ce qu’elle voulait dire, une fulgurante douleur au niveau de la poitrine lui arrache un cri et voit son cœur battre dans la main de Jessica, qui l’écrase sans aucune hésitation.

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