Encore du travail

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Le cri se transforme en chant, le tintamarre en musique, c’est le refrain du titre « Highway to hell » d’"AC/DC", il décroche, alors qu’il n’est pas tout à fait réveillé.

— Allo, Thomas ?

— Attends deux petites secondes.

Il sort de la chambre et ferme la porte derrière lui, pour ne pas embêter sa femme, se dirige vers la cuisine.

— C’est bon Stephen, je t’écoute.

— Désolé de te déranger alors que tu es en vacances.

— Pas grave, que se passe-t-il ? 

Il ment, ça fait deux jours qu'il n’a pas fermé l’œil de la nuit.

— Quand tu utilises mon prénom en entier c’est que c’est grave.

Sabrina, sa femme, s’est levée, elle est juste en face de lui. Brune aux yeux verts, ses cheveux descendent au raz des fesses. Sa magnifique poitrine se dresse fièrement, un joli ticket de métro noir surplombe son mont de vénus. Elle se dirige vers Thomas, s’agenouille et lui taille une pipe.

— On a trouvé une nouvelle voiture abandonnée.

— Et merde.

Il est complètement réveillé maintenant, il se remémore le nombre d'engins déjà découverts.

— À la même aire de repos ?

— Non, pas sur ce coup-là. On dirait que là, ça ne s’est pas passé comme prévu.

— Explique.

— Elle se situe à cinq cents mètres de l’endroit, mais surtout on a du sang.

— Ce n’est pas normal, d’habitude on ne trouve rien.

— Je sais, trois traces bien distinctes, ils sont partis au labo et passe en priorité.

— Quoi d’autre ?

— On a envoyé deux hommes voire la voiture, pas de nouvelles pour le moment.

Il serra les dents quand elle lui enfonça un majeur dans l’anus.

— Tom, tu es toujours là ?

— Oui, je réfléchissais.

Tu parles.

— Je pars dès que je le peux.

Deux nouveaux doigts venaient chatouiller sa prostate et il pense que son amour sait vraiment bien s’y prendre.

— OK je te rappelle dès que j’ai du nouveau. 

Il raccroche tout en éjaculant dans la bouche de Sabrina, qui avale jusqu’à la dernière goutte son dû. Elle se relève et demande.

— Ils ont trouvé une voiture ?

— Oui, mais là on a une piste. Mais avant de partir.

Il la regarde chaleureusement, lui attrape la jambe droite, la soulève et enfonce son sexe raide dans le vagin. Ils firent l’amour, prirent leurs douches ensemble et le firent encore. Il put quand même s’habiller. En rentrant dans la chambre, il voit Sabrina faire leur valise. Le fait de la regardé s’activer entièrement nue, lui redonne une érection. Il baisse son pantalon, son boxer et sort son engin. Alors qu’elle se penche pour mettre son linge dedans, Tom se glisse derrière elle et rentre son sexe dans l’anus de Sabrina.

— Hey, dis donc tu sais parler aux femmes toi.

— Je dois avouer que tu es une sacrée nana. Tu comptes venir avec moi ?

— Mais bien sûr. 

Répond Sabrina en se redressant.

— Ça pourrait être dangereux, mon amour. 

Dit Thomas, en lui caressant les seins.

— Hum, oui, ne t’arrête pas, je t’attendrai à, ha, l’hôtel.

— D’accord, j’adore ta compagnie.

— D’abord, remplis-moi le cul, mon salop.

Ils s’embrassent et quelques coups de reins plus tard, la semence finit par couler, puis elle enfile sous-vêtements, robe, chaussures et direction le sud.

Le plus dur fut de sortir de la capitale, une fois sur l’autoroute, j’installe le gyrophare et mets la sirène.

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