Beautyful day’s

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Hum le pied.

Alexandra gémit maintenant depuis vingt minutes.

Je commence toutes les matinées de cette façon, je baisse les bretelles de ma nuisette, libérant mes seins que je caresse tout en agaçant les pointes. Puis une main glisse sur le doux tissu, finit sa course en bas de mon déshabillé et remonte sur mon sexe détrempé, pour m'achever avec mon petit bouton rose.

L'orgasme l'emporte dans les bras de morphées. Ce n'est que dix minutes plus tard qu'elle émerge.

Je réajuste ma nuisette et attends un peu avant de compléter ma tenue. J'essaie de me calmer et de ne pas penser à des choses trop...

Dix minutes après.

Je finis par remettre ma culotte blanche à pois et liseré rose, me lève et croise Linda dans le couloir.

— Bonjour.

— Bonjour p'tite sœur.

Une fois dans la cuisine, c'est au tour de ma mère de me recevoir,

— C'est à cette heure-ci qu'on sort du lit ?

— Oui, j'ai eu du mal à m'endormir. Bonjour, maman.

Après le déjeuner, je retourne dans ma chambre, en passant devant la salle de bain, j'entends l'eau qui coule, apparemment ma mère qui prend sa douche. Mon problème de la matinée n'est pas de savoir quoi mettre dans ma valise, vu qu'elle prête depuis hier. Mais de ce que je pourrais enfiler comme tenue pour le voyage. Mon body à dentelle noir, non, lui attendra le premier soir, où je le forcerai à prendre ma fleur. Je l'ai acheté, en douce, pendant que maman faisait des courses, il y a deux mois de cela, avec mes économies. Le body jouerait demain un rôle primordial, donc dans la valise. Mon chemisier blanc, bonne idée, sans soutien-gorge, il va faire un malheur. je vais le nouer, comme ça il s'arrête sous mes seins et même s'il est légèrement transparent, de cette façon on ne remarque rien. La jupe, bleu ciel, ondulée à volants en dentelle, elle se lève bien avec le vent. Le plus dur reste à faire, quelle culotte choisir ? Là, c'est plus compliqué, toutes me donnent l'air d'être une gamine, même si je suis une ado. Mais bon, j'aimerais en avoir une qui fasse plus femme, en dentelle, ou transparent, comme ce que met maman. Finalement j'opte pour la noire, c'est la seule qui me paraît la plus judicieuse. En regardant par la fenêtre, je vois Linda qui se lève de son transat, avec un peu de chance la salle de bain est libre. Et quelle veine, elle vient de rentrer et se dirige vers la chambre. Une fois à l'intérieur, je me brosse les dents, comme tous les matins après le déjeuner. Mais pendant que je me rince la bouche, le robinet d'eau froide s'ouvre et m'asperge. J'esquive, m'enroule dans une serviette et je le ferme, tant bien que mal. Ça m'a pris un temps fou, je suis mouillée et je viens d'entendre un cri, je lâche le linge trempé et cours dans la chambre de maman. Je la vois replier sur son lit, en peignoir, les yeux dans le vague, j'arrive juste au moment où elle répond.

— Oui, ça va mes chéries, j'ai croisé une souris.

Je ne sais pas quoi penser de ce mensonge, mon regard est concentré que sur une chose. Étant au pied du lit, maman en face de moi et la position qu'elle avait prise, son peignoir me donne une vue sur la porte de ma naissance. Je suis jalouse de ma mère, imaginant sans peine le sexe dur de mon père entré dans celui de maman, elle fait envie, parfaitement entretenue, la langue de papa doit faire des merveilles là-bas en bas. Soudain elle plaque une main entre ses cuisses, heureusement pour moi, Linda est déjà sortie. Ses yeux sont glaciaux et me rappellent que ma nuisette doit montrer mes mamelons. Je fonce alors dans ma chambre honteuse. Je continue à sélectionner du linge pour les vacances quand j'entends.

— Alex, on devrait revenir pour une heure, tu nous attends pour manger.

Qu'est-ce qui se passe ? Elles vont faire des courses, bon, je vais pouvoir en profiter. J'allais répondre quand j'entends la porte d'entrée se fermer. Je me précipite dans la cuisine et vois la voiture s'éloigner. Je file à la salle de bain pour prendre ma serviette, certes humide, puis je me dirige vers la piscine. Une fois au bord, je la pose sur le transat et là je laisse glisser les bretelles de ma nuisette, qui finit sur mes chevilles. Suivi de près par ma culotte. Et enfin, je plonge dans l'eau.

Trois mois plus tôt, en pleine nuit, alors que je m'étais levée pour aller au petit coin, j'ai surpris, dans leur chambre, dont la porte était restée ouverte, mes parents dans une position étrange, plus tard, une amie m'a expliqué qu'on appelait ça un soixante-neuf. Impossible de détacher mon regard sur le mouvement de tête de maman, pour être plus précis, sur l'engin qu'elle avait en bouche, il a l'air d'être gros, mais je n'arrive pas à voir la longueur. Au bout d'un moment elle s'arrête et je m'aperçois qu'elle avale quelque chose, puis reprend de plus belle, taillant une nouvelle pipe à papa, qui lui avait la tête entre ses cuisses. Enfin elle est là, juste sous mes yeux, la queue raide, d'une belle longueur et luisante de bave.

— Tu es toujours aussi bon mon amour.

— Ton miel est délicieux, chérie.

— Remplis-moi ce trou-là.

Maman se redresse, se tourne vers moi. Sa magnifique paire de seins se dresse fièrement avec les tétons qui pointent, entourés de leurs petites auréoles. Elle s'empale sur le sexe dur. Moi, qui pensais que ça ne rentrerait pas sans lui faire mal, je fus surprise de la voir pénétrée si facilement, arrachant un gémissement de plaisir à ma mère. Maintenant ce sont ses seins que je ne lâche plus du regard, ils se balancent au rythme de ses reins, j'ai une terrible envie de prendre ses pointes en bouche, ce que papa vient de faire. Elle change de position, s'allonge, écarte les cuisses, juste en face de moi. Je peux voir ses lèvres et mon père la pénètre de nouveau. Heureusement que la lumière des réveils n'éclaire que leurs corps, du coup je reste invisible à leurs yeux et profite du spectacle. Soudain il s'arrête et j'entends.

— Oui. C'est si bon.

— Tu es prête pour la suite ?

— Comme toujours mon amour.

Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Pensais-je. En voyant papa s'allonger, maman s'assoit sur lui. Face à moi. Son bassin qui descend se rapproche de la barre à désir et s'enfonce dans son c...

Quoi ? Ça rentre par là aussi, si facilement, en plus, il est resté dur entre les deux, du coup mon étonnement ne s'arrête pas, car je m'aperçois que j'ai une main sous mon tee-shirt en train d'effleurer un sein. La seconde est entre mes jambes sur le tissu de mon pyjama trempé. Pendant que la mienne glisse dans mon pantalon, mon regard se pose sur maman, elle en a une qui caresse un nichon tout en faisant rouler la pointe entre les doigts et sa seconde main entre les cuisses, écartant ses lèvres avec l'index et l'annulaire et titille son bouton rose avec un troisième. Je restais scotchée en voyant un liquide blanc sortir de cet orifice, qui m'avait donnée la vie, grand ouvert devant moi. Je suivis des yeux ce liquide qui descend le long de ses lèvres en direction de l'anus, où se trouve la queue de papa, mais fini de s'étaler sur les boules. C'est à ce moment qu'il l'attrape par les hanches, il prévient maman qu'il allait jouir, au même moment un jet de liquide sortit de son vagin. C'est là que j'ai filé en douce dans ma chambre. Dans mon lit je recommence à me caresser et, mon tout premier orgasme me fait plonger dans les bras de Morphée, le fond de mon pantalon et les draps mouillés.

Voilà comment je suis tombée amoureuse de lui.

Alors qu'elle entame une troisième longueur, une forme se dessine sous la serviette, et en la voyant.

Je me fige, tout en nageant sur place j'aperçois sur cette dernière une paire de seins se dessiner. Je dirais plutôt le corps d'une femme sauf que là où s'arrête le tissu on ne voit rien, mis à part le transat. Au niveau des jambes, enfin au milieu, une bosse se forme, ce qui est très étrange et me choque. D'après l'agitation, je comprends qu'il ou elle se masturbe. Je me remets à nager en direction de l'échelle. Cette apparition, m'a fait perdre tout le plaisir qu'offre l'eau qui glisse sur mon corps nu. Une fois que j'attrape le barreau (pas celui-ci. Bande de pervers) de l'échelle. J'aperçois avec horreur une tache blanche, comme le sperme qui coulait le long du sexe de maman, formant un cercle qui s'agrandit. Le temps de sortir de l'eau et d'aller au transat, tout avait disparu, j'étais comme une conne, nue, en train de regarder une serviette, heureusement que j'étais seule. Je la pousse, m'allonge pour sécher. Soudain j'entends le moteur de la voiture, je fonce dans ma chambre et m'habille. Quand maman me surprend dans cette tenue, elle réagit comme d'habitude.

— Tu te changes de suite.

— Mais maman, personne ne m'apercevra, c'est juste pour le trajet.

— Et puis zut de toute façon quoi que je dise, tu n'en feras qu'à ta tête. Quand est-ce que tu saisiras que ton père te voit comme sa fille et non comme une femme ? 

Elle part sans attendre la réponse.

Elle ne me comprend pas. Je cours en direction de notre chambre (à ma sœur et moi), me couche dans mon lit et patiente jusqu'au retour de mon papa. Ne vous inquiétez pas, on a mangé à treize heures treize. D'abord je remonte les genoux, ce qui a pour effet de faire relever ma jupe, dévoile mon mont de vénus, cacher par le tissu noir et je vous raconte ce que j'ai fait le lendemain.

Alors que, ma maman accompagnait Linda à la danse, et aller faire des courses, j'en profitais pour surprendre papa durant sa sieste, j'attends qu'il soit bien endormi et je me déshabille juste à côté. Une fois en sous-vêtements, culotte blanche à rayures horizontales noires et soutien-gorge rose, à cœurs opales, je déboutonne et baisse la braguette. Je passe la main sous le boxer et sort l'objet tant convoité. Déception, elle est si petite, d'après ce que m'a dit une amie hier, elle est au repos, je dois la caresser. Le premier contact est bizarre, je suis maladroite et je ne réussis pas à faire ce que je veux. Heureusement, elle commence à grossir et j'arrive à lui décalotter le gland. Merci le cours de biologie. Ça y est, je prends le coup, elle est devenue, enfin, longue et dure, comme la nuit dernière.

— Vas-y, continue mon amour.

Il croit que je suis maman, maintenant j'apprends à faire une fellation. D'abord embrasser le bout.

Mais deux mains l'attrapent et l'arrêtent.

— Alex ? dit-il surpris. Qu'est-ce que tu fais ?

— Je te fais plaisir, mon chéri.

— Pas comme ça.

Alors je dégrafe mon soutien-gorge, l'enlève, ainsi que ma culotte trempée.

— Et comme ça ? Lui demandai-je.

Alors que je me prépare à baisser de nouveau la tête, il m'arrête encore une fois et dit.

— Alexandra, ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu es ma fille et tu ne peux pas faire ça, seule ta maman en a le droit. Tu n'es qu'une enfant, tu as le temps pour...

Je n'écoute pas la fin. Je cours jusque dans ma chambre, me jette sur mon lit. En pleur.

Elle s'endort, se retourne et finit sur le dos au moment même où Charles entre dans la pièce, les vêtements d'Alexandra plier dans les mains avec au sommet ses dessous. Il les pose sur la commode, s'approche du lit de sa fille et passe un doigt entre les jambes légèrement écartées et dit à voix à peine audible.

— Comme tu es belle, ma princesse, encore plus que ta mère. »

Il arrêta net son doigt, au moment où il voulut l'enfoncer dans l'antre humide de sa fille. Soudain, prit conscience qu'il va commettre l'irréparable. Confus, il se dit.

— Mais qu'est-ce que je suis en train de faire moi ? 

Charles fait demi-tour, doute au moment de fermer la porte de la chambre, car il vient de porter son doigt pervers à la bouche.

— Que c'est bon ! Reprends-toi, mon Charles. C'est ta fille. Bon Dieu.

Elle ignore tout de cette partie de l'histoire, sens une douce chaleur sur son sein droit et ouvre les yeux.

Linda est en train de le caresser, il est à découvert ?

— C'est toi qui as défait ma chemise ?

— Non, elle l'était déjà quand je suis rentrée.

— Je ne me souviens pas de l'avoir fait et c'est une façon de me réveiller ?

— Disons que je voulais voir quel effet ça fait de caresser un sein qui n'est pas le sien.

— Et alors ?

— Ben, j'ai une sensation bizarre au bas du ventre.

— Un peu comme ça ?

Je lui attrape sa seconde main, la fait passer sous ma jupe, ainsi que la culotte et la pose sur mes lèvres humides. Ce qui la penche plus vers moi m'embrasse et sa langue force l'entrée de ma bouche, pour rentrer en contact avec la mienne. C'est la première fois que je sens un doigt, qui n'est pas le mien, s'enfoncer dans ma caverne secrète. Après le baiser elle me demande.

— Tu es sûr que je suis comme toi ?

Je glisse ma main dans l'entrebâillement de son short, sous sa culotte et l'embrasse sur la bouche tout en lui mettant un majeur. Nos langues dance, nos doigts décryptent la carte intérieure de nos intimités et alors que j'ouvre les yeux, je découvre que je suis seule. Putain, je me suis endormie. J'ai rêvé, mais attendez. Ma chemise est détachée, mes tétons pointent et merde, le fond de ma culotte est humide. J'espère juste avoir un peu de temps pour...

— Hé ! Ben, c'est la journée des seins.

— Linda ? Je plaque mes mains pour cacher ma poitrine.

— C'est bon, on est que toutes les deux.

À ces mots, mes bras redescendent, mais les yeux de ma sœur sont braqués sur mes deux montagnes. Je lis de l'envie, brillez dans son regard.

— Tu devrais la refermer.

— Oui, ne t'inquiète pas.

— Non, je te dis ça parce que papa est rentré et que l'on part dans cinq minutes.

— Quoi ? Tu ne pouvais pas me le dire plus tôt.

Pétard, je n'avais pas remarqué que la poitrine de ma sœur, commence à se dessiner sous son tee-shirt, mais à quoi je pense moi.

— Je suis juste venue fermer et prendre ma valise.

Ce qu'elle fait en me tournant le dos, je ne trouve rien de mieux à faire, en me levant, que de regarder ses fesses. Malgré son short, je vois bien les ourlets de sa culotte se dessiner sur le tissu tendu, et quelle paire ! Voilà que ça me reprend. Elle se redresse et se dirige vers la porte et dit.

— Qu'est-ce que tu as, tu es toute rouge ? Tu devrais te dépêcher au lieu de fantasmer.

Et merde, c'est vrai. À quoi je pense ? Moi. Vite bouclé, une fois dans le coffre de la voiture, tous à bord et départ pour les vacances.

Durant la première partie de la route, les filles jouaient entre elles.

Sagement, jusqu'à un moment où mon regard se posa sur l'entrebâillement du short de Linda, dévoilant le tissu rose de sa culotte et d'un coup je vois sa main passer devant, prendre les deux étoffes et les pousser sur le côté. J'hallucine, ma sœur me montre son minou. Je la regarde dans les yeux et me fais comprendre qu'elle veut découvrir la mienne. Obtempérant. Je remonte ma jupe, libérant mon sexe du tissu, qui la cachait. Elle se lèche les lèvres en la voyant.

— Les filles, on va s'arrêter pour manger.

On se rhabille, comme deux gamines prisent en flag et on répond en cœur.

— Youpi.

Je pense que demain soir après mon dépucelage par papa, je vais initier ma sœur, une fois dans la tente bien sûr et après on se fera un plan à trois, ces vacances vont être plus chaudes que ce que j'avais prévu. La voiture stoppe, on descend tous. Direction le restaurant. Mais bizarre, je ne vois pas de camion. Ni aucun autre véhicule, à part le nôtre. Devant la porte de l'établissement, je sens un coup de vent, qui, quelques minutes avant, ne soufflait pas et soulève ma jupe. Comme s'il venait de dessous, je n'ai même pas le temps de la retenir, ma mère va finir par me prendre pour une traînée si ça continue. Une fois, à l'intérieur, on commande nos menus et lorsqu'on est à table je m'absente pour aller aux toilettes, vraiment flippant. Personne dedans, je m'installe dans une cabine, m'assoie sur le trône, en baissant ma culotte et remontant ma jupe. Ce que ça fait du bien ! Dès la sortie, je vais me laver les mains, là, l'eau refait des siennes et viens arroser ma chemise. Putain, ce qu'elle est froide ! Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Ça fait deux fois que ça me le fait. Pourquoi vais-je passer, moi maintenant ? Une trainée qui allume à tout va ? J'imagine, déjà, maman, en train de me disputer. Et si des gens me voient... la honte.

Tu ne peux pas reculer, ma chère.

Prenant mon courage à deux mains, je sors des toilettes, retourne à table. Ma sœur braque ses yeux étonnés sur moi. Ma mère...

Ma chemise colle ma poitrine, le tissu est trempé, donc transparent, mes tétons pointent et je ne sais pas comment les deux boutons se sont ouverts. Mais rien, elle ne dit rien. Est-ce le regard qu'elle a échangé avec papa qui l'aurait calmée ? Heureusement pour moi, la salle est vide. Après manger on reprend la route et au bout d'un moment je ferme les yeux pour me détendre et j'entends.

— Qu'est-ce qui se passe, mon amour ? Depuis qu'on s'est arrêté, on est tout seul.

— Pour être plus précis, depuis qu'on a plus vu l'hôtesse de caisse.

— Tu crois qu'ils sont tous...

— Mais non, sinon nous le serions aussi. Repose-toi, mon ange, je me charge du reste.

Puis je l'entends chuchoter quelque chose que je ne pige pas, une fois la voiture arrêtée. J'avais pensé, après que Linda se soit endormie, à remonter ma jupe et déplacer la culotte sur le côté. Et paf, il tombe dans le piège. Je sens un de ses doigts se poser sur mon mont de vénus. Et quoi ? Il remet la pièce de tissu, ainsi que le reste en place. Attends, tu vas voir.

Je me lève légèrement de la banquette, fais passer mes mains sous mes fesses et enlève ma culotte, que je cache sous celles-ci. Me rassoie et relève ma jupe. J'essaie de m'endormir, mais des bruits bizarres me gênent, mais la fatigue gagne et mes yeux se ferment. »

Elle se réveille qu'une heure plus tard.

Putain, qu'est-ce que je n'ai pas fait, en étant nue sous ma jupe, je me suis donné envie d'aller uriner. Ce qui m'inquiète le plus c'est le bruit qui est de plus en plus fort. Comme s'il se rapprochait, mais je ne tiens plus, j'ouvre la portière, qui était fermée à clef, m'accroupit, soulève ma jupe et me soulage. Une fois finie, je m'essuie avec un mouchoir et au moment de remonter dans la voiture, quelque chose m'attrape la cheville. J'allais me mettre à hurler, quand une de ses choses s'engouffra dans ma bouche comme un sexe, je regrette très vite d'avoir retiré ma culotte, car deux d'entre elles entrent en moi et là je vois ma sœur qui va subir le même sort. Je mords de toutes mes forces la chose qui s'amuse et crie. Puis c'est le noir complet. 

Je me lève d'un coup, je suis rentrée dans un film glauque. Ou quoi ? Je me croirais dans "Silent Hill". Vous savez, quand le personnage passe dans une autre réalité de la ville, ben là c'est pareil, mais en plus chelou. Les murs de la pièce sont en peau humaine. Beurk, en y regardant de plus près je vois des poils, non, plutôt un duvet, celle d'une femme. Je ne parle même pas du lit, si je continue je vais gerber, je dois vite déguerpir d'ici.

Elle le fit, sans entendre une voix lui crier.

— Ne sors pas. Ce n'est pas le bon moment. 

Effectivement, elle découvrit, lorsqu'elle arrêtât sa folle course, au milieu d'une rue, que tous les bâtiments sont en peau. Les fenêtres sont des yeux qui la regardent et elle n'avait pas remarqué que les portes ont l'apparence...

D'un sexe féminin. Mais putain. C'est quoi, ce...

Elle ne put finir sa phrase, devant elle se dressait une ombre immense, qu'elle pouvait voir grâce aux premières lueurs de l'aube, avec deux énormes bras au bout desquelles s'agitait plusieurs tentacules.

C'est certainement cette chose qui nous a... 

Pas le temps de réfléchir. Si elle la trouve qui sait ce qui pourrait lui arriver, elle allait reprendre sa course quand soudain, elle découvre, malgré l'apparence de peau sur la route, une sorte de bouche d'égout. Avec une force dont elle ne se connaissait pas, elle soulève la plaque, descend quelques marches et referme l'ouverture.

Ouf sauvé. Mais les barreaux de l'échelle sont bizarres.

Plutôt visqueux. Une faible lueur rose lui montre l'impensable. C'est un cordon ombilical, elle se dit que si elle regarde derrière elle, son esprit allait fondre comme du beurre et qu'elle allait devenir folle. Elle n'a pas tort, car à un mètre seulement d'elle se trouve un fœtus. Pardons, un énorme, en phase terminale. D'ailleurs le bébé se tourne vers elle et la regarde en bougeant les lèvres, on dirait qu'il essaie de dire quelque chose. Elle se concentre, malgré les battements qui vibrent dans ses mains et la vue sur les veines rouge et bleu, pour ne pas tourner la tête. Quelques minutes passent. Elle entend un cri avant de prendre conscience du...

Froid du métal entre mes mains, la lueur rose a disparu, quelque part c'est un soulagement, mais de l'autre je me retrouve dans le noir.

Elle essaie une première fois de pousser la plaque qui referme la sortie, mais n'y parvient pas. Alors, Alex remonte de deux marches, sa chemise se déchire, en frôlant un clou, au niveau du sein gauche, et le mets à nu. Elle retente sa chance, arrive à déplacer tant bien que mal, la plaque, mais au moment de la reposer, Alex coince la manche du bras droit, tire dessus et l'arrache. Tout en remontant, l'élastique de sa jupe frôle le même clou et s'abîme. Après avoir refermé la bouche d'égout, Alex est contente de retrouver des immeubles en bonne et due forme, mais les rues sont désertes, heureusement.

J'ai, au final, une manche déchirée et un sein à l'air. Depuis hier, la journée merde, mais là ça vire au cauchemar. Le cri provenait, de la droite. Je vais voir ce qu'il en est.

L'allée débouche directement sur la place, juste en face de l'église, ou Linda venait d'entrer une minute plus tôt. Elle s'arrêta nette, ouvrit de grands yeux étonnés et tristes. Scotchée par l'affreuse décoration murale et l'horrible vérité qui se donnait en spectacle, elle ne sentit pas sa jupe glissée sur ses chevilles, elle allait hurler quand une main se posa sur sa bouche et elle s'évanouit.

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