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La porte de la cabine de douche s'ouvre, Anne en sort, mets un léger peignoir vert.

Je n'ai pas d'autre solution, la chaleur monte vite ce matin. Il est mi-cuisses avec des manches courtes. Les filles sont en train de finir leurs valises, même si j'ai des doutes sur les tenues d'Alexandra, depuis qu'elle est amoureuse de son père et tente par tous les moyens de l'attirer dans son lit. J'ai confiance envers mon mari. Il m'a raconté, dès le premier jour, qu'elle avait commencé à l'aguicher, il y a trois mois de cela. Bref, je profite du fait que je fais nos valises et essaie mon nouveau maillot de bain, une pièce mauve dos nu qui se noue au cou. Les deux bandes qui cachent parfaitement mes seins me laissent un peu perplexe, j'ai peur qu'ils les dévoilent plus en bougeant. »

Le décolleté descend en ligne droite et finit en forme de cœur sur le nombril et là une étincelle jaillit dans sa tête. Elle enlève son maillot et admire son corps nu. Elle passe une main sur son mont de vénus, sur laquelle se trouve une petite toison blonde.

— Maman ?

En entendant Linda, Anne remet son peignoir et noue sa ceinture au moment où la porte de la chambre s'ouvre.

— Maman on peut aller faire des courses s'il te plaît ?

— De quoi as-tu besoin ? Ma puce.

— Il me manque une robe, celle que je voulais prendre est trop petite.

— Pas de soucis, je m'habille et on y va.

Dès que Linda sort de la chambre, Anne réfléchit et c'est là qu'elle sent deux mains passer sous son peignoir, attraper ses seins et les caresser. Elle peut voir leur forme se dessiner sur le tissu. Deux nouvelles se posèrent sur elle, allant directement sur son entre-jambe, enfonçant un doigt dans son vagin et la seconde main sur ses fesses, un majeur dans son anus. La sensation est étrange, c'est la première fois qu'Anne sent une poitrine forte généreuse dans son dos. Mais alors que l'orgasme arrive, ses yeux, perdus dans leurs propres reflets, elle distingue le visage d'une femme et c'est à ce moment précis que son âme se réveille en lançant le cri. Ce dernier alerte les filles, elle doit les rassurer et leur dit.

— Ne vous inquiétez pas, mes chéries, c'était une souris.

Mais qu'est-ce qu'Alex regarde. Je baisse les yeux et remarque que mon peignoir est ouvert.

Elle pose une main entre ses jambes, regarde la jeune fille, qui finit par quitter les lieux. Une fois seule, Anne, toujours dans son peignoir de bain rose, reste prostrée sur le lit. 

Je reprends peu à peu le contrôle de moi, décide de m'habiller. J'enfile des dessous, une robe légère et en voyant les manches amples qui donnent sur mon soutien-gorge à dentelle blanche, la culpabilité me gagne. J'avoue qu'à la maison je porte des tenues sexy, en général sans rien en dessous, ça se voit uniquement quand j'ai du linge avec des bandes transparentes sur le côté, mais je n'imaginais pas que ma fille aînée suivrait l'exemple. Maintenant je sais pourquoi elle agit comme cela, allumer mon mari est un vrai divertissement pour Alex, pour moi aussi, mais c'est normal, j'adore les chaudes nuits qu'on passe ensemble. »

Elle finit par mettre des sandales et part avec Linda faire des courses. Le tout se passe sans apparition perverse. Elles entrent une heure et demie plus tard.

Juste le temps que je range dans la valise mon maillot de bain avec le deux pièces bleu ciel, que je garde pour la plage, j'enlève le haut pour bronzer et les filles aussi, si elles le désirent. Mon mari finit par rentrer et c'est le départ. Pendant la première partie du voyage, je m'inquiète de ce que met Alex, ces derniers temps elle ne porte quasiment pas de sous-vêtements, je sais bien que c'est les vacances et qu'elle reste le plus souvent à la maison, mais quand même, en tournant la tête vers sa sœur, soit par réflexe, ou un tic, mes yeux se posèrent sur ses jambes à l'endroit où le short s'arrête et voit le tissu de sa culotte rose. Sachant que c'est Linda la plus sage, je n'avais pas besoin de vérifier, si seulement Alex pouvait être pareil.

— Tout va bien, les filles ?

Leur demandai-je en me retournant.

— Oui maman. Me répondaient-elles en cœur.

Je sens alors un léger soulagement et aussi la main de Charles se poser sur ma cuisse. On se régale de ses petits moments de complicité. Elle remonte lentement, passe sous le tissu de la robe, suivit de mon string, et me caresse l'entre-jambes.

Charles profite de la ligne droite pour regarder sa femme, enfin le triangle blanc transparent, à liseré en dentelle rose, dont elle sépare le centre en deux.

Il m'enfonce un doigt sans se faire prier, heureusement les filles sont trop concentrées sur leur jeu et ne voient pas le nôtre. Ses yeux sont de nouveau la route, tout en me donnant du plaisir, je serre les dents pour ne pas gémir. Charles se tourne vers moi, il regarde mes seins, dont les tétons pointent et, en passant par mon soutien-gorge fendu, déforment le tissu de ma robe. Il retire son doigt, le porte à la bouche juste avant que l'orgasme prenne possession de mon corps. Mon jus d'amour coule, imbibant mon string et un peu le siège de la voiture.

— Les filles, on s'arrête manger ?

Demandai-je, après avoir repris mon souffle.

— Oui, très bonne idée maman. Réponds Alex.

Une fois garée, en descendant je m'aperçois d'une chose et en regardant Charles, mon intuition se confirme. On est seuls sur le parking, pas de voiture ni de camion qui en général ne manque pas.

Les filles se dirigent vers l'entrée du restaurant quand un coup de vent soulève la jupe d'Alexandra, qu'elle ne cherche même pas à retenir, laissant une vue sur ses fesses cachées par une culotte noire.

— Ouf, elle en a mis une.

— Tu te sens rassurée, mon amour ?

— Tu sais depuis...

Il m'arrête net et m'embrasse d'un baiser fougueux.

— Ne t'inquiète pas, ça lui passera.

— Tu crois ? Ça fait déjà trois mois que ça dure.

— Mais oui, je lui parlerai quand on arrivera et on passera de superbes vacances.

Je ne me sens que légèrement rassuré, c'est peut-être dû à autre chose. 

Ils entrent dans le bâtiment, aussi vide que le parking, la musique pour seul bruit. Ce n'est qu'à la cafétéria qu'ils trouvent la seule personne présente. Les deux filles commandent un burger maison avec frites et coca, tandis qu'Anne a choisi une omelette au jambon avec de l'eau et son mari, des spaghettis sauce bolognaise avec un jus d'orange. Ils s'installent à une table et Alexandra s'excuse pour filer aux toilettes. Elle revient quelques minutes plus tard, les deux boutons du haut de son chemisier ouvert. Ses parents remarquent qu'elle avait aspergé d'eau le tissu au niveau de sa poitrine, car ils peuvent facilement voir les tétons qui pointent, entourés de leurs petites auréoles.

Je veux disputer ma fille, quand Charles pose une main sur ma cuisse, et me fait signe, non de la tête. Je compris que si je le laisse faire on pourrait passer de bonnes vacances. Ou alors il profite de la situation pour se rincer l'œil. Mais à quoi je pense moi. »

Lorsqu'ils reprirent le trajet, Charles est conscient d'être seul sur la route, alors que le soleil se couche. La nuit finit par tomber, il allume les phares, pleins phares, de toute façon personne ne s'en plaindra. Au bout de quelques kilomètres, les filles à l'arrière se sont endormies, Anne qui cherche à voir la position d'Alexandra, demande à Charles.

— Qu'est-ce qui se passe, mon amour ? Depuis qu'on s'est arrêté, on est tout seul.

— Pour être plus précis, depuis qu'on a plus vu l'hôtesse de caisse.

— Tu crois qu'ils sont tous...

— Mais non, sinon nous le serions aussi. Repose-toi, mon ange. Je me charge du reste.

Je ne peux que lui faire confiance, de toute façon la journée a été rude et la fatigue se fait ressentir. Mes yeux finissent par se fermer, le bruit du moteur me dérange un peu. 

Elle se réveille trop tard, sa portière s'ouvre, la ceinture de sécurité arrachée.

Je tends la main vers mon mari pour le réveiller, mais une sorte de branche m'attrape par les poignées et les chevilles. Au moment d'ouvrir la bouche pour crier, l'une d'elles s'enfonce dedans comme un sexe. Expulsée de la voiture en quelques secondes, je sens que l'on visite mes deux orifices, je ne vois rien, mais j'entends Alexandra crier. Puis, je sens une douleur dans la nuque, mes yeux se ferment ...

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