Fairy tales

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Il croyait que cette dernière journée allait être facile, mais que nenni. Pour commencer, Jessica, sa secrétaire intérimaire, se pointe en chemise transparente et ouverte jusqu'à la base des seins, ainsi qu'une mini-jupe ras la motte.

J'ai l'impression de voir ma fille, qui m'a fait le même coup hier soir.

— Bonjour monsieur Martin.

— Bonjour mademoiselle Anghell, ce n'est pas une tenue admissible dans mon service.

— Je pensais qu'elle...

— Je vous paie votre journée, rentrez chez vous.

— Mais... vos comptes ?

— Je me débrouillerai tout seul. Veuillez sortir d'ici.

La jeune femme déboutonne sa chemise, sépare les pans et avance vers le bureau.

— Pas avant d'avoir eu ta queue entre mes jambes, mon joli.

— Vous n'aurez rien de moi, rangez vos... vos horribles obus et sortez de mon bureau, sinon je porte plainte.

— Vous en êtes sûr ?

Elle remonte sa mini-jupe, commence à caresser un de ses seins et son sexe nue.

— Je suis sûr que tu meurs d'envie d'être à l'intérieur de ma chatte, au chaud et elle est toute humide.

Charles voit les gros tétons se gonfler, s'ériger, tout en entendant un clapotement.

Se serait plus sur un bruit de succion, non.

Il imagine le sexe sucer les doigts de cette femme et fut parcouru d'un frisson. Il ne tarde pas à appuyer sur le bouton de l'interphone.

— Envoyez-moi la sécurité, j'ai un petit souci.

Alors qui relâche la pression, Jessica se rhabille et ajoute.

— Ne crois pas que j'en ai fini avec toi, on se reverra plutôt que tu ne le crois et je finirai par avoir ce que j'attends de toi.

— Mais oui.

Deux policiers entrent dans le bureau.

— Messieurs, veuillez raccompagner madame.

— Mademoiselle, connard et ne vous dérangez pas, je connais le chemin.

La jeune femme sort en claquant la porte.

— Dis donc Charles, tu n'as pas dû t'ennuyer ?

— Vu le missile !

— Dites-vous deux, ne vous gênez pas, je vous rappelle que je suis marié et j'ai deux filles.

— On te charrie, allez viens Guillaume, on retourne à notre poste.

— Merci.

— De rien Charles, on est là pour ça.

La matinée fut longue et difficile. Entre les dossiers, les coups de fils et les calculs, il ne savait plus où donner de la tête. Midi sonne le glas de ce terrible moment, Charles partis se restaurer au snack, qui est juste à côté, et rejoint Candy.

— Alors comment s'est passé ta dernière demi-journée ?

Il s'assoit juste en face de la jeune femme blonde aux yeux bleus, vêtue d'un tailleur parme.

— Très difficilement, j'ai dû congédier la secrétaire intérimaire...

— Tu as remplacé Mylène ?

— Comment j'aurais fait sans une remplaçante ? Mais pourquoi es-tu étonnée, tu as dû la croiser tous les jours ?

— Non, personne d'autre que toi n'allait en direction de ton bureau.

Bizarre, elle ne l'a pas vue et même les gardiens semblaient la voir pour la première fois.

— Tu n'as rien raté.

— Tu as des nouvelles de Mylène ?

— Non, pas depuis...

Candy est une amie de Charles, c'est grâce à elle qu'il a rencontré Anne, vingt ans plutôt.

— Comment ça se passe avec Alex ?

— C'est très tendu, surtout avec Anne. Je vais profiter des vacances pour avoir une conversation avec elle et la remettre sur le droit chemin.

— Vous partez quand ?

— J'espérais partir en début d'après- midi, mais vu le retard que j'ai pris...

— Tu as combien de semaine d'avance ?

— Une, celle de mon retour.

— C'est largement suffisant, tu ne crois pas ?

Charles réfléchit.

— Avec le retour de Mylène, tout va rentrer dans l'ordre, ne t'inquiète pas.

— Tu as raison, je boucle les dossiers en cours et je rentre, merci Candy.

Elle lui sourit et lui fait un clin d'œil.

— Tu serais un acharné du travail, si je n'étais pas là.

Tous deux éclatent de rire.

Après le repas, Candy retourne à l'accueil et Charles dans son bureau, qu'il ne quitte qu'à quatorze heures trente. Une fois à la maison, Charles prend une douche, pendant que les filles chargent la voiture. Habillé, décontracté, il annonce le départ. Le plus fut de sortir de l'agglomération de Paris, l'autoroute est chargée, mais tout se passe pour le mieux. Vers dix-neuf heures quarante, ils franchirent Lyon.

— Tout va bien, les filles ?

Demande Anne en se retournant.

— Oui maman.

Répondent les filles en cœur.

Charles profite qu'il n'y ai pas grand monde sur la route pour poser une main sur la cuisse de sa femme.

J'adore ces petits moments de complicité.

Elle remonte lentement, passe sous le tissu de la robe, suivit de celui du string, et caresse l'entre-jambes. Il profite de la ligne droite pour regarder sa femme, enfin le triangle blanc transparent, à liseré en dentelle rose, dont elle sépare le centre en deux. Il enfonce un doigt, par chance les filles sont trop concentrées sur leur jeu et ne voient pas ce qui se passe a l'avant. Ses yeux sont de nouveau la route, alors que son doigt s'active dans l'antre chaud.

Je me tourne vers elle, regarde ses seins, dont les tétons pointent et déforment le tissu de sa robe, Elle est vraiment à croquer.

Il retire son doigt, le porte à la bouche.

— Les filles, on s'arrête manger ?

Demande leur mère, après avoir repris son souffle.

— Oui, très bonne idée maman.

Réponds Alex.

Voilà une bonne heure qu'il n'y a que nous sur la route, c'est très étrange. J'ai l'impression qu'ils se sont tous arrêtés pour manger.

Le parking est désert, pas de voiture ni de camion qui en général ne manque pas, ce qui intrigue Charles, qui se gare et tout le monde descend. Les filles se dirigent vers l'entrée du restaurant quand un coup de vent soulève la jupe d'Alexandra, qu'elle ne cherche même pas à retenir, laissant une vue sur ses fesses cachées par une culotte noire.

— Ouf, elle en a mis une.

— Tu te sens rassurée, mon amour ?

— Tu sais depuis...

Je m'arrête net et l'embrasse d'un baiser fougueux.

— Ne t'inquiète pas, ça lui passera.

— Tu crois ? Ça fait déjà trois mois.

— Mais oui, je lui parlerai quand on arrivera et on passera de superbes vacances.

Ils entrent dans le bâtiment, aussi vide que le parking, la musique pour seul bruit. Ce n'est qu'à la cafétéria qu'ils trouvent la seule personne présente. Les deux filles commandent un burger maison avec frites et coca, tandis qu'Anne choisit une omelette au jambon avec de l'eau et son mari, des spaghettis sauce bolognaise avec un jus d'orange. Ils s'installent à une table et Alexandra s'excuse pour filer aux toilettes. Elle revint quelques minutes plus tard, les deux boutons du haut de son chemisier ouvert. Ses parents remarquent qu'elle avait aspergé d'eau le tissu au niveau de sa poitrine, car ils peuvent facilement voir les tétons qui pointent, entourés de leurs petites auréoles.

Anne veut la disputer, je pose une main sur sa cuisse, et lui fait signe, non de la tête. Elle comprend qu'elle doit me laisser faire et me faire confiance.

Lorsqu'ils reprirent le trajet, Charles est conscient d'être seul sur la route, alors que le soleil se couche. La nuit finit par tomber, il allume les phares, pleins phares, de toute façon personne ne s'en plaindra. Au bout de quelques kilomètres, les filles à l'arrière se sont endormies, Anne qui cherche à voir la position d'Alexandra, demande à Charles.

— Qu'est-ce qui se passe, mon amour ? Depuis qu'on s'est arrêté, on est tout seul.

— Pour être plus précis, depuis qu'on a plus vu l'hôtesse de caisse.

— Tu crois qu'ils sont tous...

— Mais non, sinon nous le serions aussi. Repose-toi, mon ange. Je me charge du reste.

Pendant le kilomètre, qui le séparait de l'entrée d'un tunnel, il retourna la question dans tous les sens, mais aucune réponse ne lui vint et ce n'est pas à l'intérieur qu'il allait en trouver, c'est même plutôt le contraire. En plein milieu ses feux s'éteignirent, ça n'a duré que dix secondes, mais lorsqu'ils se rallument l'horreur se décrit sur son visage. La route est en chair, de son point de vue, elle est rose, sans trait. Mais il doit se déporter au milieu de la voie, car son rétro vient de heurter quelque chose qui s'est tendu vers la voiture. L'arc de cercle du tunnel est recouvert de bras d'homme, de femme et... Il sort de cette horrible pensée de sa tête et voit la sortie. Une fois traversé, et à une bonne distance du tunnel, il se met sur le bas-côté et en manœuvrant il aperçoit les os qui forment la barrière de protection.

Mais putain, c'est quoi ce délire.

Dit-il le plus bas possible. Il décide donc de s'arrêter là pour cette nuit et de reprendre la route le lendemain matin. Mais avant de s'endormir, il essaie de voir ce qu'il y a dehors grâce à la lampe de son portable, mais il ne voit rien. Il regarde ensuite sa femme.

Elle est vraiment très belle, même quand elle dort.

Il se tourne vers ses filles.

Alex, à quoi joues-tu ?

Elle avait remonté sa jupe, poussé sur le côté le tissu de sa culotte, dévoilant ainsi son sexe à son paternel. Charles n'y fit pas attention et remit le tout en place. Il n'a pas réussi à jeter un coup d'œil à Linda, qui se trouve juste derrière lui. Alors qu'il commence à s'assoupir, des bruits étranges remplis la nuit, il éteint la lampe, en se demandant ce que ça pourrait être. La fatigue de la route se fait sentir, mais les dernières visions et ces sons lugubres, font qu'il reste en alerte. Ses paupières sont lourdes, glissent malgré lui et se ferment.

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