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Les pavés de la rue encastrés, carrés irréguliers. Légère pente qui m’emmène, un peu plus bas, un peu plus loin.
Fermée au monde, pressée et sans envie que l’on me dérange, je dégringole, portée par les blocs de pierre.
Poussée par un but anodin de la vie, un endroit où aller, un personnage avec qui échanger.
Un instant déterminé, attirée par l’image de cet objectif accompli. Annuel moment dans une existence, inspirée par cette porte vitrée, à l’encadrement foncé. Fermée au passant qui ne la reconnaît pas, les petits chiffres gravés sur le boîtier offre une chance d’y entrer.
L’escalier à l’esprit, dans la continuité. Planches grinçantes d’une légère vieillesse. Âge heureusement peu handicapant, ne les empêchant pas de remplir leur fonction.
Montrer le chemin jusqu’à la plaque métallique du dentiste, au 3e étage.
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