Chapitre 3 : Découverte

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Amy était accoudé à la balustrade quand ses amis arrivèrent. Sophie était en tête du cortège tenant le sac de son amie à la main. Amy leur fit un signe de main du balcon puis se précipita, pour aller les accueillir. Quand elle ouvrit la porte en bois de chêne, ses amis était en train d’écouter les règles de sécurité que leur dictait le chef de la brigade. Pendant que le policier leur tournait le dos, Tom et Léna levaient les yeux au ciel. Enfin ils purent s'esquiver et aller saluer leur amie. Quand ils furent à la même hauteur Marc dit:

  • Dément ton histoire! T’est vraiment la fille du parrain de la mafia.

Cette fois ce fut au tour de Cléo de lever les yeux au ciel.

  • Sérieux Marc, tu pourrai faire un peu attention à tes propos!
  • Entrez, dit Amy, vous allez avoir une explication sur la terrasse.

Ils la suivirent en hâte et furent bouche bée devant le luxe et la grandeur que leur offraient la maison. Ils traversèrent le salon, la salle à manger, un couloir possédant des tableau de grands artistes et arrivèrent enfin dans une immense cuisine. La baie vitrée était ouverte et les huits amis ne se firent pas prier et allèrent sur la terrasse. Elle s’étendait sur toute la longueur de la maison, des plantes exotiques faisaient file dans les innombrables pots qui se trouvait sur les barrières. Un jacuzzi se trouvait tout à droite de la terrasse, une cuisine d’été tout à gauche et les jeunes gens débouchaient au milieu. En face d’eux se trouvait un escalier en verre qui donnait sur un jardin digne de celui de la reine d’Angleterre. Une piscine bien entretenu, laissait découvrir une eau limpide. Les invitées d’Amy s'exclamèrent:

  • Et tu oses appeler ça une terrasse!
  • Comment ça se fait que tu nous ai pas invité avant!
  • Regardez ça donne vue sur la colline!
  • On pourra se baigner après?
  • A non, on va boire un coup avant! J’ai trop soif!
  • Elle a même un terrain de basket!
  • Je suis jalouse!

Amy éclata de rire:

  • On dirait des gamins!
  • Attend c’est un peu normal, s’exclama Cédric, tu vis dans un palace!
  • Bon venez on va boire un coup!

Sur ces mots la propriétaire des lieux emmena ses amis vers la cuisine d’été. Sur une table basse en bouleau se trouvaient huit vers transparents ainsi qu’une carafe contenant de la limonade. Ils s’installèrent tous sur une chaise. Léna demanda:

  • T’as pas autre chose que de la limonade.
  • Non, désolé à part si tu préfères un cidre, du champagne ou une des 26 bouteilles de Martini qui se trouvent dans la cave.

La jeune fille secoua vivement la tête. Amy se leva, et prit soin de poser à côté de son vers une feuille à carreau avec marqué à l’encre noir dessus “Pour mon dauphin.” . Amy expliqua ensuite qu'elle allait chercher des citrons pour ajouter dans la limonade. Aussitôt son amie partit, Sophie s’empressa d’atrapper la feuille de papier. Elle demanda à voix basse:

  • Vous pensez qu’elle à un mec?
  • Ché pas, mais vas y, ouvre! lui ordonna Cléo.

Les deux compères lirent le message puis le firent passer aux autres. Ce qu’ils ne savaient pas c’est que Amy était revenu avec les citrons lorsque Cédric et Marc lisaient la lettre. Elle s’approcha sans faire de bruit, à un certain moment elle se trouva dans la ligne de mire de ses amis et se s’accroupit manquant de faire tomber les citrons. Elle longea le mur, se cacha derrière un volet qui se trouvait à droite de Tom. Elle se pencha légèrement pour attraper de la terre qui se trouvait dans un pot de menthe, par chance elle était encore humide. Elle en forma une boule et quand la lettre passa dans les mains de Tom elle lança son projectil qui s'écrasa sur la tête du lecteur. Elle éclata de rire en même temps que Cléo et Suzie. Tom pesta en se secouant la tête et passa la main dans ses cheveux recouvert de terre.

  • Mais sa va pas!
  • Ahaha, ça vous apprendra à toucher à mes affaires.

Ses amis baissèrent les yeux mais Amy continua:

  • Bon de toute façon j’allais vous en parlez installons nous. Je vais vous raconter mon histoire depuis le début.

Depuis sa naissance Amy n’avait jamais connu sa mère. Elle était resté or de sa vie, son père n’avait jamais rien voulu lui dire à son propos. Elle avait été élevé uniquement par son père et certain de ces anciens amis. Quand elle était entré à l’école, elle était très sociable et ne manquait jamais d’amis. Elle tissa des liens très fort avec cinq petites filles, Marine, Lili, Ninon, Jade et Emma. Amy ne les avait pas revu depuis son changement d’école en CM2. Elle était donc arrivé à l’école du collège où elle se trouvait actuellement, sauf que là bas personne ne voulait d’elle comme amie. Elle avait changé, plus timide moins bien dans sa peau… Quelque mois plus tard son père partit pour une expédition au Canada qui dura 3 mois. Pendant ce temps la fin de l’école était arrivé, elle vivait seule à longueur de journée car la baby sitter que son père payait restait dans la chambre d’ami à longueur de journée où partait des semaines entière avec son petit copain. Amy se décida donc d'explorer la maison. Elle commença par le bureau de son père qui lui avait toujours était interdit. Elle avait donc crochetez la serrure comme dans les films et ça avait marché. Le bureau ne lui était pas inconnu bien sûr elle était déjà passé devant mais sans l’explorer dans les détails. Elle contourna une petite table en verre et constata que des tableaux avaient été posé dessus, il y en beaucoup d’elle. Elle continua son exploration et s’amusa à ouvrir tous les tiroirs de la pièce. Soudain elle vit un petit coffret noir qui se trouvait au dessus d’une étagère. Amy ne réfléchit pas elle prit la chaise en verre la tira vers l’armoir et monta dessus. Elle dut se mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir attraper l’étrange coffre. Elle le saisit et fut surprise par la chaleur de la boîte et manqua de la lâcher. Heureusement elle se retint de justesse. Après être redescendu de son “escabeau” elle prit le coffre et tenta de l’ouvrir, mais l’ouverture était entravé par un cadenas. Il fallait donnait un mot à quatre lettres. Elle hasarda et esseya les mots: Stop, Non avec deux N à la fin, kley, steph, Ckry, Krys, Crys, mais tout échoua. Elle regarda les lettres qu’elle avait aligné sans le faire exprès à côté de là où il fallait mettre la réponse: P.A.P.A.

Désespérée, elle tenta donc le tout pour le tout, elle mit le mot papa dans la case. Soudain le petit cadena s’ouvrit pour pouvoir ouvrir le coffre. Amy l’ouvrit avec un sentiment de triomphe mais elle hoqueta de surprise quand vit ce que contenait la boite, un revolver et une balle recouverte de sang séché. Depuis ce jour, Amy et son père n’avait plus aucun secret l’un pour l’autre du moins, c’est ce la jeune fille croyait jusqu’à cette lettre.

A la fin de son récit Amy se sentait bien, elle n’avait jamais parlé de ce qu’elle avait trouvé lorsqu’elle avait 10 ans, hormis son père. Sophie prit un air de détective privée et déclara:

  • Donc si j’ai bien compris ton père n’est pas le parrain de la mafia mais tu le soupçonnes d’être quelqu’un de pas très fréquentable.
  • Oui, mais … Je pense que c’est plus compliqué que le pas très fréquentable.

Cléo intervient dans leur conversation:

  • Revenons à la lettre, quelque part ton père dit “ relis cette lettre en buvant une limonade”. Tu penses que cela insinue quelque chose?
  • Non, mon père à toujours voulu détourner l’attention des véritables faits…

Pendant ce temps là les garçons commencé à s’ennuyer. Ils n’écoutaient les jeunes filles que d’une oreille distraite.

  • Bon, lança Tom, J’ai trop soif je vais me faire la limonade.
  • Ouais t’as raison, mets les citrons direct dans la carafe.
  • Bas non banane faut les pressés avant, ricana Cédric.
  • Ok, répondit Marc un peu vexé.
  • Venez on prends tous un citron et on les explosent tous en même temps!
  • Ouep pas bête!

Sur ces mots les garçons prirent chacun un citron, ils les mirent au dessus de leur tête et Tom déconta 3 secondes, lorsqu’il arriva à zéro les 3 amis ramenèrent leur agrumes au dessus de la carafe et apuillèrent de toutes leurs forces. Les citrons s’explosèrent instantanément mais leurs contenus se déversèrent presque partout sauf dans le récipient. Dès la première goutte reçu, Cléo et Léna, qui étaient les plus proches des garçons, se levèrent pour constater qui les avaient dérangé. Suzie, elle, profita de l’averse comme d’un rafraîchissement tandis qu’ Amy plongea pour récupérer la lettre de son père qui malheureusement n'avait pas été épargnée. A sa grande surprise une encre bleu apparut là où le citron avait laissé des traces.

  • Les gars venaient, souffla-t-elle, j’ai trouvé quelque chose.

Ces amis se ruèrent vers elle et se penchèrent pour examiner le message qui apparaissent. Ils étaient tous muets de surprise.

  • Il faut encore des citrons.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Marc et Cléo se lancèrent à l'assaut des agrumes qui se trouvaient encore sur la table, ou qui avait échappé au massacre. Au même moment Léna attrapa le couteau que Amy avait sortit pour couper les citrons un peu plus tôt. Suzie découpait au fur et à mesure que Cléo lui lançait les citrons, Cédric et Amy pressaient les coupelles dans des verres,Marc et Tom renversaient leur contenu sur la feuille de papier et Léna retranscrivait les mots qui apparaissaient. Au bout d’un certain temps la jeune fille cria:

  • STOP!
  • Alors? Que ce qu’il y a d’écrit?
  • Rech… Rechercher dans la salle des… parfums.
  • Mais sa veut rien dire!s’exclama Marc.
  • Bon moi j’abandonne. dit Suzie.
  • Que ce qu’une salle des parfums?demanda Léna.
  • Attendez, dit Cédric, je crois savoir.
  • Ben vas y dit!
  • Imaginez vous, une salle où l’on ressort parfumé, propre et au limite du représentable.
  • Je sèche.
  • Mais si réfléchissez!

Et voyant que ses amis ne relevaient pas Cédric s’impatienta et demanda à Amy de les emmener dans sa salle de bain. Elle lui répondit qu’il y en avait deux, une principal et une autre pour son père. Son interlocuteur fronça les sourcils mais demanda à ce qu’ils aillent dans la salle de bain principal. C’est ainsi que le groupe se retrouva dans une salle de bain en marbre gigantesque avec une baignoire, trois armoires et deux lavabos. Cédric leur demanda ensuite de chercher un bouton ou une paroi coulissante. Amy agaçait par le petit manège de son ami lui demanda fermement des explications. Celui ci qui était à quatre pattes sous une armoire, tourna la tête et regarda bien en face Amy.

  • Ton père t’as demandé de chercher dans la salle des parfums, en l'occurrence ici, il faut donc chercher quelque chose qui pourrait t’être destiné.

La jeune fille ne répondit pas mais se joignit à ses amis pour rechercher cette fameuse cachette. Cédric ne loupait jamais une occasion pour faire une remarque sur les lieux où il fallait chercher. Les carreaux, les lavabos, les portes des armoires… Tout y passa. Le découragement commença à s’installer quand Tom annonça à ses amis qu’il avait peut-être une piste. Tout le rejoignirent et comtemplèrent avec lui les cendres étalaient à côté de la baignoire:

  • Est ce que ton père fume?

Amy fit non de la tête et se pencha vers la trouvail.

  • Regardez, dit-elle, plus on se rapproche de la baignoire plus il y a de cendres! Et si on observe bien, elles forment comme une trainée.

Peut après avoir dit ses mots un infime coup de vent venant du dessous de la baignoire éloigna encore un peu plus les cendres. Les amis se regardèrent avec étonnement et sans dire un mot ils se placèrent tous devant la baignoire et joignirent leurs forces pour essayer de la faire céder, en vain. Au bout d’une vingtaines de tentatives les jeunes personnes était à bout de forces et la baignoire ne montrer toujours aucun signe de faiblesse. Cléo qui avait les mains endoloris voulu se les laver. Elle essaya de se mettre du savon mais aucune goutte ne sortit. Elle s’énerva et tira sur l'embout qui faisait sortir le liquide. Il y eu un déclic et au bout de quelques secondes la baignoire coulissa pour laisser apparaître un escalier en marbre polie éclairé par des torches, qui s'enfonçait dans le sol.

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