Chapitre 20. 3ème engueulade
"A qui tu parlais !?"
"A mon cousin."
"Pourquoi es-tu constamment au téléphone avec lui ?"
"Fous-moi la paix ! Je parle à qui je veux, enfin."
Elle me fit la gueule toute la soirée.
Je vins la voir en fin de soirée, culpabilisant de faire toutes ces recherches sur elle, dans son dos, alors qu'elle était peut-être tout simplement honteuse de sa maladie et ne souhaitait pas m'en faire part...
Je venais la voir et m'excusais.
"Tu sais, moi, je suis un mec simple".
Si un homme vous dit cela, c'est qu'il ment. En tous cas, moi, j'essaie de me convaincre que c'est le cas mais je me voile largement la face. Je suis bien trop compliqué et trop peu souvent satisfait pour dire cela légitimement. Mais dans ce moment là, ça semblait s'imposer.
"Je ne comprends pas toujours bien les choses".
Dans le tâtonnement de notre début de relation, cette phrase ne sonnait pas vraiment juste.
Elle me pardonna tout de même, trop pressée par l'envie de me raconter ce qu'il s'était dit entre copines lors de sa visio à 5 entre copines : leur amie Blandine s'était faite larguer par Diego, son conjoint de toujours qu'elle trompait régulièrement, donc ça ne l'étonnait pas tant que cela et finalement, elle avait eu la monnaie de sa pièce.
Mireille était médisante. Je ne devrais pas être avec elle. Ses mauvais côtés commencaient à ressortir de plus en plus mais... c'était plus fort que moi : je ne bougeais pas.
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