Des conversations de la sorte, nous en avons eu des tonnes.

Je ne savais pas trop si elle avait quelqu'un dans sa vie. Nous n'en parlions jamais.

Elle me racontait son enfance bourgeoise dans les beaux quartiers, ses humiliations.

Humiliations liées à son prénom, qu'elle détestait.

Humiliations encore lorsque les jeunes filles de son collègues la maltraitaient à cause de ses rondeurs.

Ses difficultés à perdre du poids puis son déclic vers la vingtaine, à la fac.

Je savais tout de sa vie lorsqu'un jour, enfin, elle se décida à m'aborder.