Chapitre 4 : Festivité

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Par Enea.

Ariane connaissant l’aversion de son frère pour le royaume de Jais n'aurais jamais penser apercevoir la calèche du royaume d'Or depuis sa fenêtre. Instinctivement elle alla fouiller dans le placard de sa mère pour en retirer une magnifique robe noir et argent incruster de pierre de Jais et d'aigle marine. Elle pris également la plus somptueuse des parures de sa mère, qui se trouvait être assortie à la robe, et une paire de chaussons noir, la robe étant longue les souliers de la jeune fille ne serait pas visible. Depuis qu’elle avait vu Thésée, elle rêvait de pouvoir lui montrer son allure dans la plus belle des robes du royaume Jais, elle ne pensa pas un instant qu'elle pouvait faire de l'ombre à la mariée. Mais cette dernière avait également de la ressource une robe tout droit sortie de "Placard-De-Maman" retailler pour elle, une somptueuse robe blanche incruster de Jais et de Rubis, elle portait une étole rouge et dans ces cheveux des rubans rouge, une tradition Rubis. Lydus lui était en noir, de la tête au pied, seul ces boutons de manchette en Rubis lui donnait de la couleur à sa tenue. Ariane s'assit sur son trône celui au centre, celui-ci avait été celui de son père, on le lui avait attribué aux souhaits des ministres en tant héritière volontaire de l'ancien roi. Lydus se trouvait à sa droite et Akai Hana a sa gauche. Sur leurs trois têtes des diadème et couronne de prince et princesse. Le royaume avait organisé les fiançailles avec faste pour montrer leurs puissances malgré les évènements et l'absence de roi.

Lorsque Thésée eut annoncé tous les regards se tournait vers lui. Il vient saluer Ariane. La jeune fille tremper et dépiter avait laisser place à une reine respectable et digne, mais son regard reflétait l'effroi en jetant un regard discret à son frère mais qui n'échappa pas à Thésée. Thésée compris immédiatement que le jeune prince ne le portait pas dans son cœur. Mais Thésée savait que son père, Leise le roi d'Or, était vieux et que le royaume lui appartiendrait bientôt et qu'il se devait d'entretenir les liens commerciaux avec les autres royaumes. Il était dans son intérêt qu'Ariane est le trône et que Lydus soit évincer du la politique de Jais.

« - Je souhaite tout le bonheur aux époux. Princesse Ariane, est-il vrai que le roi Gontran vous a élu en tant qu'héritière du royaume.

- C… C'est... exact, mais je ne peux gouverner sans un mari, de plus mon frère est l’aîné, et je ne sais pas si je suis prête à gouverner ce pays à l'heure d'aujourd'hui.

- Princesse, sachez que les plus grands rois de l'histoire sont ceux qui ont sût mener les troupes lorsqu'il était nécessaire, mais il n'y en n'a pas eu un seul parmi eux qui ne s’est pas demander si la bataille était absolument nécessaire. Si vous penser à votre peuple, vous serez une souveraine exemplaire, et pour le fait de vous marier, sachez qu'il doit bien y avoir des dizaines voire des centaines qui serait prêt à vous épouser dès demain.

- En tant que cadette ont m'avais promis un mariage d'amour et mes rêves ont repris cette idée je ne pense pas aujourd'hui pouvoir faire un mariage d’intérêt, Prince Thésée. »

Le sourire s’effaça un instant de quelque visage pour le dépit, donnant naissance à des plan de conquête. Le Prince Thésée sourie, il avait lui aussi connu cela s'était sa sœur aînée qui aurait dû prendre le pouvoir et ont lui aurait laisser la paix mais elle si s'était suicider car la pression du mariage forcer et de la gestion du royaume était trop forte.

« - Sachez qu'il y a beaucoup d'attente de la part de tout le monde, ma sœur en paya fort les frais, mais il n’y a pas qu'une seule issue, le plus dur est de faire le premier pas. On n'apprend pas à marcher en un jour, et on ne cesse jamais d'apprendre. » Dit Thésée, le jeune prince aimait en plus du combat et du paysage la philosophie.

C'en était trop pour Lydus qui fulminais, sont ennemie flirtent avec sa sœur pour l'encourager à l'évincer devant ces yeux.

« - Prince Thésée voulez-vous bien, laissez ma sœur saluez d'autre convives ? Lui grogna-il.

- Pardonnez-moi d'avoir accaparez trop longuement votre charment sœur. »

Thésée s’éloigna, et Lydus senti le regard de sa sœur passer en mode rayon lasser pour se poser sur lui, il n'avait pas rêvé il avait pris le cœur de sa sœur.

Lydus soupira, son regard se posa sur sa femme Akai Hana qui lui semblais désormais banale, mal grès sa beauté, sa robe, ses bijoux. Lydus ne pensait plus qu'à une seule personne Yezu, dès qu'il pensait à elle son cœur accélérait la cadence, fessais des bons dans sa poitrine, il ne se l'expliquais pas mais plus il regardait sa femme plus il regrettait. C'était Yezu qu'il lui fallait il en était sûr, elle était forte, très forte, et belle, à elle seule elle pouvait anéantir le royaume d'Or. Mais s'il rompait le mariage les Rubis, très à cheval sur les traditions déclencherais une guerre.

Par Erizu.

Plusieurs heures s'étaient écoulées. Ariane n'avait pas ré-aperçu son bien-aimé pendant un certain temps et s'ennuyait à mourir pendant la fête. Les invités étaient tous ennuyeux et ne faisaient qu'évoquer des sujets de grandes personnes. Lassée, Ariane partit dans les jardins royaux, plongés dans la nuit.

Elle avança sur un chemin d'un pas lent, quand une voix familière se fit entendre derrière elle :

"Comme on se retrouve, chère demoiselle !"

Ariane se retourna d'un coup, et vit Thésée. Le prince remercia intérieurement les Dieux que ce soit la nuit car son visage devait être aussi rouge que les cheveux d'Akai Hana.

"-Bonjour, Thésée ! Vous aussi vous êtes ennuyé par la fête de mon frère et de ma belle-sœur ?

-Je n'ai jamais aimé ce genre de fête. Avant, c'était toujours mon père qui s'y rendait, mais ses os se font beaucoup trop vieux, alors il m'envoie à sa place, afin de représenter le royaume d'Or dans le royaume de Jais.

En entendant Thésée évoquer son père, Ariane pensa au sien, le cœur serré...

-Vous dîtes qu'il se fait vieux... Mais il va bien, tout de même ? Il en a encore pour longtemps ?

La princesse s'en voulut un peu d'avoir posé une question si indélicate. Mais Thésée ne semblait pas s'en soucier le moins du monde.

-Oh, il mourra dans peu de temps, je pense. Il a encore quelques années devant lui, mais je ne dirais pas plus de cinq ans. Mais je m'en fiche. Il n'avait qu'à pas nous avoir si tard, moi et ma sœur. Il aurait pu se créer une progéniture avant d'atteindre la soixantaine. Il nous a fait naître simplement parce qu'il est important d'avoir une descendance quand on est roi, mais il ne s'est jamais occupés de nous.

-Ah... C'est triste...

-Ce n'est pas le cas pour vous ? Tes parents se sont occupés de vous et de votre frère ? Ce serait surprenant venant d'un roi et d'une reine.

-Mon père a toujours pris beaucoup soin de moi, et de mon frère. Quant à ma mère, je suppose que tu sais qu'elle a disparu quand j'avais deux ans, je ne me souviens pas d'elle. Mais je sais qu'elle a toujours été très aimante avec mon frère...

Ariane marqua une pause. Elle ne savait pas pourquoi elle racontait tout ça. La jeune fille ressentait ces derniers temps une véritable envie de parler de sa mère. Elle n'avait jamais ressenti le besoin qu'on lui parle d'Ezellga jusque-là. Sa mère, qui était morte quand elle était bébé -ou bien, juste disparue, selon son père et sa mère, mais elle n'avait jamais compris pourquoi ils pensaient ça- elle ne manquait pas à Ariane. Mais depuis que Gontran était mort, Ariane se retrouvait brusquement orpheline, et pour cette raison, elle désirait savoir où était sa mort. Et puis aussi, elle réalisait à présent qu'elle n'avait plus de famille et que depuis toujours, sa famille était brisée...

-Toi aussi, tu es dans une famille vide et déchirée ? demanda soudainement Ariane à Thésée.

Ce dernier semblait étonné de cette question.

-Et bien... On peut considérer effectivement que je n'ai pas vraiment de famille.

Ils se mirent alors à marcher tous les deux dans les jardins, et à décrire leurs familles respectives.

Thésée racontait :

"Ma sœur, Galise, n'avait que deux ans de plus que moi. On était très proches. Quand nous étions petits, nous faisions sans cesse des tonnes de bêtises ensembles dans les cuisines du palais. Nous détestions tous les deux le protocole de la noblesse et violions les règles sans arrêt. Notre père ne s'occupait pas de nous, et notre mère... est morte en me mettant au monde. Nous n'avions jamais vraiment eu de parents, alors on ne s'en souciait pas d'en avoir. Mais quand ma sœur a eu seize ans, on l'a forcé à se marier, et on l'a enfermée totalement dans des exigences, des contraintes et des responsabilités. Elle ne me parlait plus, elle s'était enfoncée dans son malheur, et cela nous a éloignée. Un an après, elle s'est suicidée. Je crois que ce qui m'a fait le plus souffrir, lorsque c'est arrivé, c'est l'indifférence de mon père, qui se disait que de toute manière, il y avait moi en seconde option."

Ariane lui raconta alors qu'elle n'avait jamais été proche de son frère.

"-A ce qu'il parait, c'était un enfant très joueur et taquin... Mais quand notre mère est morte, il ne s'en est pas vraiment remis, il est devenu froid et distant, et il prétendait que notre père était le responsable... Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi...

-Mais vous, Ariane, qui n'avez jamais connu votre mère, pourquoi ne demandez-vous pas à votre frère de vous parler d’elle ? Cela pourrait vous rapprocher et lui rappeler de bons souvenirs.

-... Oui, c'est vrai que c'est une bonne idée !

Par Enea.

(Je ne pouvais pas mettre « fait avec » (mais je l'ai précisé en dessous, du coup) et j'ai mis « avec le soutien ». Mais oui tu as raison pour Lydus et Yezu, veux tu m'épouser ? --' mais sache que de mon point de vue l'amitié est bien plus importante que l'amour, car l'amour et effet-mer tandis que l'amitié est preuve de confidence et elle ne s’efface pas. Oui toi avoir trouver pour Leise. Et pour Galise je crois que quelques lettres de nos prénoms se sont perdu sur le chemin :) )

Ariane et Thésée parlaient longuement dans la pénombre, de leurs vies, leurs sentiments, puis viens des sujets plus frivoles, telle que leurs amours et c'est à ce moment qu'Ariane fit une erreur.

" - Moi rien je n'ai jamais vraiment aimé quelqu'un à ce point et vous avez vous déjà tout essayer pour plaire à quelqu'un ?

- Oui, une potion magique. Zut...

- Ah qui ?

- Pour vous. Re-zut...

- Pour moi ? Quand ?

- Elle est tombée dans le lac lorsque j'ai failli me noyer...

- Au moins, vous êtes honnête ? Et à qui appartiens votre cœur aujourd'hui ?

- Au prince Thésée d'Or... Dit-elle un ton rêveuse a peine audible en regardant les étoiles, mais ce fut suffisant pour que Thésée entend. Et vous ?

- A une certaine princesse du royaume de Jais. Répondit-il d'un air malin en la défiant du regard.

- Laissez-moi deviner ! C'est Akai Hana c'est ça ?

Ils rirent aux éclats, seul dans les Jardins. Thésée complimenta Ariane, pour sa robe, ces yeux, son nez, son intelligence, enfin tous ce qu'il pouvait en la ramenant jusque dans le château, et Ariane fis de même avec sa tenue et ces cheveux en bataille, c'était elle qui les avaient ébouriffées. Ils rirent à nouveaux nouveau quand il fût surpris par Lydus.

"- Ariane, où était tu c'est bientôt l'heure de ton discours.

- J'arrivais justement.

- Je crois plutôt que tu batifolais, cervelle d'oiseau-tricolore-à-trois-pattes*.

- C'est bon ? déride-toi un peu tu vas avoir l'air aussi rider qu'une limace-plisser**.

Après les festivités, les convives presque tous partie ou coucher, Lydus entraîna sa sœur un peu à l'écart.

"- Pourquoi était tu avec le Prince D'Or.

- Thésée ! soupira-t-elle. Euh, nous prenions l'air et nous nous sommes croisée rien de plus mon frère.

- Bien sur prend moi pour un née-de-dernière-pluie aussi***.

*Oiseau-tricolore-à-trois-pattes : c'est un oiseau a la tête blanche, au corps violet et aux pattes noires, il a trois pattes et n'en pas réputé pour être intelligent.

**limace-plisser : C'est une sorte de limace bleu pâle couverte déplie et de bosse lui permettant de s'étirer de plus de trente centimètres pour attraper un insecte (ses proies), sa taille non déplier est d'environ dix centimètres pour les adultes.

***née-de-dernière-pluie : un petit papillon très rare aux ailes changeant de couleur toute les deux secondes, mais qui ne peux supporter la pluie, ils ne peuvent donc vivre qu'entre deux averses sous leurs formes de papillon.

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