Chapitre 11

16 minutes de lecture

23h59 et 55 secondes…

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Je suis attablé dans ma cuisine comme à mon habitude, ma bière à la main. Un flash m’aveugle pourtant. Vanessa apparaît en face de moi. Elle est en nuisette de dentelle noire, comme si elle était sur le point d’aller se coucher.

- Où sommes-nous, me demande-t-elle ?

- Chez moi, dans ma cuisine exactement.

- …

- Je ne sais pas trop si je peux te parler de mes découvertes du week-end, j’ai appris beaucoup sur ce qui fait que toi et moi pouvons nous parler à cet instant même.

- Vraiment ? Raconte-moi !

- Doucement Vanessa, je vais t’expliquer, ce qui est clair pour moi. Je n’ai pas découvert ces choses de moi même et j’ai promis de n’en parler à personne. Je vais donc te dire ce que je pense avoir le droit.

- Tu vas me cacher des choses ?! demande-t-elle avec colère.

- Oui et non, ce sont des choses qui ne t’apporteront rien je pense. Je vais te parler de ce qui te concerne directement, le reste viendra certainement par la suite.

Puisqu’elle ne m'interrompt pas, je lui explique la nature mentale de notre connexion. Le fait que nous avons des points communs sur la constitution et le fonctionnement de nos cerveaux. Je lui fais également part de possibilités que nous ne soupçonnons pas, comme la télépathie ou les projections mentales. J’en profite pour transformer sa nuisette en chemise blanche pour lui en donner un exemple. Ses yeux sont écarquillés, elle est fascinée par le tour de “magie” que je viens de faire.

- Tu as découvert tout ça en deux jours ?

- Oui, entre autres.

Je fais alors disparaître la chemise, la mettant ainsi totalement nue. Puis je prends le contrôle de ses cuisses, les faisant s’écarter le plus possible. Ensuite, toujours sans le moindre geste de ma part, je fait reculer sa chaise pour qu’elle s’éloigne de la table. J’ai maintenant un point de vue parfait sur ce qui va se passer. Sans contrôle de sa part, sa main droite vient lui caresser la cuisse en insistant sur les zones les plus sensibles, là où la peau est la plus fine.

Un cri de surprise s'échappe de sa bouche lorsque sa main vient lui claquer la cuisse avant de reprendre ses caresses. Avant de relâcher le contrôle, je fais remonter la main sur son entre-jambes, plaçant juste son majeur sur son clitoris.

- Ne t'arrête pas Marc !

- En es-tu sûre ?

- Je t’en supplie ! Continue !

Avec un peu de concentration, je suis capable de lire dans ses pensées. Elles me confirment que ce que je viens de lui faire faire n’a fait que la mettre en appétit. Certes, le fait d’avoir perdu le contrôle l’a quelque peu effrayée l’espace d’un instant. Mais l’excitation liée à cet état à très vite pris le dessus. Grâce à mon lien particulier avec elle, je suis également en mesure de ressentir son corps, comme durant les autres connexions, à la différence que c’est moi qui décide de le faire.

Petit plus intéressant, je peux lui faire ressentir ce que je veux sans même un geste. Pour lui faire comprendre, je lui fait ressentir un pincement sur ses tétons tellement vif qu’elle en crie à nous faire exploser les tympans. Pourtant, les deux petites pointes de ma partenaire n’ont pas bougé et ne se sont pas déformées.

Vanessa est pétrifiée par son excitation et le désir que je la pousse à se donner du plaisir devant moi. Son clitoris est déjà bien trempé, son majeur n’a pas bougé depuis que j’ai relâché mon emprise. A cet instant précis, j’ai toutes les clés pour la pousser à se libérer sur un geste qu’elle m’a avoué trouver honteux malgré le plaisir qu’il lui donne.

Mon imagination bouillonne, je décide de faire en sorte qu’elle comprenne ce que me procurera son geste. Pour ça, je la connecte à mon plaisir. De cette manière, en plus de le lire sur mon visage, elle pourra aussi le ressentir. Mon envie de la voir bouger son doigt commence à faire son effet. Ma collègue sort de sa consternation et bouge elle-même son majeur. Elle dessine des petits ronds, sa mouille lubrifie largement la zone. Mon excitation montante la motive à continuer le geste qui devient de plus en plus rapide et appuyé.

Vanessa gémit, le plaisir qu’elle prend surpasse largement la pudeur dont elle faisait preuve jusqu’à maintenant. Ses mouvements migrent vers son vagin. Le premier doigt y entre sans aucune résistance. Très vite l’index le rejoint. Comme jumelés, ils entament un va-et-vient délicat. La dilatation de son orifice lui permet d’y ajouter un troisième doigt et d’accélérer la cadence.

La jolie brune crie son plaisir, tandis que je grogne le mien. Mes vêtements disparaissent, laissant apparaître mon membre gonflé grâce à la vue de cette scène. Je le branle sans retenue. Elle se cambre, son embrasement est puissant, elle va bientôt jouir. Ses cuisses tremblent, je retiens le moment de son explosion pour la rendre la plus exceptionnelle possible. Nos gémissements se synchronisent.

Je lis dans ses pensées le désir de mieux me voir. Je me lève alors pour venir me placer près d’elle, à tel point qu’il lui serait possible de me toucher comme elle le voudrait. Nos actions restent cependant concentrées sur nos propres corps. Quand je sens que mon orgasme est sur le point d’arriver, je relâche le siens au même rythme pour que nous jouissions simultanément.

Mon sperme est directement envoyé sur le visage de la belle brune. Le liquide coule le long de ses joues écarlates avant de dégouliner sur sa poitrine gonflée de plaisir. Quant à ses fluides, ils ont tellement été abondants qu’ils ont inondé la chaise et le sol en dessous d’elle. Nous nous regardons quelques instants, complices et amants. Ses pensées me confirment la réussite de l’exercice. Sa honte s’est complètement effacée.

Minuit pile.

Je reprend conscience dans mon lit, j’ouvre les yeux le temps de reprendre pied dans la réalité. Ils se referment seuls, jusqu’au matin. A mon réveil, je découvre ma cuisine dans le même état que la veille durant la connexion. La chaise sur laquelle se trouvait la jolie brune est de l’autre côté de la pièce. En m’approchant, je vois que la mouille déversée par ma partenaire a laissé des traces. Quelques gouttes, qui ont aussi séché ici et là, témoignent également du plaisir que j’ai pris.

Je prends le temps de nettoyer et de remettre les choses en place avant de prendre le chemin du travail. Pendant le trajet, je repense évidemment à ma connexion de la veille, mais aussi à ce que j’ai appris grâce à la jolie rousse.

Les explications de Sophie me permettent de savoir comment les connexions se font, mais elle ne semble pas avoir plus d’explications concernant le fait que des fluides sont de retour avec moi. Je pense tout de même qu’il y à une part mystique dans toute cette affaire. J’en ferai peut-être part à la chercheuse et son acolyte samedi, en fonction de la décision que je prendrai.

En attendant je suis livré à moi même avec mes questions. Je ne souhaite pas prendre contact avec Sophie, et encore moins avec cet inconnu qui m’a fait vivre un véritable enfer dans ces agressions.

Il est indispensable que je puisse voir Vanessa dans la journée. Je voudrais poursuivre notre conversation virtuelle sans risque d’être pollué par cette connexion totalement imprégnée de sexualité. Dans la matinée, je me concentre tant bien que mal sur mon travail. Depuis que cette aventure à commencé, j’ai la plus grande peine du monde à m’y plonger. J’ai continuellement la tête ailleurs et je dois rattraper le retard que j’ai accumulé.

L’heure du repas est arrivée, je suis en retard sur mon timing habituel. Par chance, celle que je veux croiser aujourd’hui arrive en même temps que moi. Nous nous saluons normalement, comme le font habituellement des collègues. Sans nous concerter, nous nous installons face à face à table. Au début, le silence est assez pesant. D’autant plus que nous sommes seuls. Nos autres collègues ont dû manger plus tôt. Je prends l’initiative de briser le silence.

- Je pense qu’il faudrait qu’on parle du dossier qu’on à en commun.

Je parle volontairement de manière abstraite au cas où quelqu’un vienne à entrer ou entendre notre conversation depuis le couloir.

- Oui, me dit-elle en chuchotant… Mais pas maintenant. Que penses-tu d’un peu plus tard que la dernière fois ?

- Parfait, mais où ? Le même endroit risquerait de ne pas être assez calme.

- A côté de la salle Zoé.

- On fait comme ça.

Il n’y à pas de salle de réunion qui porte ce nom là, mais je comprends qu’elle me parle de la voiture mise à disposition des employés pour les déplacements professionnels. L’horaire évoqué correspond à celui de notre connexion qui nous a emmené sous la douche. Un peu plus tard signifie, une fois qu’elle aura fini sa journée. Ma collègue à des horaires fixes et s'absenter plus tôt sans prévenir serait plutôt mal vu. Sans vraiment être précis, nous nous sommes totalement compris sur l’organisation de cette réunion clandestine.

Nous finissons de manger dans le silence. Mais les regards que nous partageons valent toutes les discussions. Ils sont un doux mélange de complicité et de sensualité. Je comprends aussi dans son regard qu’il y a des choses qui la taraudent et que je pourrais lui apporter les réponses qu’elle attend. Au moment de se quitter pour retourner à nos bureaux respectifs, je lui dit : “A toute à l’heure, n’hésites pas à prendre des notes sur les questions que tu aurais à poser.”, puis nous partons chacun dans des directions opposées.

Je ne résiste pas à me retourner pour la regarder s'éloigner, son déhanché nourrit l’impatience que j’ai d’arriver à la fin de l’après-midi. Elle en fait autant, me sourit jusqu’aux oreilles puis fait un clin d'œil en prenant un air coquin. Son roulement de hanches est plus envoûtant encore après ça.

L’après-midi est sous le même signe que la matinée, studieuse et productive. Les heures passent donc très vite. Il est déjà temps de me rendre à l’endroit prévu. Je traverse le parking pour me rapprocher le plus possible du point de rendez-vous. Le véhicule en question est équipé d’un moteur électrique, la borne de recharge sur laquelle elle est branchée se trouve dans un coin reculé, parfait pour être le plus discret possible.

Tandis que je marche, une voiture s'arrête à ma hauteur avec Vanessa au volant.

- Monte, m’ordonne-t-elle. Je vais te rapprocher des transports.

Je m'exécute à sa feinte contre les oreilles indiscrètes et les risques de rumeurs quant à ma présence dans sa voiture. Même si en plein hiver à cette heure-ci, je ne suis pas persuadé que beaucoup de nos collègues soient dans les parages.

- On va aller ailleurs, je connais un petit coin sympa et tranquille, il n’y a pas de risques d’y être dérangés.

- C’est toi le chauffeur, lui dis-je avec un large sourire.

Nous roulons une bonne dizaine de minutes avant qu’elle bifurque sur un chemin bordé d’arbres sur la droite. Au bout, nous finissons par arriver dans une clairière. Ma collègue s’y arrête et coupe le moteur et les phares, nous sommes maintenant seuls et invisibles.

Nous nous installons sur la banquette arrière de son break familial pour être plus à l’aise. C’est plus spacieux, ce qui nous permet de nous tourner l’un vers l’autre et de nous regarder en même temps que nous parlons. L’un comme l’autre nous sommes adossés à la portière, une jambe sur le sol, l’autre repliée sur l’assise de la banquette.

- C’est clair, c’est calme et tranquille ici ! dis-je pour briser le silence.

- J’avoue, me répond-elle en baissant le regard.

- Ne sois pas timide, dis-je en lui faisant un clin d'œil, une main posée sur son genou.

Vanessa relève la tête, je devine ses joues rosies dans la pénombre.

- Bon nous avons besoin de parler de ce qui nous relie je pense, tu avais l'air d’avoir des questions à me poser, non ?

- Oui, une principalement.

- Je t'écoute.

- As-tu choisi de te connecter à moi ?

- Non pas du tout, j’ai démarré cette aventure avec toi, je ne savais même pas que c’était possible. Même si je trouve que tu as un charme fou et que la première fois qu’on s’est croisé était assez spéciale pour moi. Je n’ai pas pour habitude d’avoir des relations extra-professionnelles avec mes collègues. J’ai toujours trouvé ça trop risqué par rapport à l’ambiance au boulot. Alors j’ai gardé cette attirance au fond de moi. Et toi ?

- C’est vrai je m’en souviens, tu semblais assez perturbé ce jour-là, je n’ai jamais cherché à comprendre pourquoi. Je suis mariée. Du coup je ne regarde jamais les hommes sous cet angle, mais toi je ne sais pas, il s’est passé un truc. Puisque je suis du genre fidèle, je n’ai pas poussé les choses plus loin. Notre entente en tant que collègues m’a suffi jusqu’ici.

- J’étais clairement mal à l'aise tu veux dire ! Mais ton charme n’en était pas la seule raison …

- Quoi d’autre ?

- Maintenant tu connais mon petit péché mignon … Je ne pense pas que tu sera choquée alors dis-je en riant.

- Je ne pense pas non plus, répond-elle en me faisant un clin d'œil.

- Ce midi-là, j'étais en train d’essayer un de mes derniers achats en termes de sextoy. Et le coquin cherchait à se faire la malle.

- Ah mais c’est bien ce qu’il me semblait !

- T… tu t’en étais rendue compte ? La honte !

- Mais non Marc, tu m’a dit une fois que je ne devais pas avoir honte de mes envies, c’est pareil pour toi !

- C’est vrai mais bon, maintenant que je le sais ça me fait bizarre. Bref, nous dérivons du sujet.

- C’est vrai, je me demandais aussi, si tu avais eu des connexions avec d’autres personnes.

- Oui, deux mais pour le moment, je ne peux pas trop t’en parler, j’en saurait plus samedi. Je suis désolé mais je ne peux pas faire autrement.

- Je ne comprends pas trop pourquoi, mais je te fais confiance, j'espère que tu pourras m’en dire plus plus tard.

- Et toi tu as été connectée avec d’autres personnes ?

- Non juste toi, je trouve ça déjà assez perturbant comme ça.

Nous rions quelques instants tous les deux, le blanc de nos yeux est maintenant la seule chose que nous arrivons à distinguer dans la nuit. Un nouveau silence s’installe. Ma jolie collègue ne semble plus avoir aucune question pour moi. Je ne sais pas exactement quand elle a fermé les yeux, mais je me retrouve maintenant dans le noir total, je n’ai même plus sa cornée pour la distinguer dans la nuit.

Sa cécité volontaire ne l'empêche pas de poser une main sur ma jambe qui est posée au sol. Puis elle entame de douces caresses sur le dessus de ma cuisse, montant et descendant, quelques zig-zags la font faire de légères incursions vers l'intérieur. La zone est bien plus sensible, l’effet est donc immédiat, je commence déjà à manquer de place dans mon boxer.

Je comprends alors son jeu. Elle a volontairement masqué sa présence pour que je ne devine pas ses intentions. Son autre main profite de ma passivité et agrippe mon mollet côté banquette pour me faire tendre la jambe. Suite à ce geste, je la sens prendre appuie et se positionner à genoux. Ma partenaire s’est approchée le plus possible de moi. Ses mains sont maintenant toutes les deux en train de caresser chacune de mes cuisses.

Sa bouche me surprend en se collant à la mienne. Je ne tarde pas à lui rendre son baiser pour que nous nous embrassions goulument et sensuellement. Ma langue se faufile alors entre ses lèvres à la rencontre de la sienne. Ces dernières se mêlent, se caressent l’une, l’autre amplifiant encore plus nos désirs.

Mes mains quittent leur état léthargique pour aller à la rencontre de son dos. L’envie de la découvrir dans notre réalité les poussent à descendre de plus en plus bas. Sans trop me presser, j’arrive au niveau de ses fesses que je prends le temps d’explorer au-dessus d’un tissu si doux que l’on aurait presque cru être sa peau.

Ses mains s’aventurent plus haut sur mes cuisses. Sa respiration se fait plus forte quand elle découvre la bosse formée par mon sexe, beaucoup trop à l’étroit dans mes vêtements. Elle s’empresse d’aller défaire ma ceinture et les boutons de mon jean. Libérant ainsi assez d’espace pour que mon érections prenne un peu plus d’ampleur.

Quant à mon exploration, elle à mené mes mains sur ses cuisses. Ce qui m’a fait entrer en contact avec l’exquise sensation qu’est celle du nylon et le doute qui l’accompagne. Est-ce que ce sont des bas ou bien ce sont des collants ? Avant que je parte à la recherche de la réponse, ma respiration s’accélère à son tour, mon membre sort raide de mon boxer avec l’aide des mains douces et fébriles de ma collègue.

Le désir pour elle que je ressens devient encore plus intense. Je n’hésite plus à la découvrir de mes mains qui remontent sous sa jupe. La dentelle de ses bas me donne la réponse que j'attendais, je les préfère largement aux collants. Ils sont pour moi bien plus sexy et sensuels. Je bande encore plus fort quand mes mains atteignent sa peau. Puis le sillon dessiné par le galbe de ses globes fessiers. Zone extrêmement excitante au toucher.

Ses gémissements se mélangent à mes grognements. Nous sommes l’un comme l’autre excités au plus haut point. J'atteins enfin ses fesses, qui sont d’une douceur exquise. Je ne sens aucun tissu m'empêchant de continuer mon parcours, même au creux de sa raie.

- Qu… Quand l’as-tu retirée, je lui demande, poussé par une curiosité indiscrète ?

- Je l’ai fait glisser dehors lorsque nous sommes passés à l’arrière de la voiture.

Je n’en crois pas mes oreilles, elle a toujours eu en tête que cette entrevue, pour une fois réelle, prendrait cette tournure. Ce qui n’est pas fait pour me déplaire, bien au contraire. Le silence revient en même temps que ses lèvres sur les miennes.

Vanessa fait un léger mouvement de recul du bas de son corps. Sans même quitter ma bouche et d’un geste ferme elle tire sur ma jambe posée au sol pour que je la remonte sur la banquette. Dans le même geste, ma collègue lève son genoux pour me laisser passer, puis le repose de l’autre côté. Une poussée toute aussi dominatrice sur l’autre cuisse m’ordonne de resserrer les cuisses afin que son autre jambe puisse se décaler vers le dossier. Elle est maintenant à califourchon au-dessus de moi.

Son ordre suivant me pousse silencieusement à m’allonger le plus possible sous elle. La jupe de la jolie brune carresse mon sexe quand il arrive entre ses cuisses. Avant que mon membre ne passe de l’autre côté du deuxième pan de tissus, elle arrête mon mouvement. La hauteur qu'ont pris ses fesses pour ce changement de position diminue. Ma partenaire à bien calculé son coup, je sens rapidement ses lèvres de plaisir entourer mon gland. Ce dernier pénètre maintenant sans difficulté en son antre. Elle me mord la lèvre inférieure tout en gémissant quand son con atteint mon pubis.

Durant sa descente mes mains ont retrouvé con cul au niveau de ses hanches. Il ne leur a fallu que quelques secondes pour l’accompagner sur un va-et-vient qui ne manque pas d’être lubrifié par nos secrétions respectives.

Vanessa prend appuie d’une main sur la portière, pour que l’autre déboutonne son chemisier, libérant ainsi sa poitrine recouverte d’un soutien-gorge qu’elle ne tarde pas à dégrafer. Puis elle se redresse, cessant tout mouvement de ses hanches pour pouvoir retirer les deux vêtements et les jeter vers l’avant de la voiture.

Quand elle reprend appui, ce ne sont pas ses lèvres qui viennent à la rencontre des miennes mais belle et bien un de ses tétons durci par l’excitation et le plaisir. Sans retenue, ma bouche l’accueille pour que ma langue puisse entrer en contact avec et le titiller. Mes dents se resserrent, je luis mord doucement. Ma collègue pousse un cri de plaisir quand ma morsure se fait plus incisive.

Les minutes défilent, nous transpirons, ses tétons viennent tour à tour réclamer mes dents et ma langue. Son bassin va d’avant en arrière avec brutalité. Nos cris dans cette clairière, sont étouffés par l'habitacle de sa voiture. Mais un promeneur aurait très bien pu nous entendre tellement ils étaient puissants.

C’est en trans que nos orgasmes arrivent avec une synchronisation parfaite. Je la préviens, mais elle ne modifie pas son rythme pour autant. Mon bas ventre se contracte, mon membre est pris de spasmes expulsant mon sperme tout au fond d’elle. Je râle ma jouissance.

En même temps, ses cris de plaisir deviennent encore plus puissants, son vagin se resserre. Elle joui également. Son corps brûlant s’écrase contre le mien. Sa tête sur mon épaule, nous reprenons nos souffles avant de nous embrasser tendrement pendant quelques minutes. Il est minuit et demi.

- Heureusement que mon mari n’est pas là ce soir, dit ma collègue en reprenant ses esprits. Il n’aurait pas compris pourquoi je rentre si tard.

- Oh non ! m’écris-je. Je ne vais plus pouvoir rentrer chez moi, il n’y a plus de train à cette heure-ci !

- Je te ramène ne t’en fais pas, je l'avais déjà prévu.

- Tu es sûre ?

- Bien entendu, je ne vais pas te laisser au milieu de nulle part sans solution.

- Merci beaucoup, je lui dis en l’embrassant à nouveau.

Nous nous câlinons encore quelques instants puis, reprenons place sur les sièges avant. Sur le chemin nous n’échangeons pas de paroles mais des regards complices. Une fois devant chez moi, nous nous faisons remarquer qu’il n’y aura pas de connexion mystique entre nous. La connexion aura été physique. Nous nous souhaitons bonne nuit, nous embrassons. Puis je descends de la voiture, qu’elle démarre aussitôt. Je remonte seul dans mon appartement, m’affale sur mon lit et m’endors aussi sec.

Le réveille est difficile ce matin, je me suis couché plus tard qu’à mon habitude après une soirée qui m’aura épuisé tant elle était forte en émotions et en plaisir. Je suis courbaturé par les positions prises. Je prends tout de même sur moi pour me rendre au travail. Une fois installé à mon poste de travail, mes pensées vont totalement vers ma collègue et l’instant que nous avons passé. Malgré les efforts que je fais pour la voir, il m’est impossible de croiser son chemin de la journée. Même en passant à côté de son bureau à la fin de ma journée. Je prend alors le chemin du retour et retrouve rapidement mon appartement et mes habitudes de célibataire.

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