Chapitre 10

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23h59 et 55 secondes…

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Je suis sur une table d'auscultation médicale. Est-ce un rêve ou une projection ? Entièrement nu, une érections incontrôlable et incroyablement forte me torture le sexe. J’ai la sensation d’être en train de pénétrer un millier de femmes en même temps qu’autant me sucent et d’homme sont en train de ma bouche et de l’entrée des artistes. Je ne suis maître de rien. Quelque soit les efforts de concentration que je fait, je suis totalement incapable d’interagir avec ce qu’il se passe. Ma tête comme le reste de mon corps sont maintenus en place par une force qui me dépasse totalement. Je reconnais une voix au fond de la pièce, mais je suis totalement incapable de l’identifier.

- Alors, tu as rencontré Sophie, elle ne t’a même pas parlé de moi. Elle a dû vouloir faire en sorte que tu ne prennes pas peur, pour rejoindre son harem de cobayes.

C’est une voix d’homme que je suis certain de connaître. Je suis totalement incapable de lui répondre à cause du traitement qu’il me fait subir.

- Oui tu me connais, et tu me reconnaitras bientôt. Mais avant tout je dois t’apprendre les véritables intentions de Sophie et de son ami. Son intention n’est pas du tout de faire avancer la science. Au départ? Ils m’ont fait croire que j’étais leur partenaire de recherches. Mais j’ai très vite compris qu’il y avait un plan différent qu’ils me cachaient.

Ne l’écoute pas Marc. C’est un imposteur qui cherche à m'empêcher de découvrir …

- Dégage Sophie, c’est une discussion entre Marc et moi ! … Ne t’en fais pas, tu vas vite comprendre l’origine de ma colère contre elle. Ce que tu es en train de vivre là, c’est un de mes souvenirs, quand, comme toi, j’ai eu le malheur de suivre ces imposteurs.

Tout s’arrête d’un coup. Je suis libéré de toute projection, encore fébrile du traitement que je subissais, un ensemble absurde qui me donne à la fois la sensation d’avoir pris un plaisir que jamais je ne pourrais réellement connaître, mais aussi celle d’avoir été abusé.

La voix se fait à nouveau entendre, je tente de lire dans ses pensées, mais c’est comme si sa présence toute entière m’était cachée.

- Je ne te laisserai pas lire en moi. Pas tout de suite. Tu dois tout savoir de ce qu’ils ont l’intention de te faire vivre avant de prendre ta décision. Sophie savait que j'interviendrai. Ce que tu as vu est donc le souvenir de ma dernière connexion avec eux. Ce jour-là, j’ai décidé de tout arrêter, ils ont essayé d'effacer mes souvenirs et ceux des partenaires que j’ai eu pendant les six mois de pseudo collaborations.

- … Je vous écoute.

- Tu peux me tutoyer.

- OK, je t'écoute alors.

- Au départ, tout allait bien, la promesse de m’apprendre à maîtriser tous les éléments des connexions était tenue. J’ai pu me faire une idée de l’étendue des possibilités. Très rapidement, lorsque je me connectais à Sophie, elle prenait systématiquement le contrôle. Elle prenait de la force à travers ses expériences avec moi, en lisant dans mes pensées, elle découvrait comment j'avais fait pour maîtriser de nouvelles choses.

- …

- De mon côté, j'ai appris petit à petit à faire en sorte que seules les personnes que j’autorisais puissent lire dans mes pensées, ce qu’elle savait déjà le faire. Même mieux que ça, elle ne libérait que les pensées qu’elle décidait.

- Je suppose qu’elle continue sur cette lancée.

- Oui. Le dernier jour, j’ai réussi à trouver sa faille. Quand elle pirate les pensées, elle relâchait sa concentration ce qui laisse une infime possibilité de lire ce qu’elle cache. Je l’ai utilisée et ce que j’ai découvert m’a mis dans une rage folle.

- Qu'as-tu découvert ?

- Leur but était de prendre le contrôle de l’esprit de leurs victimes. Quand ils en trouvent une assez intéressante, comme toi ou moi, elle insinue certaines pensées cachées qui leur permettent d’être en connexion permanente avec.

- J’en ai déjà fait l’expérience !

- Elle ne perd pas de temps. Elle souhaite apprendre assez pour que ce cheval de Troie mentale lui permette de forcer les gens à faire tout ce qu’elle désire, sans même imaginer que leurs actes ne viennent pas d’eux même.

- Tu penses qu’elle à réussi avec toi ?

- Non heureusement. J’avais déjà trop fermé l’accès pour qu’elle y arrive. Elle ne maîtrisait pas encore la technique.

- Et maintenant ?

- Je pense qu’elle s’en approche vraiment. Je n’en ai pas la preuve, mais elle a tellement appris depuis. Certaines de ses victimes que j’ai appris à connaître, ont eu des moments d’absence, des trous noirs de parfois plusieurs heures. Elle à profité de moments de faiblesse pour agir.

- Qu'attends-tu de moi ?

- Rien, je suis juste venu te présenter les faits. Même si je comprends maintenant l'intérêt qu’elle a pour toi. Tu as vraiment quelque chose de différent. Mais je ne souhaite pas t'embarquer dans un combat mental qui pourrait mal se finir !

- Mal ?

- Je ne sais pas jusqu'où tout ça va me conduire, mais j’ai la certitude qu’il y aura des dégâts.

Nous continuons à échanger un moment, les réponses qu’il me donne après ça n’ont pas vraiment d'intérêt. J'essaie de me déconnecter, mais il m’en empêche, il veut vraisemblablement finir son exposé.

Je décide alors de travailler un peu ma force d'esprit. Qu’il soit ami ou non, je pense que ça peut me servir. Étrangement, ce que je fais ne l'arrête pas. Il se contente simplement de faire des pauses dans son discours pour reprendre pied. Je lui envoie un immense désir de sexe, comme une pulsion incontrôlable. ll bande, je le sais et je le vois à travers ses vêtements. La taille de son sexe me surprend, même si je sais que par projection il peu lui faire prendre la taille qu’il veut.

Au fil de mes efforts de concentration, il à de plus en plus de mal à reprendre son calme, ses pauses s’allongent. Il ne parle presque plus maintenant. Son regard devient inquiétant, sombre, presque animal. Un chasseur qui vient de repérer une proie. C’est son point de rupture visiblement, puisque je me retrouve projeté contre une table de pierre qui n’était pas là avant.

Le torse posé sur le meuble, mes pieds ne touchent plus le sol. Mon pantalon disparaît en explosant en des milliards de particules. Son énorme membre se place juste à l’endroit opportun avant de me pénétrer avec brutalité. J'hurle de douleur. Pour la deuxième fois lors de cette connexion, je me sens violé. La douleur que je ressens est extrême, comme si le muscle de mon anus venait d’être déchiré.

Un second cri vient exploser mes cordes vocales, son membre à encore pris du volume. Il emplit totalement ma cavité anale, mes entrailles sont même repoussées. J’éprouve la plus grande douleur du monde, j’ai presque l’impression que son gland va ressortir par ma gorge, tant la pénétration est profonde. Paradoxalement, je ressens aussi un immense plaisir quand il entame son va-et-vient avec brutalité, ses hanches, son bassin, ses boules, tout vient me percuter les fesses à chaque fois qu’il est au plus loin de là où il peut aller.

Mon sexe se raidit contre la table, je sens que le revêtement me griffe, ce qui n’empêche pas mon plaisir. Mon membre est aussi dur qu’il est capable de l’être. Mon hôte ne s’arrête pas, il retient le moment où lui-même va jouir. Quant à moi, j’explose une première fois, un flot de sperme important est éjecté. Mon tortionnaire continue, me forçant à bander sans repos, l'afflux de sang me fait mal au même titre que les frottements qui se font de plus en plus violents quand il augmente la brutalité et la cadence de ce qu’il me fait.

Je sens mon lubrifiant naturel couler en continue, faisant de petits jets, chaque foi qu’il fait entrer son sexe jusqu’à la garde. Mon corps entier est devenu tremblant depuis ma deuxième éjaculation, qui était encore plus importante que la première. Ma semence coule maintenant en continu, chaque jet me provoque un nouveau spasme douloureux.

Ses grognements, qui ressemblent à ceux d’un ours, raisonnent dans la pièce. Sa vitesse et sa brutalité semblent avoir atteint leur maximum. Il a perdu totalement le contrôle de ses actes. il jouit enfin, expulsant son foutre en moi, je le sens m’envahir, me remplir totalement. Il est tellement abondant que ça déborde et coule sur mes cuisses, jusqu’à mes pieds. Ce n’est pas fini, son flot non plus, j’ai la sensation que des jets s’échappent de moi à chaque fois qu’il s’y enfonce. Comme s’il n’y avait plus la possibilité d’ajouter un millilitre en moi.

J’ai également l’impression que ce qui est à l'intérieur de moi à maintenant commencé à remonter le long de mes intestins, prenant le chemin de mon estomac, puis de mon œsophage. Ce qui se confirme quand le goût de son sperme envahit ma bouche. Puis je sens le liquide chaud déborder et couler sous mon menton.

Ma torture s’arrête enfin, à bout de souffle, je suis incapable de faire le moindre mouvement. Quant à lui, quelques secondes ont suffi pour qu’il s'effondre sur le sol, complètement inerte. Je prends alors une grande inspiration pour rassembler mes dernières forces et me retourner vers lui.

Minuit pile.

Je me réveille dans mon lit. J’ouvre les yeux pour m’assurer de mon retour à la réalité. Je reconnais les lieux. Je suis bien chez moi, en sécurité. Mes yeux se referment, je m’endors.

A sept heures du matin, mon réveil sonne. J’ai un mal fou à tenter de sortir du brouillard dans lequel le week-end passé m’a laissé. Tous ces événements se sont enchaînés à une vitesse vertigineuse. Je prends une douche bien fraîche pour m’aider à émerger. Il faut que je me dépêche pour pouvoir être à l’heure au travail.

Les traces de ma connexion sont nombreuses, les éraflures sur mon ventre et mon entrejambes en sont la preuve. La sensation d'avoir été rempli de toute part, la lourdeur de mon système digestif me font prendre conscience que cette ordure m’a laissé un cadeau bien pressant. Même si j’ai joui, je ressens ses actes comme l’aveu que son discours n’était pas le reflet de ses pensées.

La journée se passe sans vraiment que je ne sorte totalement mes pensées des dernières révélations, je ne pense même pas à aller voir si Vanessa est présente aujourd’hui.

Le midi venu, je ne vais même pas manger. Je me sens encore trop rempli pour pouvoir ingérer quelque chose. Le goût ressenti pendant la nuit me revient même régulièrement en bouche.

De retour chez moi, un trop plein déversé aux toilettes me rend un peu plus léger. Je vais tout de même me coucher tôt car la fatigue accumulée est tellement importante que je n’ai pas la force d’attendre minuit qu’une connexion s’établisse entre Vanessa, Sophie ou le tortionnaire et moi.

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