Chapitre 5

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23h59 et 55 secondes…

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- Où suis-je cette fois-ci ?

Ma voix résonne dans cette pièce, la lumière y est intense, comme lors du premier voyage, je ne distingue pas les murs, mais bel et bien un lit totalement blanc. Il ne semble pas y avoir d'ombre dans cette dimension, surtout pas la mienne ou celle de mon hôte du soir. Je ne me sens pas comme lors des autres voyages, j’ai toujours conscience de mon corps, et uniquement celui-ci, j’ai l’impression de rester moi même, je suis capable de me déplacer et de choisir dans quelle direction je regarde. Je pose une main sur le lit et caresse les draps de satin. Le contact est délicat et sensuel.

Une femme entre, je le la connais pas mais son visage me semble familier. Jeune, la vingtaine, pulpeuse et rousse, le genre de femme qui a tendance à me faire fantasmer. Elle arbore une combinaison en latex noir, une de celles qui sont tellement moulantes qu'aucune forme de son corps n'est cachée, même son entre-jambes est moulé. Une fermeture éclair dorée pars du haut de ses fesses, passe entre ses jambes puis remonte jusqu'à la gorge pour enfermer totalement le corps, laissant dépasser uniquement la tête, les mains joliment manucurées ainsi que les pieds de la belle inconnue. La fermeture peut être ouverte depuis chaque extrémité, laissant le choix à sa porteuse, ou ses partenaires, de donner accès à un côté ou l'autre du corps en premier.

Son regard se tourne vers moi, je fond de désir en me perdant dans ses yeux verts émeraude. Tout en me fixant, c’est elle qui choisit de commencer à ouvrir sa tenue, en partant de l’avant, dans un geste lent et sensuel. Cran après cran, la seconde peau s'écarte. La poitrine qui était compressée retrouve sa liberté en prenant plus de volume. La scène est d’une volupté exquise et excitante. Le fait d’être maître de mes mouvements pour la première fois va me permettre de profiter de cette nouvelle partenaire qui semble vouloir en faire de même. Elle paraît être dans le même état d’esprit que le mien dans la vie réelle, profiter de chaque instant, et chaque plaisir que la vie veut bien nous donner.

Je prend alors la mesure de ma capacité à décider de mes gestes, j’approche de l’inconnue, la découvre de plus prêt. Son regard n’a pas quitté le mien, j’y découvre sa lubricité, son envie de partager ce moment sans aucune retenue. C’est pour moi le signal de son consentement. Il y a aussi dans ces yeux, une lueur victorieuse, comme si elle avait lutté pour que cette entrevue puisse avoir lieu.

Mes mains se posent sur son corps. Je découvre le toucher de sa tenue. Quelle douceur ! Le contact lisse de la matière est agréable, je l'aurais imaginé plus proche du caoutchouc, ça augmente même mon excitation. Je profite alors du rapprochement, mes mains parcourent le corps de la jolie femme, je sais que sous sa combinaison elle frissonne de plaisir, du désir que mes gestes continuent. Je le lis dans son regard. Ma main droite entre en contact avec ses fesses, puis le curseur de la fermeture que je saisis, attendant le regard approbateur que la belle rousse me lance immédiatement. Je sais alors que je peux laisser apparaître la raie qui se cache parfaitement derrière la fermeture. Le bombé de ses fesses écarte largement les deux pans de lates, comme l’a fait sa poitrine. L’accès à sa peau est maintenant possible, elle est douce, sensuelle, je prends plaisir à la caresser; elle prend également plaisir à sentir ma peau contre la sienne, de mes gestes sont lents et sensuelles, ils montrent bien que je vais profiter de chaque instant, les faire durer le plus longtemps possible. Je prends mon temps.

L’inconnue pose enfin ses mains sur moi, elle est fébrile, j’ai presque l’impression que c’est la première fois pour elle. Est-elle vierge ? Ou est-ce ce voyage qui l’intimide ? Sans un mot, je la regarde avec bienveillance, pour lui faire comprendre que tout va bien se passer et que nous allons prendre plaisir de ce qui va arriver ce soir. Ses mains parcourent mon corps, je sens que je suis nu, mon état ne m’avait pas encore frappé, sa main descent très rapidement vers mon sexe déjà bien gonflé, qui se raidi totalement au doux contact de sa main. Une chair de poule s’empare d’elle, le grain de sa peau se fait plus rugueux sous ma main qui profite toujours de ses fesses. Mon regard se plonge un instant dans son décolleté et découvre les que les toutes petites bosses se sont également formées sur sa poitrine, ses tétons qui sont encore enfermés dans la combinaison pointent avec force, déformant le latex et me laissant les voir comme s’ils étaient à l’air libre. Je devine les imperfections de ses aréoles, je les imagine magnifiques.

Je serre la fesse de ma partenaire, quand elle commence de lents va et vient sur mon membre. Ma tête, poussée par sa seconde main, se plonge dans son décolleté que j’embrasse, lèche et mords. J’ouvre un peu plus la combinaison pour me permettre d’avoir accès à ses tétons, je peux ainsi les attraper entre mes lèvres pour les sucer avec délectation, ma langue les titille, leur dureté n'enlève en rien l’exquise douceur de la zone, la rousse en gémit d’excitation.

Ma partenaire du soir stoppe son geste et me contraint à reculer jusqu’à ce que je me retrouve les mollets collés au lit. Son regard timide à laissé la place à un regard bien plus ouvert, voir même dominant. Je sens que même si je suis en mesure de faire ce que bon me sembles, ce n’est pas moi qui vais décider de la suite du programme. D’un mouvement de main qui me prend par surprise, elle me fait basculer sur le lit, mes pieds touchent encore le sol, mais le reste de mon corps est maintenant étendu sur le matelas. Sa douceur, laisse soudainement place à la bestialité, la jeune femme se met à genoux devant moi, m’écarte les cuisses sans me ménagement, puis, avec ses mains toujours genoux, sa bouche avale la totalité de mon sexe en une seule fois, étant de bonne taille, il n’a pa été donné à toutes mes partenaires de réussir à l’envelopper entièrement de cette manière. Le va et vient de sa tête est rapide, la succion qu’elle ajoute à son geste me fait très rapidement monter en pression. Elle est experte en la matière, car elle s’arrête juste à temps pour que ma jouissance n’explose pas. Elle veut faire durer le plaisir le plus longtemps possible.

Pendant cette fellation hors norme, la jolie jeune femme en a profité pour ouvrir un peu plus la partie basse de sa combinaison, laissant maintenant un accès complet à son entre-jambes. Elle vient sur le lit, à genoux juste à côté de ma tête, passe une jambe de l’autre côté, me présentant ainsi sa vulve déjà trempée d’excitation, je n’ai pas besoin de me faire prier pour poser mes lèvres dessus, encore moins pour faire agiter ma langue agile sur son clitoris. C’est un acte que j’affectionne tout particulièrement, j’y met toujours du cœur, la cyprine de la jeune femme m’aide à en mettre encore plus. Elle est abondante, épaisse, très sucrée, un vrais délice pour mes papilles, de plus je sens mon sexe se gorger de plus en plus de sang, gonfler au même rythme que le plaisir que je prend à entendre ma partenaire gémir de mon geste. Mes mains ont retrouvé ses fesses pour les empoigner et la maintenir contre mon visage lorsque son excitation la pousse à se cambrer et la faire s'éloigner. C’est elle qui mène la danse, je la laisse finalement faire quand elle quitte mon visage volontairement, je pense, juste avant d’exploser dans un orgasme, comme elle l’a fait pour moi quelques instants avant. Je la regarde bouger autour de moi, elle est vraiment magnifique et sublimée par sa tenue de latex, je prends de photos mentale de l’instant, elle est en train de se mettre à cheval sur moi, sa poitrine généreuse et ferme est presque entièrement sortie de sa combinaison, elle captive mon regard, mais je conserverai l’ensemble de la scène en mémoire.

Une fois installée, la jeune rousse prend en main mon sexe pour le présenter devant son anus. Je n’en reviens alors pas, car aucune de mes ancienne partenaire n’a eu cette audace que de commencer les festivités par une sodomie. Étrangement, mon membre ne rencontre aucune résistance en la pénétrant, je n’ai pas de doute quant à l’orifice par lequel je suis entré, car il est bien plus serré qu’un vagin. La chaleur que j’éprouve tout au long de mon sexe, m'indique clairement que pas un centimètre de ma longueur n’est resté à l’extérieur de son cul si accueillant. Son corps commence à aller et venir sur moi, d’abord doucement, elle l’accompagne de léger gémissements. Les secondes passant, son allure augmente, ses gémissements deviennent des cris, elle transpire, moi aussi, nous tremblons à l’unisson quand dans un râle sonore je jouis en elle, il me semble qu’un très grande quantité de semence s’échappe de moi, elle ne s’arrête ni de bouger ni de crier, elle prend un plaisir infini, au point d’en avoir les yeux qui se révulsent. Je joui une seconde fois, chose qui me paraissait impossible aussi rapidement. Lorsqu’elle n’en peu plus, elle s’arrête et s'effondre en collant son corps entier contre le mien.

Minuit pile.

Je n’ai pas eu le temps de profiter d’un éventuel câlin avant de reprendre mes esprits. Je suis comme un fou, mon rituel d'après voyage est intense, le plaisir pris durant la masturbation que je me donne est exceptionnellement puissant. Il est heureux que je sois sous la douche et non pas dans mon lit, mes draps n'auraient pas résisté à l'abondance de sperme qui en a résulté. L'univers que j'ai visité était différent en tout point, Vanessa n’y était pas, la clarté du lieu, le fait d'être moi-même mais aussi ressentir et bouger mon propre corps. Le jeux entre cette inconnu et moi a été extraordinaire, il me semblait presque être au paradis, la sensation de ne plus faire partie de notre monde matériel m’a frappé, j'avais l’impression que l’âme de cette jolie rousse et la mienne étaient en train de fusionner lorsque j’étais en elle. Selon ce que j’avais lu sur le forum, la présence permanente de la première personne rencontrée durant les voyages était obligatoire, mais Vanessa n’y était pourtant pas, il faudra que j'éclaircisse ce point le plus vite possible. De retour dans mon lit, je m'endors rapidement, mon corps est vidé de toute son énergie.

Le matin venu, je reste perturbé par ma nouvelle expérience en arrivant au travail. Je croise une première fois Vanessa qui passe par la zone fumeur qui se trouve à côté de mon bureau en revenant des bennes de recyclage. Nous échangeons un timide bonjour, elle semble pressée. A travers la porte vitrée, je la regarde traverser le couloir, le déhanché que lui donnent ses bottines noires est exquis. Ses petites fesses musclées se balancent dans son jean slim bleu. Heureusement, mon manteau trois-quarts masque l'érection naissante entre mes jambes.

Le midi nous nous croisons à nouveau. Elle arrive pendant que je prépare mon café de retour au travail. En s'installant, elle ouvre sa veste de tailleur en lin écru, je remarque immédiatement le joli décolleté que lui fait son pull en laine noir, sa petite poitrine laisse juste une bosse de peau dépasser. Depuis que nous avons commencé à partager ces voyages, mon regard sur Vanessa a totalement changé, même si notre lien amical est toujours présent, je ressens une telle attraction envers elle, qu'il m'est impossible de ne pas l'observer, elle et ses mouvements, dès qu'elle est dans mon champs de vision. Ça ne semble pas lui déplaire vu le sourire qu’elle me lance quand elle s’en rend compte.

Le reste de la journée passe vite, sans que nous nous croisions. Une fois chez moi je fais ce qui est indispensable de faire et suis très vite prêt à entamer le prochain voyage.

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