Tout se passait bien pour le moment. J'étais en train de ranger mes affaires sur le bateau qui allait nous mener sur l'île d'Ira, la plus grande île de l'archipel. Avant ce virus, elle était peuplée d'environ cent mille personnes, pour l'instant peu de survivants. Les quelques personnes qui avaient réussi à survivre avaient été amenées dans l'une des seules bases militaires restantes, La Base Alpha. Nikolaï Jirov, un virologue russe qui venait m'aider dans cette lourde tâche d'étudier ce virus, arrive devant moi :
- On arrive bientôt, trois minutes exactement me dit-il dans son accent russe assez prononcé.
- Ok, j'arrive, les autres sont prêts ?
- Da, sauf Louise qui finit de tout ranger.
- Ça marche, vas-y, je te rejoins.
Il me sourit et remonta les marches. Ma chambre était assez petite mais confortable, je rangeai mes vêtements puis remonta à l'air libre.
Mes autres compagnons étaient Louise Deaumont, médecin militaire française. Juan Darwell, militaire américain très doué au sniper et Kane Joly , un milaitaire.On arrive bientôt, trois minutes exactement, me dit-il dans son accent russe assez prononcé. Ils sont tous assez gentils, même si je pense que Kane et Nikolaï ne s'apprécient pas trop. Probablement leurs 2 origines qui se font encore un peu la guerre en 2025, même si la guerre froide avait eu lieu il y a longtemps, les deux pays était encore un peu en compétitons dans différents domaines.
Je finis de monter les marches et rejoins Louise sur le pont de notre bateau.
-Alors ? À quoi ça ressemble d'ici ? Demandais-je à la femme.

-De loin, tout a l'air calme.. Trop calme même.

-Tu es déjà venu ici ?

-Oui, avec mes parents, mais j'étais encore une enfant, je courais après les crabes, dit-elle en souriant

Je lui souris puis regardai l'île. C'est vrai que de loin, tout était normal, on ne peut pas se dire qu'un virus a transformé une partie de la population en monstre. Notre but est de rejoindre la base Alpha, cela devrait prendre 2 jours. Juan arriva à notre niveau.
-J'aimerais tellement y aller juste pour des vacances, mais on dirait que non.
-À part si tu appelles un virus des "vacances" lui répondit Louise .
-Désolé doc.
Juan lui souria . Louise regarda l'île.
- On va trouver quoi vous pensez ?
- La dernière transmission de l'île date d'il y a trois jours, c'est assez perturbant, je dois dire, on pouvait entendre des cris. Tout indique que le virus s'est propagé il y a plusieurs jours, mais on ne sait pas comment.
- Je vais le découvrir ne t'en fais pas ! Je lui répondis en souriant.
Après quelques minutes, nous sommes enfin arrivés sur l'île, les bâtiments autour étaient détruits, les vitres explosées comme les voitures et aucun bruit. Kane sortit son arme ce dernier regardait frénétiquement autour de lui mais soudainement un énorme cri aigu rompit ce doux silence.