MENSONGE 1

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D'eau claire et de mensonge

Elle s'arrêta net devant la porte capitonnée, soupira bruyamment puis sans frapper entra. Le bureau était à moitié dans la pénombre, éclairé par un filet de lumière blafarde qui émanait de la seule fenêtre où les rideaux n'étaient pas tirés. Elle croisa les mains dans son dos, baissa la tête et plongea son regard dans la moquette. Le silence en était pesant. Une longue expiration se fit entendre suivit d'un grincement.
- Tu as échoué.
- Je sais, répondit-elle sans relever la tête. Elle s'entait le regard de son interlocuteur sur elle.
- Tu le sais ? La manière dont il avait séparé chaque mot, la fit bouillir intérieurement. Bien sûr qu'elle le savait ! Dès l'instant où elle avait du expliquer sa stratégie, elle avait compris sont erreur. Avant même que les agents soit partie elle savait qu'elle avait échouée. Lamentablement.
- Ce n'est pas un jeu ! Tu avais la vie d'une dizaine d'agents entre tes mains !!! Il criait presque. Bon dieu, juras t-il. C'est excessivement décevant de ta part. J'en attendais bien plus, Callahane, dit-il en prenant un ton las et désobligent. Elle planta ses ongles dans la pomme de sa main, alors qu'il continuait son réquisitoire.
- C'est tu qu'elle est ton problème ? Et bien, je vais te le dire, tu mets tout le monde dans le même panier que toi, à ton niveau !!! Tu ne peux pas... Il s’interrompit dans sa phrase, se massant les tempes énergiquement. Je me rends conte que ton poste a obstruer ton apprentissage. Je te retire donc la direction des Affabulateur. Elle releva la tête, ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortie. Elle riva son regard dans le sien. Il détourna le regarde. C'était trop simple, il fuyait ! Elle baissa de nouveau la tête, soupira profondément fit rouler ces épaules. Puis la relavas, croisant ces bras sur son buste.
- Tu n'en as aucun droit, Luc, as ce que je sache, ce n'est pas ton département et seul le comité peut défaire un directeur de secteur, dit-elle très, voire trop posément. Elle l'entendit sourire.
- J'ai fait part de ma requête au comité, c'est en instance. Pour le moment, tu es provisoirement mise de cotée, le temps que le comité juge bon ou non de te remplacer. En attendant, il marqua une pause et une silhouette se découpa dans l'ombre C'est Derek qui prendra ta place. Son visage se décomposa. Elle arqua un sourcille septique et prie une voie amuser.
- Derek ? Tu veux dire celui qui n'est pas arriver à me battre dans quelle que domaine que se soit ? Dit-elle comme si le principal intéressé n'étais pas présent. Elle vit sa mâchoire se serrer.
- Non, Callahane, Luc rie doucement. Non, je te parle de Derek, celui qui est arriver a passer cette même épreuve que toi, tu as pitoyablement raté. Elle grimaça, il avait raison. Glorieux, elle vit le nouveau chef des Affabulateur affichait un sourire carnassier. Fumier, pensa-t-elle.
- Tu peux disposer, lui dit Luc. Elle aller faire demi-tour et se saisit de la poignée, quand sa voie retentis à nouveau derrière elle.
- Ah ! Callahane nous avons pris soin de déplacer tes appartements dans le couloir dix-sept. Mécaniquement elle se tourna, ne prêtant même pas attention a Derek qui semblait s'en réjouir, cela avait l'aire de beaucoup le faire marrer. Quel crétin fini, jura-t-elle intérieurement. Puis a l’intention de Luc elle ajouta tout en sortant de la pièce :
- Un excès de gentillesse pourrait t'être fatale, tu sais...

* * *
- Quel est cotre plan agent Coster ? Le temps nous est compter, s'il la trouve avant nous...

- Ce ne sera pas le cas croyez-moi.

- Quel est votre plan ? Répéta t-elle sèchement.

Pour toute réponse, il lui tendit un dossier.

- L'agent Walsh ?

- Non, l'agent Ethan Fox. Il arbora un sourire satisfait.

- Pensez-vous vraiment qu'il y arrivera ?

- Il le fera.


* * *

- Nous sommes ici dans l'aile droite du bâtiment principal qui compte cinq étages et quatre sous-sol. La femme à la chevelure grisonnante, pointa le sol de son index orné d'une chevalière de cuivre. Sous vos pieds court des galeries abritant, l'abots, archives, salles de combats, salles de missions... Vous aurez l’occasion de pouvoir y jeter un coup d’œil. Puis elle pointa le plafond. Au-dessus de vos têtes, se trouve, la réception, l'infirmerie, des appartements, des salles de réunions et des bureaux. Vivent sur le campus une centaine d'Agent, seul ceux qui ont une dérogation spéciale, pour des raisons familiales ou plus souvent pour des missions longues durée ont le droit de vivre a l’extérieur. Vous, qui venez de passer le test d'entrée vous vous trouvez dans l'obligation d'y résider. Je vais vous conduire à vos appartements. D'un mouvement fluide, elle se retourna, faisant dos au petit groupe. Elle joignit, ses mains dans son dos et ses talons claquèrent sur le carrelage lustré du long corridor que quelques chaises et commode meublaient. Les murs étaient tous recouverts de teinture de velours rouge. Alors qu'ils n'étaient pas encore arrivés au bout du couloir qui semblait ne jamais finir, Reine, leur guide, prie une allée sur la gauche puis une suivante à nouveau sur la gauche. Cette dernière déboucha sur un escalier colossale en bois. De nouveau, elle fit volte-face.
- Au premier étage, se situent les appartements. Les vôtres se trouvent derrière la première porte à gauche. Les numéros qui vous ont était attribués correspondent à votre numéro de chambre. Vous avez quartier livre pour cette fin de journée. Prenez le temps de vous installer et de vous familiariser avec votre nouvel environnement. Un repas collectif a lieu à dix-neuf heures trente dans la salle de réception. Sur ce, je vous souhaite la bienvenue parmi nous. Elle disparut en réempruntant l'une des allée adjacente.


* * *


À dix-neuf heures vingt, il avait commençait à chercher la « salle de réception ». À dix-neuf heures trente-cinq, il passait pour la troisième fois devant le même couloir. Et a dix-neuf heures cinquante, il suivit furtivement un groupe de personne qui le menèrent à la fameuse salle. Quand il pénétra dans la pièce, il ne su où poser le regard. Il y avait beaucoup de monde, des gens debout en train de parler devant les immenses tables regorgées de nourriture, d'autre encore étaient accoudés à la cheminée et fumaient. Alors que d'autre occupaient les sièges mis à disposition autour de petites tables. Il se fraya un passage à travers la foule. Il reconnut deux des garçons qui était arrivés avec lui ce matin. Ils discutaient avec deux hommes à la carrure imposante. Il s'approcha du buffet, .
- Antoine ? Antoine Walsh, c'est toi ? Il ne broncha pas. Une main se posa sur son épaule, il se retourna lentement, pour faire face a son interlocutrice.
- Antoine ? Redemanda t-elle en plissant les yeux, comme pour mieux le détailler.
- Vous devez faire une erreur madame, il lui fit sont plus beau sourire, je m'appelle Ethan, Ethan Fox.












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