Lettre n°2 - Juillet 18XX

Une minute de lecture

Paris, 18XX


Madame Delatour,


En me réveillant ce matin au chevet de mon cher Andrew, je me suis rappelée si soudainement de vous avoir écris une lettre que j'en ai sursauté. Cela fait déjà un mois que je veille sur mon cher Andrew, bien que j'en perds la notion du temps plusieurs fois par jour. Mes seules balades sont pour me rendre à l'église afin de prier pour sauver mon époux. Je ne vois ni la déclinaison du jour, ni le temps qu'il fait. Parfois, je me surprends à lever les yeux sur la fenêtre de notre chambre et de voir qu'il s'est mis à pleuvoir sans savoir quand cela a commencé.

Je vous écris car je ne sais plus si vous m'aviez répondu ou si ma première missive était restée sans réponse. Si vous m'avez répondu, je vous prie de m'en excuser. Je ne sais plus où j'ai entreposé votre réponse.

Ma Chère amie, j'espère que votre vie se porte bien mieux que la mienne. J'ai tellement besoin de savoir que tout va bien pour vous et que j'aurai le plaisir, si mon Andrew se porte mieux, de pouvoir vous convier à prendre le thé en notre foyer.

Je suis désolée de déjà délaisser ma plume, mais notre médecin vient d'arriver et je me dois de l'accueillir.


Tendrement vôtre,

Madame de Montelan

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