Chapitre 1

2 minutes de lecture

L'habit d'un arlequin n'est pas plus varié dans ces nuances que l'esprit humain ne l'est dans ses folies.
Gustave Flaubert

Le réveil de mon téléphone sonnait, il était sept heures du matin et une nouvelle journée de travail m'attendait. J'ouvrais péniblement les yeux, je sentais ma chérie bouger à mes cotés. Je me retournais et en la regardant encore toute endormie, je souris. Elle avait le visage endormi, paisible, elle était belle avec ses longs cheveux blonds entourant ce lumineux visage angélique. Je restais là, pensif durant quelques instants, j'avais vraiment de la chance, j'avais une compagne merveilleuse, un boulot que j'adorais, pas trop prenant, avec un salaire convenable. C'était vraiment parfait. Je regardais l'heure, je devais me résoudre à la réveiller.

«Ma chérie, c'est l'heure»

« Mmh…»

Je sortais du lit d'un bond, et je quittais la chambre à pas furtifs. Je faisais une halte aux toilettes avant de me rendre dans la cuisine. Je remplissais la bouilloire et je la mettais sur le feu, puis je sortais le pain et le beurre. Alors que je finissais de préparer une tartine, un sifflement strident m’indiqua que l'eau était chaude. J'éteignais la plaque de cuisson et je me servais un grand mug de thé vert. Ma chérie n'était toujours pas là, j'allais jusqu'au couloir pour l'appeler.

«Chérie! »

Je n’eus pour toute réponse qu'un grommellement venant de la chambre.

«mmh, oui je sais »

Je retournais à la table où m'attendais le petit déjeuner. J'entendais des pas, une porte qui s’ouvrait puis le bruit de la douche. Je terminais mon thé avant de mettre ma tasse vide dans l'évier. J'allais jusqu'à la salle de bain, je me faufilais par la porte entre-ouverte. Mon amour sortait de la douche, l'eau s'écoulant sur son magnifique corps fuselé, elle attrapa une serviette. Je m'approchais et je lui volait un baiser.

« Salut ma chérie. »

Elle m’embrassa du bout des lèvres alors qu'elle s'essuyait.

« Salut.»

Je me déshabillais malgré une excitation naissante. Elle me sourit, ses yeux bleus pétillants de malice en remarquant ma virilité ainsi dressée.

«Va te doucher, on est en retard.»

Je répondis immédiatement, en m'approchant d'elle.

«On pourrait l'être un peu plus...»

Mais elle continua de se préparer sans prendre garde à mon état.

«Ce soir. on n'a pas le temps là. »

Je me résignais, contraignant mon esprit et mon corps à se calmer.

«Ok, ok. y a de l'eau chaude dans la cuisine.»

Je prenais sa place dans la douche encore embuée, alors qu'elle séchait sa longue crinière blonde. Lorsque je quittais la douche, elle était sortie de la salle de bain. Je m'habillais, me coiffais et me brossais les dents.

Je sortais de la salle de bain enfin prêt pour cette nouvelle journée de travail.

Je quittais ma chérie sur le palier de notre immeuble, je l'embrassais avant de partir vers l'arrêt de bus le plus proche.

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