Chapitre 24 :

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Est-ce que je paniquais sans trouver un moyen de m'arrêter ? Totalement. Je suis partie sans me retourner mais ma peur montait encore plus d'un cran. Au fond de moi, je redoutais sûrement qu'ils me suivent alors que ce n'était pas du tout le cas, sinon Lucas ne m'aurait pas fait clairement comprendre qu'il me parlerait dans les jours à venir. Je ne pouvais malheureusement plus me cacher bien longtemps. En tout cas, pas aussi longtemps que je l'aurais voulue. Mon déguisement ne servait plus à rien si les personnes du gang ennemi qui me connaissait arrivait à me reconnaître. Je n'avais pas vu Jimmy après des années et il m'avait tout de même reconnue ! Il ne m'avait pas croisée si souvent que cela pourtant, à l'époque où Nathan et moi étions officiellement ensemble. Je restai appuyée contre le mur. Les clients m'ignoraient et les employés me regardaient d'un œil inquiet. Je ne sais pas ce que je représentais à leurs yeux mais sûrement une pauvre fille qui venait de se faire agresser. Est-ce que je devais en parler à Nathan ? Je ne savais même pas si je le pouvais. Je sentis des larmes coulées sur mes joues et lorsque j'allais les essuyer je sentis des mains sur mes bras qui me tournèrent vers son propriétaire : Nathan. Je vis dans son regard qu'il commençait vraiment à s'inquiéter pour moi et que plusieurs questions fusaient dans sa tête. Je me repris en main et me calmai mais il me devança :

— Tu t'es fait agresser ? s'enquit-il en refermant un peu plus son emprise sur moi.

— Non... ce n'est pas cela mais...

— Tu peux tout me dire tu sais, souffla-t-il.

Oui je le savais que je pouvais tout lui dire, mais je ne voulais pas que tout lui retombe dessus même s'il était celui qui avait provoqué tous mes problèmes. En réalité, je ne savais pas si c'était plus Nathan que Jimmy ou plus Jimmy que Nathan.

— Je le sais. C'est ton frère.

— Mon frère ?

— Il m'a reconnue, et il est venu me parler comme si de rien n'était mais j'ai bien senti qu'il avait compris que je connaissais des trucs sur les gangs. Et y a Lucas qui s'est ramené et il m'a reconnue lui aussi et Jimmy a bien pris soin de préciser qui j'étais vraiment.

— Il l'a fait exprès pour faire comprendre à Lucas que c'est toi qu'il cherchait ?

— Je pense, en tout cas, cela en avait tout l'air. Rien que dans le regard qu'il lui lançait. Et avant que je parte, Lucas a dit qu'un de ses jours il allait me parler. Et je crois que ce n'était pas trop négociable, cela semblait plus être une affirmation qu'autre chose.

— Putain, jura Nathan à voix basse en passant une mèche de mes cheveux derrière une de mes oreilles. Je vais finir par tuer mon frère de mes propres mains.

— Je crois surtout que ton frère est très influençable et très manipulé, confiai-je.

— Cela, c'est certain, mais je ne veux pas qu'il t'arrive malheur par sa faute. Je ne me le pardonnerai pas. Normalement, demain tu resteras avec Samantha. Elle est au courant de la situation donc nous pouvons compter sur elle. Si tout se passe bien, dès le début de la semaine, on sera là pour te protéger.

Je secouai la tête et il me serra dans ses bras. Je le sentais encore s'énerver, et j'avais la sensation qu'il n'y avait pas que la trahison de son frère envers le gang entre lui et Jimmy. Cela ne m'étonna pas trop car les relations familiales étaient assez compliquées pour n'importe qui, et j'étais assez bien placée pour le penser. Il s'était passé autre chose entre Nathan et Jimmy. Je ne voulais pas découvrir quoi en particulier. Cela devait sûrement être des affaires familiales qui ne me concernaient en aucun cas.

— Déguerpissons d'ici, murmura Nathan à mon oreille avant de me prendre la main.

Je lui fis un sourire et il me donna une petite boite verte que je pris précieusement. Je savais que la protection que je pouvais avoir approchait de plus en plus, et j'en avais encore plus besoin à chaque seconde qui s'écoulait. Quelques fois, je me demandais comment on arrivait à cacher toutes ses histoires à nos amis de la colocation. Cela me semblait presque surprenant qu'ils nous aient pas surpris à en parler : moi, Nathan, Mallo et Dorian.

— Clément est-il au courant que tu es rentré dans un gang ? questionnai-je.

— Clément est un de mes meilleurs amis, je le connais depuis tellement longtemps. Je connais toute sa vie et il connait toute la mienne. Oui, il sait pour les histoires de gang, il n'était d'ailleurs pas très d'accord et il avait peur que je passe du mauvais côté, mais il comprenait pourquoi je faisais cela. Il restait là pour moi et me soutenait et me surveillait pour que je ne répète pas les mêmes erreurs que mon frère.

— Cela a dû être nécessaire qu'il soit présent ?

— Oui et non. S'il n'avait pas été là, j'aurais sûrement décroché scolairement, mais j'avais une ligne de conduite, et je ne me saurais jamais pardonner de rejoindre mon frère dans mes bêtises. Puis, je ne pouvais pas faire cela à mon père et mon grand-frère alors qu'ils venaient de perdre mon petit frère.

— Ta famille n'a plus de contact avec Jimmy ?

— Non, plus aucun malheureusement. Je crois que mon père m'en voulait un peu au début car je n'ai pas su le protéger, ensuite il s'est rejeté la faute sur lui. Je ne sais même pas à qui est la faute et c'est tellement frustrant !

— Ce n'est la faute de personnes. Jimmy était influençable, c'est cela le problème.

— Alors c'est notre faute quand même. On aurait dû plus l'entourer, et plus l'alarmer sur le danger que les autres personnes peuvent apporter. On n'a pas réussi à le sauver et on l'a perdu, c'est comme cela.

— Tu penses qu'il est trop tard pour le sauver, constatai-je.

— C'est juste que... cela ne sera plus comme avant. À cause de lui, tu es en danger, et je me suis-m’y en danger et il n'a eu aucun scrupule à révéler qui tu étais. Cela m'énerve encore plus, et la seule chose qui pourrait me faire décider de le ramener, c'est mon père et mon frère. Je sais qu'il leur manque. Mais monsieur doit s'en ficher.

Je ne fis aucun commentaire. Je ne vivais pas ce que Nathan vivait émotionnellement au quotidien lorsque son frère était évoqué mais je comprenais. J'avais des frères moi aussi, et une famille. On rentra chez nous et je vérifiais ma tête dans la glace pour être certaine que je ne ressemblais pas à un zombie, histoire de ne pas faire peur à mes pauvres colocataires. La première personne que je vis en entrant fut Santiégo. Il avait reçu le message finalement, et il paraissait très inquiet.

— Laurianne, écoute, OK j'aurais peut-être dû en parler pour les...

Personne dans la colocation qui ne connaissait pas les histoires de gangs devaient l'apprendre. Je lui pris brusquement le poignet et le tirai un peu trop violemment pour monter jusque dans ma chambre. J'allais sérieusement avoir des questions de leur part. Je refermai la porte et pris soin de fermer à clé et de l'éloigner le plus possible de la porte.

— Attend, tu ne vas quand même pas me dire qu'il n'y a qu'une personne dans ta colocation qui connaît l'existence des gangs ! s'étrangla mon frère.

— Il y en a quatre en plus de moi plus précisément, répondais-je en croisant les bras contre ma poitrine.

Mon frère soupira et balaya ma chambre des yeux comme s'il essayait de trouver un objet qu'il pouvait prendre. Face à lui, je n'étais pas vraiment en colère, mais je restais encore contrarier qu'il ne m'ait rien dit. Dans la famille, j'étais celle à qui il parlait le plus et cela me chagrinait qu'il ne me fasse plus autant confiance pour me parler de toutes ses histoires de gangs.

— Et je peux savoir comment cela se fait que tu apparaisses comme cela dans le monde des gangs ? commença Santiégo. Laurianne, ce monde n'est pas totalement sain, il y a une grande partie obscure. Ce monde n'est pas fait pour toi !

— Parce qu'il est fait pour toi, peut-être ?

— Moi c'est différent, cela me permet de vivre aussi.

— Tu aurais pu aller en prison s'ils avaient repéré tes piratages.

— Désormais j'ai l'immunité, le gang ferait tout pour que je n'aille pas en prison, puis ce n'est pas la même peine qu'un meurtre ! Tout va bien. Mais toi... Pourquoi tu t'amuses à rentrer dans un gang ? Ce n'est pas ce qu'il te faut. Tu étais très bien dans ta vie avant !

— Sauf que je suis en danger ! Je ne fais pas partie du gang mais ce monde me menaçait déjà, tout cela parce que j'avais à lien avec Nathan.

— Nathan... le braquage ?

— Le braquage et la trahison de son frère. Il y a aussi la loi des gangs qui rentrent en compte, c'est surtout à cause de cela que j'ai dû connaître ce milieu.

— Pourquoi je n'y ai pas pensé avant, murmura mon frère en se laissant tomber sur mon lit.

Je ne savais pas trop comment réagir face à cette réaction. Santiégo semblait tomber des nues. Il réfléchissait sûrement et je ne savais pas trop quoi faire. Il se releva et regarda sa montre.

— Il va falloir que j'y aille... Écoute, tu es dans un des meilleurs gangs de ce monde, ils vont te protéger. En tout cas, je leur fais confiance, et s'ils ne le font pas bien, c'est sur moi qu'ils retomberont. Fait très attention.

Il me serra dans ses bras mais je restai immobile. D'habitude, Santiégo ne faisait jamais de câlins. Mes deux frères en avaient vraiment horreur. Il me lança un "à un de ses jours" avant de partir de ma chambre. Je m'assis en tailleur sur le lit sans savoir quoi faire. Je n'avais pas remarqué que Nathan avait eu le temps de poser ses boîtes sur ma table de chevet. Je m'emparai de la boite verte et la fit tourner dans ma main. Le test, s'était que je ne l'ouvre pas. J'ouvris le tiroir et rangeai toutes les boites dedans pour qu'elles soient hors de ma vue. Lorsque je repoussai le tiroir, j'entendis ma porte se fermer. Dorian, Mallo et Dylan venaient d'entrer sans-gêne dans ma chambre.

— Ma chambre... commençai-je à grogner.

— N'est pas un moulin, termina Mallo. On le sait. La prochaine fois on frappera.

— Vous avez plutôt intérêt oui, sinon la prochaine fois je vous vire totalement de ma chambre, et j'en aurais rien à faire de vos explications.

— Qu'est-ce qu'il se passe exactement entre toi et Nathan ? se renseigna Dylan.

— Et Vanessa m'a un peu parlée des gangs. Cela a aussi un rapport avec eux, non ?

— Si je veux être protégée d'un autre gang qui me veut clairement la peau, il faut absolument que j'intègre celui de Vanessa et Nathan pour avoir une protection au plus vite, expliquai-je.

— Mais qu'est-ce que tu as fais pour que tout un groupe de personnes veuilles ta peau ? s'enquit Dylan en s'asseyant à mes côtés sur le lit.

— J'étais la petite-amie de Nathan, et cela a suffi.

— Et vous vous êtes remis ensemble ?

— On peut dire cela comme cela.

On parla un moment tous ensemble. Cela faisait du bien de leur parler et de savoir que je pouvais toujours compter sur eux même s'ils avaient quand même leur vie de leur côté comme toute personne. Je notai que lundi je devais accompagner Dylan chez Pola. Il était strictement hors de question qu'il y aille seul, cela pouvait dégénérer et personne ne voulait de cela. Je serais là pour veiller au grain. En plus de cela, j'aurais normalement une protection, donc je pourrais l'aider sans risquer de me faire massacrer par je ne sais quelle personne.


+++


Je me demandais bien ce que je devais effectuer exactement avec Samantha. Nathan ne m'avait rien expliquée, et j'y avais pensé pendant que je me préparai le matin. Tout ce que je savais, c'était que je serais en bonne compagnie et en bonne sécurité puisque Samantha était une membre à part entière du gang. Nathan ne pouvait pas venir car son père voulait absolument le voir, il avait l'air confiant et ne paraissait pas trop angoissé alors j'en jugeai que je n'avais pas à l'être non plus. Samantha arriva à 14 heures à la colocation et il n'y avait personne : Linda et Lorie étaient parties faire du shopping, Dylan et Mallo passaient un contrat et Dorian était allée chez Vanessa pour voir son fils. Seul Clément restait ici, mais il s'isolait dans sa chambre pour travailler ses examens. Le calme allait rester pendant toute l'après-midi et il avait raison d'en profiter. Samantha prévint Nathan que Billy souhaitait lui parler le plus rapidement possible avant qu'il parte de la maison. J'enfilai ma veste et suivis Samantha qui avait garé sa voiture dans la rue d'à côté.

— Est-ce que tu veux conduire ? me proposa la jeune femme en me tendant les clés.

Je ne refusai pas le moindre. Ces temps-ci, je prenais l'habitude de me faire conduire par Nathan car je n'avais pas de voiture et qu'il préférait sûrement conduire, mais je n'allais pas cracher sur l'occasion de conduire moi-même. Je ne savais pas où on allait, mais Samantha allait sûrement me guider. Elle avait d'ailleurs programmé son GPS, parfait.

— Tu vas bientôt être l'une des nôtres ! déclara-t-elle toute enthousiaste. Je sais que ce n'est pas vraiment ce que tu voulais, mais tu t'y feras. On sera là pour toi.

— C'est gentil, soufflai-je. Je ne sais pas si je finirais par m'y sentir à ma place. Je ne crois pas...

— On doit pratiquement tous penser cela au début, mais au final, on la trouve tous notre place, c'est juste une question de temps. Crois-moi, tu la trouveras.

— Et toi ? Comment es-tu rentée dans le gang ? me renseignai-je curieuse.

— Par le biais d'une amie qui n'est plus vivante, commença Samantha. Je n'allais pas bien et je n'arrivais plus à payer les frais d'hôpitaux pour mon père, alors elle m'a fait intégrer le gang, et ils m'ont aidée.

J'eu un pincement au cœur. J'avais l'impression d'être la personne qui avait le moins souffert de sa vie et qui rentrait dans le gang pour des raisons moins dramatiques que les autres. Sans compter que j'avais fais ressortir le souvenir de son amie morte et de son père à l'hôpital. Je me sentais vraiment mal vis-à-vis d'elle.

— T'inquiète pas, je m'en suis remise même si maintenant c'est ma mère qui est à l'hôpital.

— Et, qu'allons-nous faire aujourd'hui ? demandai-je pour changer de sujet.

— On va négocier un contrat avec un producteur pour que certains trouvent du travail. C'est aussi cela l'esprit dans un gang "s'entraider", et certains n'ont pas de travail. Je crois que je suis censée exposer nos envies à l'homme et toi tu dois faire le reste du travail.

Cela me paraissait assez logique. On roula encore pendant un quart d'heure puis je trouvais une place où je rentrais en faisant un créneau. Je rendis les clefs à Samantha en ressortant de la voiture et la suivie. On entra dans un haut building et je suivis Samantha qui préféra utiliser les escaliers.

— On va à quel étage ?

— Au sixième.

Samantha montait vite d'ailleurs. J'allais littéralement décéder. En plus, cela devait sûrement être encore un test. Mais il était hors de question que je me mette au sport pour le gang. J'optai pour ne pas monter trop vite pour ne pas m'essouffler une fois en haut. Il semblait y avoir beaucoup d'employés dans cette entreprise, et je me demandais comment une entreprise pouvait avoir des liens avec les gangs. Samantha toqua à un bureau et entra. Je la suivis et un homme nous attendait, un regard sévère, de quoi être très autoritaire. On le salua et s'installa face à lui alors qu'il ouvrit un dossier.

— Nous sommes envoyées par le gang, précisa Samantha en me lançant un petit sourire.

L'homme relisait la feuille qu'il avait prise entre ses mains et la reposa.

— Je peux vous offrir dix places pour des membres de votre gang que je vous laisse le soin de choisir, prononça-t-il.

— Dix places ! s'énerva Samantha qui ne semblait pas d'accord. C'est la moitié de ce que vous avez affirmé pouvoir nous donner !

— Oui mais il y a eu des changements ! Nous ne pouvons plus vous donnez autant de places.

— Et pourquoi il y a eu du changement ? Et ce sont quoi d'ailleurs ces changements ? déclarai-je.

L'homme me toisa du regard et lança un regard obscur à Samantha qui souriait :

— Une nouvelle recrue je suppose, grommela l'homme.

Samantha lui répondit par un hochement de tête qui le fit grogner. L'homme avait déjà l'air d'avoir eu à faire à notre gang, voir peut-être même à d'autres gangs que le nôtre. Néanmoins il se reprit et se retourna vers moi avec un regard si blasé que j'aurais pu en avoir de la peine pour lui.

— Il y a du changement car nous devons verser de l'argent à un autre gang et qu'au final nous n'en avons pas assez pour payer vingt nouveaux employés.

— Et comment cela se fait que vous deviez payer un autre gang ? m'étonnai-je.

— La personne connaît des informations assez... scandaleuses. Elle fait du chantage.

— Eh bien vous allez nous donner le nom du gang en question pour que l'on puisse négocier et on reviendra après, négocia Samantha qui maîtrisa la situation pour qu'elle ne dérape pas.

— Le gang des Deadly Devil, répondit l'homme.

Samantha serra mâchoire et souffla méchamment en se levant et en se disant qu'elle s'entretiendrait avec Billy pour prendre une décision. Elle paraissait vraiment très furieuse, je la suivis sans un mot vers la sortie et pendant toute la descente elle restait pensive et réfléchissait beaucoup.

— Heureusement que tu as pensé à le demander sinon cela n'aurait pas été bien du tout, révéla Samantha.

— Qu'est-ce qui n'aurait pas été bien du tout ?

— De laisser la victoire au Deadly Devil.

— Ce sont qui eux ?

— Tu dois faire très attention quand on parle de ce gang, m'avertit Samantha en me prenant par les épaules lorsque l'on fut dehors. C'est le gang de Jimmy et Lucas. Et vaut mieux que toi spécialement tu ne sois pas mis en contact avec eux !

Je hochai la tête et on se dirigea vers la voiture mais Samantha s'immobilisa en fixant son portable.

— Cela va ? l'interpellai-je.

— Je... Mon frère me dit que je dois le rejoindre auprès de ma mère à l'hôpital.

Je lui passai les clés dans sa main.

— Vas-y fonce, je rentrerai à pied.

— Mais, ta sécurité...

— Si tu n'es pas là pour ta mère, tu le regretteras. Je vais me débrouiller. La famille est plus importante.

Elle secoua la tête et entra dans la voiture alors que je partis de mon côté. Pendant quelques minutes je marchai et lorsque je passai devant une ruelle je sentis un bras m'entraîner en arrière et une main m'empêcher de crier. Je commençai à me débattre mais je me fis littéralement porter dans la ruelle.

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