Chapitre 12 :

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Je mangeai tout de même avec Krista même si je ne retournai pas à l'université l’après-midi. Décidément aujourd'hui je passai de voiture en voiture. Il fallait vraiment que je réussisse à réunir assez d'argent pour m'en acheter une rien que pour moi, cette situation n'était plus possible. Puis peut-être qu'avec une voiture, Nathan n'insisterait pas pour m'emmener même si ce n'était pas la raison. Je ne savais même pas sa raison. J'abandonnai donc Kristia pour monter dans la voiture de Dorian qui la salua au passage.

— Let's go ! m'exclamai-je avec ferveur. J'ai prévenu Vanessa qu'on allait chez elle. Elle comprend. Tracasse.

Il freina d'un coup me propulsant sur l’airbag. Il se retourna catastrophé alors que je me massai le front. J'avais dû perdre des neurones au passage. Je serrai les dents et enfouis ma tête dans mes bras croisés enfin croisant les doigts pour ne pas avoir un traumatisme crânien, je n'avais plus qu'à attendre vingt-quatre heures pour le savoir.

— Est-ce que tu vas bien ? s'enquit Dorian.

— Je pense, grommelai-je en me renfonçant dans le siège passager.

Je ne prendrais pas de doliprane, c'était hors de question.

— Tu ne lui as pas dit que je l'aimais, hein ?

Je le regardai interloquée. C'était donc juste pour cela qu'il m'avait littéralement explosée le crâne ? Je lui lançai un regard de tueuse avant de changer la radio.

— Pour qui me prends-tu ? Bien évidemment que je n'ai rien dis et heureusement. Tu ne crois tout de même pas que j'allais te lâcher comme ça !

— Désolé, commença-t-il d'un air dépité. Je ne voulais pas blesser ton orgueil. Mais toute cette histoire me met assez mal. Je ne sais pas vraiment comment je vais annoncer cela à mes parents…

— Je comprends, ne t'inquiète pas.

La voiture démarra. Le trajet fut silencieux, j'écoutais la musique mais changeai la radio toutes les cinq minutes. Je pensais encore à Nathan. J'en avais parlé a Kristia et elle avait un avis totalement mitigé et non tranché. Elle pensait qu'il voulait en même temps m'aider tout en cachant quelque chose de très important. À part le premier point, il n'y avait rien de nouveau. Que pouvais-je bien attendre de Nathan de toute manière ? Pas grand-chose malheureusement. J'inscris sur le GPS l'adresse que Vanessa m'avais donnée. Je fus surprise de voir que ce n'était pas si loin de chez nous.

— En faites, tu m'expliques le truc entre toi et Nathan ? Tu vas quand même pas me dire que c'est revenu comme avant entre vous.

— Non, ça ne sera plus jamais comme avant.

C'était des paroles amères, et la saveur qui restait dans ma bouche l'était aussi. Cela faisait mal. Je marmonnai juste que je ne savais pas ce qu'il voulait de moi et lui rapportai aussi ses messages et les discussions du matin. Je ne pris même pas le temps d'observer sa réaction.

— Lau', ne tombe pas dans son jeu tu vas encore finir blessée.

Je toussotai. Il venait de me donner un avis clair et tranché. Je ne pouvais pas croire que tous ce que Nathan voulait c'était de me manipuler comme sa petite marionnette. Même s'il forçait pour me parler. J'avais beau lui crier que je ne voulais pas de son aide et de sa bonne volonté, je n'en étais plus si sûre. Sauf que je ne voulais pas être celle qui pardonne cette fois-là, je l’avais fai trop de fois dans ma vie. Cela me donnait l’arrière-goût d’être une égoïste. Je ne savais vraiment pas quoi penser. Je me mis à parler du dîner du soir chez Pola et Dylan. Entre temps, Mallo avait tout expliqué à Dorian sur son couple. Cela me soulageait de ne plus être la seule au courant.

— Je savais qu’ils étaient ensemble, bien avant que Mallo nous le révèle, avoua Dorian en s’arrêtant à un stop.

— Comment ?

— Eh bien, déjà lorsque Dylan et Pola étaient encore à la colocation avec nous, y avait des petits détails qui me turlupinaient un peu.

— C’est-à-dire ?

— Eh bien, les échanges de regards par exemple. Puis, Mallo passait toujours autant de temps avec lui lorsque Dylan a déménagé.. sans vouloir paraître pessimiste, cela va être assez dur pour eux s’ils veulent vraiment officialiser leur couple. Je veux dire, Dylan est aussi avec Pola et il est sur le point de se marier et absolument toute sa famille et belle-famille sont au courant ! J’imagine bien leur réaction même si je ne les connais pas tant que cela. Ce n’est pas facile d’apprendre tout cela de son enfant, d’un coup.

Je hochai la tête. Dorian n’avait pas tort. Les parents de Dylan ne s’attendaient absolument pas à cela. Pour Mallo, c’était plus évident, suite au divorce de ses parents, sa mère était en couple avec une femme. Je soupirai ne sachant pas si je voulais que cette histoire se termine ou non. Je redoutai surtout la manière dans laquelle elle allait évoluer. Je ne voulais pas voir mes amis se déchirer, comme tout le monde et comme toute personne normale. Pour le moment, je devais me concentrer sur Dorian et Vanessa. La voiture s’arrêta ainsi que la radio. Je remarquai bien que Dorian était extrêmement tendu, je savais aussi que rien ne pouvait l’aider à se détendre.

— Tu ne vas pas mourir. Allons-y ! déclarai-je en prenant mon sac.

Je sortis et j’attendis patiemment Dorian qui mettait du temps à descendre de sa voiture. Je fus presque obligée de le tirer en dehors. Je contemplai l’immeuble où habitait mon ancienne meilleure amie. Il semblait être vieux sans l’être réellement. Dans tous les cas, il n’y avait pas de code ou d’interphone pour pouvoir accéder à l’enceinte du bâtiment. Heureusement, je n’avais pas oublié d’apporter le papier où elle m’indiquait l’étage et le numéro de son appartement. Vanessa habitait au troisième étage, dans l’appartement numéroté 31. J’avais bien l’impression que tous les concierges étaient des personnes du troisième âge qui regardaient chaque individu ni habitant pas bizarrement. Dans l’immeuble de Vanessa, c’était un vieil homme tout rabougris, qui nous regardait, moi et Dorian, avec un regard lourd et soupçonneux. Je me fis une note à moi-même dans mon esprit : plus tard, lorsque je serais grand-mère ou veuve ou vieille dame célibataire, ne jamais habiter dans un immeuble pour ne pas devenir une vieille insupportable ! Nous prîmes l’escalier voyant que l’ascenseur était en panne. Trois étages plus tard, nous cherchons dans le couloir la porte de l’appartement de Vanessa alors qu’une mère de famille ouvrait sa porte, ses sacs de courses pendant de ses deux poignets. Ce fut Dorian qui trouva le studio de Vanessa. Je toquai à la porte. Vanessa ouvrit la porte et nous laissa entrer.

— Le petit n’est pas encore là. C’est un ami de la fac de médecine qui va me le ramener de la maternelle pour me permettre d’avoir un peu plus de temps pour réviser, déclara-t-elle en refermant la porte d’entrée.

La porte menait directement au salon/cuisine et salle à manger de l’appartement de Vanessa. Une pile de livre se retrouvait sur la table alors que des cahiers étaient ouverts avec un stylo dessus avec des feuilles où la plupart des phrases étaient surlignées, mais avec un code couleur minutieux. Cela ne me donnait vraiment pas l’envie de tenter la médecine. Raoul en avait fait un an. Il s’était réorienté vers la physique, maintenant, il était chercheur. Un petit canapé se trouvait face à une petite télévision, entre les deux, des tapies ou des légos, des cubes et des petits trains se retrouvaient là. C’était un des nécessaires pour un enfant de bas âge. Je regardai Dorian les regarder, les mains tremblantes avant de les fermer. Il y avait deux chambres dans cet appartement.

— Ce n’est pas très grand mais cela suffit. Mes parents payent le loyer et je m’occupe d’acheter tout ce que j’ai besoin pour mon fils. Je m’en sors plutôt bien pour le moment, heureusement que mes parents sont là, sinon je serais perdue depuis bien longtemps, avec mon fils en prime.

Il était vrai que ce n’était pas évident d’être maman célibataire à son âge. Vanessa avait eu le courage de surmonter tout cela, elle était restée forte bien qu’elle ait été seule. La différence, c’était qu’elle avait choisi d’être seule, de ne pas le dire à Dorian, de ne pas me le dire. J’allais m’approcher de Dorian pour le faire sortir de sa torpeur dans laquelle la vision de ses jouets l’avait mise, mais il se retourna avant, regardant fixement Vanessa, comme déterminé même si ses mains moites et ses jambes vacillantes trahissaient son manque d’assurance.

— Comment s’appelle-t-il ?

Je vis Vanessa rougir, si bien que si cela avait été du feu, ses racines de cheveux auraient été totalement brûlées. Mon regard passait de Dorian à Vanessa, de Vanessa à Dorian pendant les longues minutes assez embarrassantes pour moi où ils se fixaient sans rien se dire, Vanessa bégayant pour formuler des explications à une réponse qui n’en demandait aucune. De toute manière, elles étaient incompréhensibles, elle ne faisait que bafouiller.

— Aaron, sortit-elle enfin.

La réaction de Dorian fut vive : tout aussi rouge que la jeune mère et bafouillant à son tour. Peut-être que je n’aurais pas dû accompagner Dorian. Je me sentais terriblement seule, mais si cela avait pu aider et entraîner du courage à mon ami, cela en valait la peine.

— Comment as-tu su ? Pourquoi ? souffla-t-il.

— Je t’écoutai quand tu parlais dans le groupe, même si tu n’en avais pas vraiment l’impression. Puis… Pour être franche, je ne penserais pas que l’on se reverrait. C’était un souvenir en plus pour me rappeler de toi.

Cette pensée-là blessait Dorian même si elle demeurait totalement logique de la part de Vanessa. Il ne montra pas son trouble. J’étais fière de lui. Mon ancienne amie continua à le regarder. Il s’assit sur le canapé et pris un doudou entre ses mains. C’était un lapin orange clair, à la truffe et aux oreilles pendantes plus foncés. Dorian le tripota avec un sourire sur les lèvres, les yeux fermés. Vanessa s’approcha du canapé pour s’asseoir à ses côtés. Elle aussi souriait.

— C’est son premier doudou. Il l’a appelé Monsieur Lapin.

— Les enfants sont si logiques quand ils sont petits…

Je fis quelques pas pour m’éloigner un peu. Je me dirigeai vers le petit réfrigérateur. Je vis des photos d’un petit garçon brun, aux yeux marron clair. C’était sûrement Aaron, il ressemblait vraiment à son père. Il y avait plein de photos de lui, mais tout autour, il y avait une photo de Dorian de quelques années auparavant. Aaron connaissait donc le visage de son père et peut-être même qui était son père. Que lui avait raconté Vanessa pour lui justifier son absence dans sa vie ? J’étais curieuse mais je n’écoutai pas la discussion des parents, je ne voulais pas être indiscrète envers mes amis. Je me sentais soulagée. Tout se passait bien, je n’en doutais pas, mais je n’étais pas très confiante non plus.

— Tu vas pouvoir le voir un petit moment !

Vanessa semblait libérée. Je pris une feuille coincée entre deux paquets de céréales dans un tiroir en hauteur que j’eus du mal à attraper. C’était une partie de feuille blanche déchirée et pliée à la-va-vite. Le recto et le verso extérieurs restaient vierges. Je dépliai le papier en jetant un coup d’œil pour voir si Vanessa ne m’observait pas. Non. Tant mieux. Je ne compris absolument pas ce qu’il y avait écris.


0-2-8-1-7-3-9-4-6-5

5-9-8-7-6-3-2-1-0-4

Prévenir Nathan.


J’eus la sensation d’être idiote en ne comprenant rien à ce que je lisais, à part le « prévenir Nathan », mais le prévenir de quoi ? Les deux revenants avaient peut-être décidé d’être un peu plus bavards, mais certainement pas totalement honnêtes. Ils gardaient leurs petits secrets bien à eux, communs ou non. Je mis le papier dans ma poche pour faire quelques enjambés vers mon sac. J’arrachai un bout de feuille d’un cahier, discrètement et je retournai à la table de travail de cuisine pour recopier les inscriptions. Lorsque se fut effectué, je remis à sa place l’originel et fourra ma copie dans la poche arrière de mon jean. Je perçus quelques mots de la discussion de mes deux amis, je pus juste deviner que Vanessa racontait un peu les premières années de son fils à Dorian qui l’écoutait attentivement. Cela allait vite s’arranger pour eux. Mon portable vibra, je le sortis.


Nathan :

Je suis en bas de chez Vanessa.


Je comprenais bien le sens de ce message. Il voulait dire : « je suis au pied de l’immeuble, je t’attends ». Je ne savais toujours pas ce qu’il me voulait depuis ce matin, mais je laissai cela de côté. Il me sauvait d’une après-midi qui me risquait d’être ennuyante. Peut-être me ramènerait-il en cours avec sa voiture. Venant de lui, cela serait peu probable. Je pris mon sac et interrompu la discussion de mes deux amis pour leur prévenir de mon départ :

— Je vais vous laissez ! Tout a l’air de se passer super bien.

— Tu veux les clés de ma voiture pour retourner en cours ? s’enquit Dorian, le doudou toujours en main alors que Vanessa tenait une autre partie de quelques doigts.

Je me pinçai la lèvre.

— Je ne sais pas si je retournerais en cours. On m’attend.

Ne tombe pas dans son jeu tu vas encore finir blesser. Dorian avait pertinemment compris qu’il s’agissait de Nathan, et il me lança ce regard pour me prévenir de faire très attention avec cet homme, me rappelant la phrase qu’il m’avait dit dans la voiture. Franchement, je me méfiais certainement un peu de Nathan, mais une partie de moi lui faisait tout de même toujours irrémédiablement confiance. Vanessa me raccompagnait jusqu’à la porte de son appartement, le sourire aux lèvres. Elle me prit dans ses bras.

— Merci, souffla-t-elle.

— Je t’en pris, c’est normal.

J’ouvris la porte et elle resta là. Je laissai la porte ouverte, elle la fermerait sans doute à ma place.

— Tu vas voir Nathan, n’est-ce pas ? Que vas-tu décidé de faire vis-à-vis de lui ? Il faut bien que vous vous entendiez pour la colocation…

— On ne s’entend pas si mal que cela même si on ne parle pas trop et qu’il m’arrive de lui lancer quelques piques.

— Il n’arrête pas de parler de toi.

Son aveu me fit rougir mais je n’en fis aucun commentaire. Je n’avais même pas envie de savoir ce que Nathan disait de moi. Du moins, pas phrase par phrase, mais connaître s’il disait de bonne ou de mauvaise chose de moi. Heureusement qu’il ne connaissait même plus la moitié de mon entourage, sinon, il pourrait me décrédibiliser en l’espace d’une seconde. Je me mordillai la lèvre : c’était embêtant lorsque son ex réapparaissait comme cela dans sa vie.

— Je ne sais pas. Il est super énigmatique.

Je lui fis un geste de la main et partie, me sentant légère que la situation entre Dorian et Vanessa aille mieux. Dorian allait rencontrer son fils ! Je dévalai les escaliers et ignorai le regard lourd du concierge puis sortis dans la rue. Je pensais que Nathan m’attendrait dans sa voiture, mais il était sorti dans la rue. Il était adossé contre le mur de l’immeuble. Il devait sûrement bien le connaître… Je fis quelques pas pour le rejoindre alors qu’une dame rentra dans la bâtisse et que deux scooters passèrent. Nathan fixait les deux véhicules avec un regard sombre que je ne relevai pas.

— Je suppose que tu ne me remmèneras pas en cours, insinuai-je.

Il cligna des yeux en montrant ses dents blanches.

— T’as tout juste. Je nous ramènerai à la maison en fin d’après-midi, le temps de se préparer à ce dîner, même si tu ne mets jamais beaucoup de temps à te préparer.

— Alors on va où ?

— Quelque part ! Tu suivras mes indications, déclara-t-il à voix haute en me lançant les clés de sa voiture.

Il me laissait conduire ! Il avait déjà vu ma conduite à vélo qui se trouvait être une vraie catastrophe, et il me permettait tout de même de conduire sa belle voiture. Il avait du courage. Je n’avais pas la meilleure des conduites à mon sens. Je préférais celle de Santiégo, de Dorian et de Nathan à la mienne. Il ne fit aucune remarque sur ma conduite et je suivais ses indications à la lettre. On arrivait devant un parc que je connaissais si bien… On y avait passé beaucoup de temps à l’époque. Il sortit de la voiture et prit la direction du parc. Il me laissait dans sa voiture sans aucun problème, comme si j’étais digne de confiance alors que je pouvais bien le planter dans cet endroit et repartit à la fac avec sa voiture en le laissant dans une situation assez marrante à mon goût. Sauf qu’il était malin, il savait que je ne le ferais pas. Je n’en étais pas capable, encore moins avec lui. Je refermai la portière et m’engouffrai à travers une foule, perturbant leur trajectoire, pour retrouver Nathan dans le parc. Il s’était assis sur notre banc, celui où on s’installait à chaque fois, et fixait le parterre d’herbes verdoyant et de fleurs parmi lesquels se trouvaient des pâquerettes et des violettes. Je baissai la tête et fermai les yeux. J’avais tout fait pour éviter cet endroit suite à notre séparation. Je soufflai et m’assise à ses côtés.

— Qu’est-ce que tu veux de moi ? posai-je sans aucun détour.

— Je veux juste que tu comprennes, que je ne peux pas répondre à la plupart de tes questions pour le moment. Un jour viendra, mais pour l’instant, non. Très franchement, je comprends que tu m’en veuilles, alors dis-le, crie-le-moi, gifle-moi. Mais ne me traite pas comme ton ennemi car je suis tout sauf cela. Et tu le comprendras.

— Tu es parti sans aucune explication et tu me demandes de faire comme si tu n’étais pas quelqu’un qui m’avait fait du mal ! C’est sacrément gonflé tout de même !

Il ne répondit pas et je lui sortis la feuille et la lui tendit. Je scrutai sa réaction à la lecture. Il semblait assez perdu.

— C’est un message qui était caché chez Vanessa. Je l’ai recopié, indiquai-je. C’est sûrement une de ses nombreuses choses qui doivent me rester secrètes, je suppose.

— Tu supposes bien, et je sais que cela t’embête, mais je tiens ma ligne de conduite. Tant que je ne sentirais pas le moment venu, je ne te dirais rien. J’ai confiance en toi contrairement à ce que tu puisses le penser, mais ça n’a rien à voir.

Je regardai au fin fond de ses yeux sans espoir, agacée par tous ses mystères. Et je venais d’apprendre que cela intégrait Vanessa avec lui. C’était sûrement lié à leur départ à tous les deux, Vanessa n’était pas partie qu’à cause de sa grossesse. Elle ne m’avait pas tout dis, et cela me chagrinait encore plus.

— Donc, pourquoi je n’aurais pas le droit de le savoir si je suis digne de confiance ?

— Je n’ai pas fait le bon choix en revenant près de toi.

— C’est-à-dire ?

— Je ne peux pas m’étendre sur le sujet Laurianne. Mais ce que je veux dire, c’est que je n’ai pas écouté ma raison sur le coup. Clément a beau m’avoir prévenu, j’ai été impulsif, je suis resté influencé par mes émotions et tout le reste. Je ne peux pas t’immiscer dans toutes mes affaires, pas maintenant. Je ne peux pas prévoir des réactions, et je ne veux pas que cela cause à ta perte.

S’il voulait m’embrouiller encore plus l’esprit, il avait réussi. Un jour, je découvrirais ce que Vanessa et Nathan cachaient.

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