22. Recherches

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Le soleil enfin levé, l'immeuble commença à prendre de nouveau vie. Scarlet, Aaron et Maïa étaient toujours dans le bureau, cette fois-ci en train de ranger le bazar qui y avait été mis. Les conversations s'élevèrent dans les couloirs, et la cuisine était pleine à craquer. Il y avait à peine quelques semaines, seuls les Mambas Noirs habitaient l'endroit, et ils étaient plutôt discrets. Scarlet se demandait souvent comment elle avait fait pour ne pas rencontrer plus de monde lors de ses allées et venues, mais Aaron avait expliqué que tous étaient trop occupés à travailler en ville pour passer leur temps à flâner ici. Pourtant, ce matin-là, beaucoup d'entre eux avaient décidé de prendre leur temps, emplissant ainsi l'espace du rez-de-chaussée de leur conversations bruyantes.

Une fois le rangement terminé, Scarlet entendit son ventre grouiller désagréablement, signe qu'il était tant pour elle de se nourrir. Au menu : des tables remplies de pancakes et de pâtisserie. Face à tant de nourriture, Maïa haussa les sourcils et interpella un des hommes attablés.

« Hé, Martin ! Qu'est-ce que c'est que tout ça ?

— La mère de Jake a ouvert une boulangerie la semaine dernière, t'étais pas au courant ? répondit le dénommé Martin, la bouche pleine de gâteau. Tout ce qu'elle ne vend pas, elle nous le donne. »

Bien que surprise, l'humaine accepta la réponse et attrapa un biscuit sur le buffet afin de le goûter. Aaron suivit le mouvement, et prit place à la table d'Halia, Garett et Mouse. Scorpio, quant à elle, resta debout sans rien avaler.

« Depuis quand être-vous levés ? s'étonna la princesse d'Alda.

— Ils n'ont pas dormi, répliqua Maïa. Ils faisaient un bruit monstre, et comme mon frère a eu la jugeotte de me donner la chambre au-dessus du bureau, ça m'a réveillé ! »

Garett éclata de rire.

« J'espère que c'était pour la bonne cause, lança celui-ci avant de boire une gorgée de lait froid.

— Extrêmement. »

Aaron se lança dans les explications. Pendus à ses lèvres, il n'y eu plus aucun bruit autour de la table avant qu'il finisse de parler.

« ... On pense donc que Charly est au courant pour la création d'Alda, termina-t-il.

— Cela ne résout tout de même pas l'enlèvement de Luttie et les autres, ronchonna Garett.

— A ce propos, intervint Halia, je crois avoir une piste. Scarlet, tu te souviens de notre leçon sur les types de Hyaras ? »

Honteuse, l'Aldienne se mordit la lèvre.

« Je pas retenu beaucoup de choses des cours théoriques... répondit-elle.

— Tu aurais dû ! accusa la princesse d'un ton moralisateur.

— Quel est le rapport avec le kidnapping ? questionna Mouse.

— Au centre d'entraînement de l'île, le quatorzième automne, on nous apprend les différentes affinités que peuvent avoir les Aldiens. En lisant l'ouvrage donné, j'ai découvert qu'il était possible de créer des hôtes et des Hyaras.

— Tu veux dire qu'une personne sur cette Terre seraient capables de transformer des humains en Aldiens ?

— Pas exactement une personne, mais deux, précisa-t-elle. Pour se faire, il faut obligatoirement que ce soit des jumeaux. L'un pour transformer le corps en hôte, l'autre pour insérer le Hyara. Ce n'est arrivé qu'une seule fois dans tout l'histoire, et c'était il y a plusieurs siècles. Ulrich et Frank Krause, en mille-six cent quatre. Nés d'une famille de scientifiques, ils ont compris à quoi servaient leur affinité en expérimentant sur les sujets humains de leurs parents.

— Est-ce que tu penses que Sornal et Evah sont leur descendant Hyaratiques ? interrogea Scarlet, surprise.

— J'ai entendu la conversation que tu as eu avec Garett hier, à table. Lorsque ton frère a dit que Sornal était capable d'endormir les humains, je me suis souvenue que c'était la manière dont Ulrich procédait pour creuser le Hyara en eux.

— Creuser ? répéta Maïa avec dégoût.

— Tout à fait. C'est un processus douloureux, qui a souvent mené à la folie. Ne naît pas Aldien qui veut.

— Nous avons aussi découvert que mon oncle avait trouvé des ouvrages d'Alda à la bibliothèque de la ville, ajouta Aaron. Si on peut savoir comment fonctionne la transformation, nous devrions aller éplucher ce qui s'y trouve.

— Je resterais ici alors, proposa Mouse. Il vaut mieux que quelqu'un garde l'endroit, au cas où. »

D'un commun accord, ils hochèrent tous la tête.

Pour la première fois depuis son arrivée dans le monde des humains, Scarlet remarqua que le soleil brillait de mille feux. Aucun nuage n'obscurcissait le ciel. De plus, sa jambe ne lui faisait plus mal, et la blessure avait presque entièrement guéri, ce qui était un miracle. Une entaille profonde comme celle-là ne cicatrisait pas aussi vite, habituellement.

Encapuchonnés pour éviter d'être repérés par les hommes de Charly, ils profitèrent de la foule pour se glisser jusqu'à la bibliothèque, une immense bâtisse au centre de la ville. Une fois à l'intérieur, ils enlevèrent leur manteau et détaillèrent l'espace. Le bois soutenant les livres était d'un brun chaud, et la moquette sur le sol étouffait le bruit de leur pas. Une femme, assise derrière un comptoir, leur souhaita la bienvenue à mi-voix, expliquant vaguement les règles à respecter : ne pas crier, ranger les livres à leur place, et repasser la voir avant de sortir afin qu'elle vérifie si personne n'avait rien volé. Pour ce dernier point, elle fixa Aaron longuement, accusatrice. Il retint un rire.

« Mes tatouages me donnent toujours le mauvais rôle. » murmura-t-il à Scarlet, amusé.

Une fois qu'elle eût exposé ce qu'elle appelait « les lois de bonne conduite », elle les laissa vaquer à leurs occupations. Maïa et Halia s'occupèrent du rayon historique, Aaron et Scorpio des ouvrages scientifiques, tandis que Scarlet et Garett montèrent fouiller dans les romans de fiction.

Le concept de bibliothèque était nouveau pour l'Aldienne, comme presque tout ce qu'elle avait découvert en venant dans cette ville. Pourtant, c'était une des choses qu'elle leur enviait. Le charme qui se dégageait de cet endroit était particulier, paisible, calme. L'idée de réunir tous les livres importants dans un seul et même bâtiment était plutôt intelligent. Sur Alda, ils étaient seulement à disposition au centre d'entraînement, ou sur un petit chariot en bois qui passait de chaumière en chaumière afin que les habitants déposent ou prennent ceux de leur choix. Par ailleurs, en observant les écrits imaginatifs des humains, elle se rendit compte que cela manquait cruellement sur l'île. Elle releva un seul inconvénient à cela : il y avait tellement d'ouvrages qu'ils mettraient une éternité à trouver ceux qui les intéressaient.

« Eh regarde ! s'exclama Garett à voix basse. Quelqu'un a écrit Harry Potter à l'école des sorciers. Peut-être que ça parle d'un Aldien au centre d'entraînement.

— Repose ça, soupira-t-elle. Ce sont des récits imaginaires, ils ne relatent pas de faits réels.

— A quoi ça sert alors ? »

Il retourna le livre dans tous les sens, essayant d'en trouver une utilité.

« Je ne sais pas, répondit Scarlet. Concentre-toi, nous n'avons pas le temps de tout regarder. »

Elle se mit à lire tous les titres, un par un, à la recherche de quoi que ce soit qui puisse se rapporter à son île, en vain. Une heure s'écoula, puis deux. Elle était passée du rayon A au K, sans être une seule fois tombée sur quoi que ce soit d'intéressant à étudier.

« Viens voir ! » s'écria Garett en courant vers elle.

Deux ou trois voix firent « chut » avec colère.

« Oups, se moqua-t-il d'une voix plus basse.

— Tu as trouvé quelque chose ?

— Je ne sais pas vraiment, répondit-il en lui tendant le livre à la reliure ancienne. Je crois que grand-mère possédait un bouquin qui ressemble à celui-ci.

Les Quatre Ames, découvrit-elle, dépoussiérant grossièrement la première de couverture. Garde ça avec toi. »

Ils avaient convenu, avant de s'être séparés pour maximiser leurs recherches, qu'une fois que l'horloge de la bibliothèque affichait dix heures, ils se réuniraient à l'étage inférieur pour partager leur trouvailles. Par chance, Garett avait trouvé le livre pile au bon moment.

Au fond de la pièce de trouvait une multitude de longues table boisées, entourée de hautes étagères d'ouvrages pratiques. Ce coin, le plus vide de tous, était utilisé pour la lecture. Tout le monde était déjà présent lorsque Scarlet apparut en compagnie de son frère, et leurs découvertes étaient étalées devant eux. Les derniers arrivés posèrent la leur et s'assirent aux places libres.

« Qui se dévoue ? demanda Scorpio.

— Maïa et moi avons déjà commencé à éplucher notre livre d'histoire, annonça Halia. Nous pouvons déjà vous expliquer ce que nous y avons décelé. »

Attentif, ils se penchèrent vers le premier ouvrage : L'histoire Occulte du Royaume Adalbertien.

« Je sais que ça n'a pas l'air très réaliste, commença l'humaine. Pourtant, toutes ces découvertes ont été faites par l'historien Paulo Masiá. C'était un archéologue, en premier lieu, qui s'est reconverti dans l'occultisme après avoir découvert les vestiges d'une civilisation ancienne. Vous ne devinerez jamais laquelle !

— Celle de votre ville, compléta Halia.

— Il se trouve qu'avant que les routes bétonnées et les gratte-ciels soient construits, il existait un château sur la colline, et un village ici même. Ronan Adalbert, fils d'une famille de forgerons, avait de grandes ambitions. Il usa de sa ruse et de son charme pour se rapprocher d'une grande famille noble et s'unit à Dame Constance secrètement. Naquit alors Vivian Adalbert. Constance, qui devint Duchesse en se mariant comme il était coutume avec un homme de son rang social, refusa de reconnaître Vivian comme son fils. Cependant, étant toujours follement éprise de Ronan, elle demanda à sa suivante verser petit à petit la moitié de sa richesse à la famille de son fils.

— Les Adalbert, continua Halia, possédèrent alors une fortune secrète bien plus conséquente que la moitié de leur village réunie. Lorsque Ronan décéda de la peste en mille-trois cent cinquante et un, Vivian récupéra l'argent et s'enfuit de sa terre natale pour construire son propre royaume, espérant ainsi que le statut qu'il récupérerait lui permettrait de prendre sa revanche sur sa mère, qui n'avait jamais eu le courage d'avouer la liaison qu'elle avait eue avec Ronan. Ainsi, il devint le Roi Vivian Ier. Il sombra dans la folie lorsqu'il comprit qu'avoir accès à la royauté n'avait rien changé à son malheur. Une paysanne, nommée Lauria, avait un si beau jardin que même les Ducs et les Duchesses avoisinant enviaient. Tous préféraient cette femme sans titre royal plutôt que le beau château qu'il avait construit.

— Il ordonna ensuite l'exécution de Lauria et de toutes les autres femmes de son royaume, souffla Scarlet, en écho au mythe qui lui avait été appris sur l'île.

— Alors ce n'était pas qu'une légende ! s'exclama Garett. Vivian Ier et Lauria existait pour de vrai !

— Ce qui veut dire que les quatre Hyaras originels aussi....

— Et que le nom d'Alda est simplement repris d'Adalbert, lâcha Aaron. Nos deux contrées sont liées depuis des siècles !

— ça explique le fait qu'il y ait des hôtes dans votre ville. Les générations se sont succédées ! »

Scarlet fit glisser le livre que son frère avait déniché sur la table. Maïa le saisit et ouvrit la première page. L'encre séchée laissait penser que l'ouvrage avait été écrit à la main, mais il n'y avait aucun nom d'auteur.

« Les Quatre Ames ?

— Les tout premiers, expliqua Scarlet. Il se trouve que personne sur l'île ne sait réellement comment est arrivé le concept de Hyara, si les animaux ont toujours été hôtes ou si le conte qu'on raconte aux enfants d'Alda est réel.

— Que dit-il, ce conte ?

— Qu'il existe quatre entités ayant créé la planète Terre. Personne n'y a jamais vraiment cru, mais si Vivian existe réellement, alors peut-être qu'eux aussi.

— Comment savoir si ce qui est dit dans le livre est correct ?

— Absolument rien, répondit-t-elle. Mais c'est la seule piste que nous ayons.

— Regardez, interrompit Aaron en point l'avant-propos du doigt.

— Cher lecteur, commença à lire Scarlet. Je sais que les femmes de mon rang n'ont pas le droit d'être assez instruites pour écrire, c'est pourquoi je ne dévoilerai pas mon identité. Toi qui sais lire aujourd'hui, et qui doit sûrement penser que je suis quelqu'un d'hystérique et d'instable pour oser prétendre qu'en tant que femme je ne peux dévoiler les secrets de notre monde à un homme de ta prestance, je te prie de me laisser une chance. »

Elle leva la tête, étonnée.

« Seuls les hommes avaient le droit d'éducation autrefois, précisa Maïa. Elle ne devait pas savoir que son livre traverserait autant d'années.

— J'ai lu la bible, reprit-elle, continuant la lecture. Je sais que le monde de la science tend à se confronter à cette idéologie qu'est la création divine, mais les groupes se font discrets. Mon mari en fait partie depuis quelques temps, il espère convaincre les religieux que les humains sont le résultat d'une évolution de plusieurs années, mais qui pourrait le croire ? Il tient cette idée de moi, je l'avoue. Je suis née avec une particularité, une certaine magie qui me permet de connaître la vérité en toute chose. La manifestation de ce don est assez étrange, je dois le dire. Si j'ai le malheur de toucher la terre ferme, je me retrouve instantanément dans le passé, ce qui me vide de toute mon énergie. C'est ainsi, et de cette manière, que j'ai compris que Dieu n'existait pas, mais que la Déesse si. La Déesse de la Nature, la seule qui nous permet de vivre. »

Scarlet tourna la page, découvrant le sommaire détaillé de l'ouvrage.

« Elle explique ce qu'est un Hyara, mais elle l'appelle « l'âme », s'étonna Halia. Ce n'est pas un livre Aldien, il a été écrit ici.

— Là ! s'exclama Garett, montrant le seizième sous-titre. Les premières âmes, page deux-cent cinquante-huit. »

Elle rechercha le numéro correspondant, et se mit à lire de nouveau.

« Ce don particulier, qui me permet de traverser les âges, je savais qu'il ne me venait pas de nulle part. Au court de mon humble existence, j'ai rencontré d'autres personnes étant capable de faire des choses tout aussi incroyables. Mon ami de Prague est capable de dévier la trajectoire de n'importe quel fluide lorsque celui-ci tombe. N'est-ce pas improbable ? Quoi qu'il en soit, lui et moi sommes tombés d'accord sur un point : Il y a eu un début à ça, c'est certain. Une première âme magique, puissante, qui nous aurait créés. »

Marquant un arrêt, Scarlet leva la tête vers Halia.

« Ça suit le cour du mythe, n'est-ce pas ?

— Je l'ignore, répondit la princesse d'Alda. Si cette femme est capable de voir la manifestation des Hyaras Originels, nous devrions continuer de lire. »

Hochant la tête, elle vérifia d'un regard que tout le monde en attendait autant, et poursuivit.

« Nous avons fait de longues recherches. Lire des livres sur le sujet, faire des rencontres les plus âgées possibles, nous avons tout essayé et ce deux années consécutives. Nous n'avons trouvé qu'un lieu : Paris.

« Je m'y suis rendue seule, pour la simple raison que mon ami était convié au mariage de sa soeur. Une fois sur place, j'ai posé les mains-à-terre, et j'ai découvert la vérité.

« Si mes souvenirs sont exacts, j'ai atterri en l'an quatre cent cinquante-et-un. La ville était en proie à la panique, et pour cause : les Huns d'Attila se dirigeaient droit sur les habitants. Dans les rues, tout le monde ne parlait que du discours de Geneviève de Paris. Que les hommes fuient, s'ils veulent, s'ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu'il entendra nos supplications.

« Alors que tous étaient enfermés dans Paris, j'ai suivi les quelques personnes qui s'échappaient, sachant via mes précédentes recherches que la vérité se trouvait à la lisière de l'armée des Huns. J'avais raison. Les puissants guerriers résistants, armés d'arcs et de chevaux, s'apprêtaient quelques kilomètres plus loin à envahir l'ancienne lutèce. Sur leur chemin, les créatures les plus légendaires qu'il m'ait été de donné de voir de mes propres yeux.

« La première était un immense Griffon aux plumes argentées, la seconde un Centaure à la peau de bronze, la troisième était une Sirène aux écailles de diamants et la dernière un Phoenix aux ailes dorées. Chacun d’entre eux personnifiaient les éléments naturels de l'Air, de la Terre, de l'Eau et du Feu Chacun d’entre eux ont permis l'armée des Huns de rebrousser chemin vers l'Orléan plutôt que de s'attaquer à Paris.

« Je n'ai pas arrêté mes recherches pour autant, après cela. Je me suis dit que si de telles choses existaient, je me devais de connaître leur origine. Le Griffon est apparu pour la première fois en Egypte, la Sirène en Grèce, le Centaure en Italie, et enfin le Phoenix a été découvert en Arabie. D'origines et de mythes différents, il n'y avait aucune raison pour laquelle ils s'étaient alliés face au peuple des Huns.

« J'ai découvert que bien plus tard, fouillant dans les archives de mon ami après son décès brutal, que la probabilité la plus évidente était que l'un d'entre eux - certainement la Sirène - était une française du nom d'Eloysa et qu'elle avait voyagé tout au long de son existence afin de trouver les autres éléments.

« Je crois qu'il y a quelque chose de pire, là-dessous. Beaucoup prétendent les quatre éléments sont à l'origine de toute vie. Si la Déesse de la Nature les a créés, elle les a bâti de sorte qu'ensemble, ils soient si puissants qu'ils puissent la détruire. Alors, si cet ouvrage tombe entre les mains d'un détenteur de l'âme élémentaire, quel qu'il soit, sachez que si votre quête n'est autre que celle du pouvoir, vous serez déchu dans les méandres des flammes que vous aurez créées en détruisant la planète. »

S'arrêtant sur cette phrase, le ventre noué, Scarlet enfonça ses ongles dans la paume de sa main. Personne n'osa prononcer un seul mot après cela, parce que l'évidence était telle qu'elle n'avait nul besoin d'être clairement expliquée.

Si l'auteure de ce livre disait vrai, Halia, Scorpio et elle possédaient les Hyaras Originels.

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