Le ciel est rose et vide, opaque,

mes pas écrasent l'herbe, foule l'océan,

mes yeux divaguent, pleurent, crient,

ma vue s'étale, mon crie s'étend sur l'horizon céruléen,

déchirant, l'éclair transperce mon âme,

je me perds, je souffre, je me noie,

je succombe aux enfers.

Le liquide noiraude s'écoule dans ses cheveux ternes,

son cœur bat rapidement, s'accélère, sans aucune voie,

il respire, doucement, faiblement, si peu,

ses lèvres tremblent d'agonie,

le poignard s'enfonce dans sa peau, dans un bruit âcre,

l'odeur nauséabonde de la mort l'empêche de respirer,

de penser, de réfléchir, de se battre,

la douleur s'épanche jusqu'à ses doigts longs et fins,

souvenirs de ses caresses avec lui,

avant de mourir,

de succombé, dans un dernier soupir,

soupir d'extase, soupir d'apaisement,

soupir de fin,

soupir de mort.