"Rira bien qui rira le dernier" (décembre 1992)

2 minutes de lecture

RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER


Date : Mardi 15 Décembre 1992

Classe : 3eme

Sujet : Raconter une scène d'injustice dont on a été la victime, une parmi d'autres hélas.

Note : 8,5 / 20 (On ne peut pas toujours être au top ! Mais malgré cette note médiocre, cette rédaction témoigne tout de même d'un vécu, même si peut-être un tantinet brodé !)

================================

Je me souviens d'une injustice dont je fus la victime. C'était il y a sept ans, en mille-neuf-cent-quatre-vingt-cinq, je devais alors avoir neuf ans. Mes parents jardinaient par un bel après-midi de printemps, ne se préoccupant pas de ce que mes frères et moi faisions ...

Moi, je m'amusais à faire un petit bouquet de fleurs pour ma mère quand tout-à coup, mon second frère Jean-Marc surgit pour me faire peur, tenant deux branches dans ses mains.

Il m'en jeta une à mes pieds, me demandant si je voulais jouer aux épées avec lui.

Je dis « D'accord mais tu vas perdre, tu va voir ! ». Je posais mes fleurs sur le rebord d'une fenêtre et pris la branche qui était censée être pour mon frère, dans le jeu, une épée.

Ma mère vint nous rejoindre et surprit mon frère avec sa branche à la main. Elle lui dit qu'il ne devait pas jouer avec des branches avec son petit frère, qu'on devrait jouer à autre chose, que ce jeu-là va finir par des larmes .

- Bon, en tous cas, ne vous faîtes pas mal. Moi je vais faire une course au village, dit-elle.

- Attend, attend, Maman ! J'ai cueilli de jolies fleurs pour toi ! dis-je.

- Ah oui, c'est vrai, je t'ai vu faire un bouquet à côté du jardin. Merci, je les mettrai dans un verre.

Elle s'en alla, puis nous commençâmes à nous « battre » avec les fameuses branches, chacun essayant de toucher l'adversaire.

Un coup par ci, un coup par là ... Puis là, mon frère me fit très mal à la jambe droite et je me mis à pleurer.

Rempli de rage, je lui rendis la monnaie de sa pièce, un coup aussi violent que lui, dans sa jambe droite.

- Eh ! Mais je ne t'ai pas tapé si fort, moi ! fit-il en pleurant à son tour.

Mon père, qui nous avait entendu, arriva et demanda qui c'est qui a commencé. Jean-Marc arriva par je ne sais quel moyen à dire que c'était moi ! Quel traître !

Alors, Papa me prit par le bras et m'amena dans ma chambre en disant que je serai privé de télé et il sortit en claquant la porte.

- Quelle injustice ! dis-je en pleurnichant.

Mon frère se moqua de moi, mais j'allais être récompensé car ma mère revint du village, en me regardant :

- Ah je savais bien que ça finirait mal ! Mais ce n'est pas toi qui a commencé, j'ai tout vu !*

Elle alla trouver mon père et lui expliqua tout . Et ce fut mon frère qui fut puni !

Tout est bien qui finit bien !

===============

NB : En relisant avec le recul, je m'aperçois que je n'avais pas réalisé (le prof non plus !) la petite incohérence faite en écrivant à l'époque. En effet, ma mère étant au village lorsque les faits se produisirent, comment avait-elle pu tout voir ? lol 

Annotations

Vous aimez lire Djedge du Tarn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0