"Une Maison Imaginaire" (décembre 1992)

2 minutes de lecture

UNE MAISON IMAGINAIRE


Date : Mardi 1er Décembre 1992

Classe : 3eme

Sujet : Décrire une maison réelle ou fictive. J'avoue être plutôt fier de cette rédaction, et pourquoi ne pas faire une suite, ou une reconstitution en 3D par exemple !

Note : 12 / 20

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J'ai rêvé une fois d'une maison futuriste, elle était fantastique. Remplies de machines presque toutes non polluantes, de robots ... On s'y croyait vraiment ! Pour vous donner une idée de la satisfaction que j'ai eu en l'observant, dans mon rêve, je vais vous la décrire de la cave au grenier en passant, avant, à l'extérieur ...

Au seuil de cette merveilleuse demeure se trouvait un grand portail en métal argenté dans lequel étaient inscrites sur la porte de gauche la lettre « J » en majuscule, ainsi que la lettre « L » sur la porte de droite. Elles pouvaient peut-être être mes initiales, j'en suis sûr, mais dans le rêve que j'ai fait, rien n'est certain dans cet endroit bizarre.

À côté du portail, il y'avait une sorte d'interphone dans lequel je dis « JL » pour faire ouvrir le portail. Et là, je vis l'inimaginable, la beauté, l'impossible à la fois :

Un grand chemin s'offrit à moi, il faisait au moins 300 mètres de long, était longé par des arbres aux couleurs d'arc-en-ciel, des cyprès rangés dans un certain ordre avec des statues.

Au fur et à mesure qu'on avance, on voit défiler à nos côtés un cyprès, une statue, un cyprès, une statue et ainsi de suite jusqu'à la fameuse maison.

Il régnait une atmosphère de tranquillité, de calme, d'un endroit paisible où le temps s'écoule calmement avec ça, mais aussi grâce aux chants des oiseaux multicolores, paradisiaques qui survolaient les prés dans lesquels étaient plantés quelques menhirs et dolmens, ainsi que des fontaines et bons vieux puits d'autrefois en pierres. C'était aussi à la fois bizarre et féerique.

Arrivés devant la maison, on peut voir des lasers surgissant de nulle part, inoffensifs. À travers les fenêtres, on voit quelques silhouettes de gens se balader, ce qui donne une sensation de peur, de loufoquerie car en entrant on s'aperçoit qu'il n'y a personne, ce qui fait encore plus peur.

On se demande si on devient fous mais ce n'est qu'un rêve, un rêve qui a l'air un peu trop réel, tellement réel qu'on se demande si c'est encore un rêve.

Sur les gouttières défilent des couleurs que l'on retrouve sur les cyprès. La porte est minutieusement décorée, c'est raffiné. Puis, elle s'ouvre, sans qu'on la touche, avec un crissement strident. Est-ce de la magie ou un moyen automatique ? On entre, comme attirés par un aimant à l'intérieur.

Des tableaux sont accrochés aux murs, il y'a sur ceux-ci des portraits qui vous observent quand vous avez le dos tourné puis quand vous vous retournez, rien ! Il ne s'est rien passé !

Dans un coin, il y'a un escalier avec une rampe en bois massif qui mène au premier étage. Là-haut, on entend des bruits de portes qui claquent ou des chaînes qui traînent par terre. Il y'a une cheminée dans laquelle un feu apparaît. La fumée est jaune, étrange !

Sur le rebord de celle-ci, il y'a un coffret sur lequel est inscrit le mot « sortie » . Quand je l'ai ouverte, je me suis soudain réveillé et me suis trouvé dans mon lit, dans la réalité.

Alors, si un jour vous faites le même rêve que moi, ne l'ouvrez pas et continuez à rêver de ce monde féerique, magique, effrayant et bizarre.

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