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Journal du capitaine Al arrash, seul maître à bord du Croniquonaute, fleuron de la flotte des Commerciaux de Cronos.

Le 15 octobre, à 23h30.

Par le chaudron, mon second n’est pas toujours un imbécile fini ! Il a bien fait de m’appeler, cette fois-ci. J’en ferai peut-être quelque chose. Ce que je m’apprête à consigner ici, c’est… impensable. Aberrant, même ! Si on m’avait affirmé qu’il se produirait une chose pareille sur mon bâtiment, j’aurai éclaté de rire et traité de cou d’imbécile heureux le co le type qui aurait osé dire ça !

Et pourtant, c’est arrivé… Bon sang, j’en tremble encore de colère ! Dans mon Croniquonaute, il y avait une saloperie de clandestine ! Je n’en reviens toujours pas.

J’ai voulu la faire jeter par dessus bord mais mon second m’en a empêché. Ai-je dit que j’en ferais quelque chose ? En fait, non. Ou alors, rien de bon. C’est un mutin en puissance et tout l’équipage s’est rallié à lui, en plus… Suis-je le capitaine ou bien ?

Tout ça parce que cette sale pu peste a déballé le grand jeu mélodramatique : une histoire délirante!Elle chercherait soi-disant à retrouver sa mère, qui serait, paraît-il, une des Commerciales de mon honorable Compagnie, et qui aurait disparu, à ce qu’elle prétend, là où un pirate à la noix écumerait le Temps. Si vraiment un pirate se trouvait dans le secteur, on m’en aurait averti, je pense !

La Compagnie de Cronos n’enverrait pas ses capitaines au casse-pipe juste pour l’appât du gain, si ?

Mes hommes sont idiots, de vrais théoriciens du complot ! Ils prétendent que ça ne serait pas étonnants. Et sous prétexte que l’un d’eux connaît le nom de l’ado décérébrée qui a osé souiller le pont de sa présence, tout le monde la croit !

Résultat : ils sont tous aux petits soins pour cette garce pendant que j’enrage comme un lion en cage dans ma cabine. Enfin, je suppose, vu que les lions n’existent plus depuis belle lurette.

Une chose est sûre, je ne me laisserai pas faire ! Je me plaindrai à la Compagnie ! D’ailleurs, je vais commencer à rédiger mon rapport. Je ne pourrai jamais dormir après une telle claque dans la gueule face, de toute façon.

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