Vendredi 20 mars 2020

2 minutes de lecture

C’est le printemps.

C’est le printemps en théorie, car aujourd’hui, le soleil nous a fait faux-bon. Une journée où nous sommes restés complètement enfermés dans la maison. Terrible.

Enfin, terrible c’est relatif.

Le soleil me manque déjà. Il joue avec nous, se montrant clément et radieux un jour pour mieux se faire désirer le lendemain.

Les enfants se font à leur rythme de travail, c’est plus simple, mais toujours si prenant. Impossible de se concentrer sur une tâche en espérant ne pas être dérangé...

A ce propos, auriez-vous vu mon mari ? J’a cru comprendre que ces enfants avaient un père mais je peux me tromper... Serait-ce des miracles, des immaculées conceptions ? Marie, tu peux te rhabiller, deux à un ma belle, jeu set et match !

Sans rire, cette journée semble interminable. J’espère pouvoir faire quelques exercices en extérieur demain. Nous avons tout de même de la chance, nous avons une grande maison et un grand jardin. Je plains les personnes confinées dans un appartement.

La pandémie évolue toujours, l’Italie est devenue l’épicentre du Covid19, comptant plus de cas désormais que la Chine. Chez nous le nombre de contaminés augmente aussi, et le nombre de décès également. Les gens se calment un peu, après les ruées dans les magasins ! Certain rayon était dévalisé ! Plus de papier toilette ! Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi... Enfin bref.

Il semble que la frénésie d’achat s’atténue.

Aujourd’hui mon mari devait aller chercher les courses au drive, et vu que notre imprimante n’a plus de cartouche d’encre, je lui ai écrit moi-même la dérogation pour pouvoir sortir de chez nous...

Nous ne pouvons plus sortir sans avoir ce papier sur nous, ce laisser-passer. Chaque déplacement doit être justifié (et on ne peut pas se déplacer pour n’importe quel motif). Si nous nous faisons contrôler sans, nous écopons d’une amende de 135 euros. Même pour faire sa sortie sportive, les règles ont évolué. Je ne dois pas m’éloigner de plus de 2 kilomètres de chez moi. Autrement dit, impossible de faire une vraie cession de course à pied !

Demain ou dimanche, si évidemment le temps le permet, je ferais donc un peu d’exercices dans mon jardin.

Je continue à garder le contact avec les collègues, et fais ce que je peux pour aider au travail. Mais il n’y a pas grand-chose que je puisse faire hélas.

Je lis, je cuisine et je regarde une nouvelle série sur Netflix. Je ferais bien du jardinage, mais impossible d’aller acheter le nécessaire, forcément !

J’ai peur que le manque d’activité m’enferme dans un cercle vicieux, la fameuse malédiction « Moins tu en fais, moins tu veux en faire... »

Une recette magique contre ce sortilège ?

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